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Terrain:
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(micro)
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Mine de la Coste.
Trois mines ont fonctionné à Durfort : Valensole, la Grande Vernissière et La Coste.
Certaines datent peut-être de la préhistoire pour des grattages superficiels mais c’est à l’époque romaine et surtout à partir du XIIe siècle qu’elles sont exploitées. Elles produisent d’abord de « l’alquifoux » (sulfure de plomb) qui sert en poterie pour vernir, entre autres, les vases d’Anduze. Au XVIIIe siècle, les mines d’abord utilisées occasionnellement, sont prises en concession entre 1810 et 1839. A partir de 1850, l’extraction du zinc se propage, sorte de « ruée vers le zinc ». Plusieurs dizaines de durfortois travaillent dans les 3 mines de Durfort et à St Félix de Pallières entre 1870 et 1910. Après la 1ère Guerre mondiale, la tendance est à la baisse avec une légère reprise après la Seconde Guerre mondiale et particulièrement de 1954 à 1970. Après 1971, les mines de Durfort sont fermées, seules quelques compagnies cherchent du pétrole ou de l’uranium.
Nous sommes ici à la mine de La Coste
Proche du mas de Cabanis dont les propriétaires l’exploitent au XVIIIe siècle, la mine de La Coste est en fonctionnement en 1791. En 1811, elle est récupérée par le gendre du propriétaire du mas de Cabanis, M. Pascal de Vallongue. En l’an IX, les propriétaires des terrains aux alentour l’exploitent conjointement. C’est pourtant M. Pascal de Vallongue qui en obtient la concession en 1839. La Société des Mines de Pallières la rachète en 1847 et développe la production industrielle. La mine est amodiée en 1874 pour 10 ans à la Société des Zincs Français puis à la Société de la Vieille Montagne en 1884. Elle est sous amodiée en 1899 au Syndicat des Mines d’Alloue d’Ambernac. En 1901, c’est la Société Minière du Gard qui l’acquiert. La production maximale atteint 2041 tonnes en 1906. Au total, 7718 tonnes de minerai marchand sont vendues entre 1901 et 1908. La présence de fluor dans la blende qui comprend pourtant 30 % de zinc, rend sa purification difficile et sa commercialisation aussi. Cela explique les changements fréquents d’exploitant. En 1908, la Société Minière du Gard est en liquidation, la mine de La Coste reste inexploitée pendant 45 ans.
La cheminée de la laverie est détruite en 1925. Pourtant la Société de la Vieille Montagne l’achète en 1953 pour 135 000 francs. Elle est exploitée de 1953 à 57 puis la production reprend en 1967 pour compenser la baisse de rendement des mines de Pallières. 15 mineurs travaillent à Durfort. De 1967 à 1971, 130 600 tonnes de minerai sont acheminées jusqu’à la laverie de St Félix de Pallières. Abandonnée en 1971, ce sont 15 mineurs qui sont licenciés à Durfort et 170 au total. En 1994, L’Union Minière de France renonce aux concessions, les puits et galeries sont comblés. La Baume des Morts (que tu viens peut-être de découvrir) confondue avec une galerie est bouchée.
Quelques recherches sont effectuées en 1947-48 pour trouver du pétrole et en 1975 la Compagnie Française des Minerais d’Uranium obtient un permis de 3 ans pour trouver de l’uranium.
EN : Three mines worked in Durfort: Valensole, Grande Vernissière and La Coste.
Some may date from prehistory for superficial scratching but it is in Roman times and especially from the twelfth century that they are exploited. They produce first of all the "alquifoux" (lead sulphide) which is used in pottery to varnish, among others, vases of Anduze. In the eighteenth century, mines used occasionally, are taken into concession between 1810 and 1839. From 1850, the extraction of zinc spreads, a kind of "rush to zinc". Several dozens of Durfortois work in the 3 Durfort mines and St Félix de Pallières between 1870 and 1910. After the 1st World War, the trend is down with a slight recovery after the Second World War and particularly from 1954 to 1970. After 1971, the Durfort mines are closed, only a few companies are looking for oil or uranium.
We are here at “La Coste” mine
Close to the farmhouse of Cabanis whose owners exploit it in the eighteenth century, the mine of Coste is in operation in 1791. In 1811, it is recovered by the son-in-law of the owner of the farmhouse of Cabanis, Mr. Pascal de Vallongue. In the year IX, the owners of the lands around it exploit it jointly. It is however Mr. Pascal de Vallongue who obtains the concession in 1839. The Company of Mines of Pallières buys it in 1847 and develops the industrial production. The mine was leased in 1874 for 10 years to the Society of French Zincs then to the Society of the Old Mountain in 1884. It is under amodiée in 1899 to the Alloue Mines Association of Ambernac. In 1901, the Société Minière du Gard acquired it. The maximum production reached 2041 tons in 1906. A total of 7,718 tons of commercial ore are sold between 1901 and 1908. The presence of fluorine in the blende which comprises however 30% of zinc, makes its purification difficult and its marketing also. This explains the frequent changes of operator. In 1908, the Mining Company of Gard is in liquidation, the mine of La Coste remains untapped during 45 years.
The chimney of the launderette is destroyed in 1925. However the Society of the Old Mountain buys it in 1953 for 135 000 francs. It is exploited from 1953 to 57 and the production resumes in 1967 to compensate for the yield reduction of the Pallières mines. 15 miners work in Durfort. From 1967 to 1971, 130,600 tons of ore were transported to the laundry of St Félix de Pallières. Abandoned in 1971, there are 15 miners who are dismissed in Durfort and 170 in total. In 1994, the Union Minière de France renounces the concessions, the wells and galleries are filled. “La Baume des morts” (which you may have discovered) confused with a gallery is blocked.
Some research is done in 1947-48 to find oil and in 1975 the French Company of Uranium Minerals obtains a license of 3 years to find uranium.
Additional Hints
(Decrypt)
Fbhf yr erobeq qr yn ynirevr. Haqre gur rqtr bs gur ynhaqel.