Cette chapelle a été édifié sur les ruines de l'ancien prieuré de Locmikael.
Le prieuré avait été fondé en 1170 grâce à un edit de Conan IV, comte de Richemont. Les lieux appartenaient à la Normandie jusqu'à la révolution.
Le prieuré a existé jusqu'à l'incendie de 1560, qui a ruiné le bâtiment. La chapelle construite en lieu et place porte la date de 1605 sur le clocher.
La chapelle a une surface de 55 pieds, une largeur de 5.08m.
Le titulaire des revenus de la chapelle était un prieur nommé du chapitre de la cathédrale. On peut citer Jean Pic de la Mirandole, du diocèse de St Pol de Léon de 1733 à 1766 et Etienne Landot de Crëte de la cour pontificale de Rome, son successeur jusqu'en 1775.
Leurs incuries ont contribué à la ruine de la chapelle, et en 1782, on n'y disait plus la messe.
Plusieurs projets de restauration ont été entrepris par les curés d'Elliant, mais en raison de la révolution, ces projets n'ont pas abouti. Ce n'est qu'au début du 19ème siècle que la chapelle a été relevé de ses ruines.
Les trois têtes de Maures figurant sur le blason sont les armoiries de la famille Lezaudevez, seigneurs du Stang et du Moustoir au 15ème siècle.
On trouve également ces têtes de Maures à Goaremmou, Meil Stang, au manoir de Kerven en Ploneïs et à Notre Dame des Carmes à Pont l'Abbé.
Adapté du texte de Pierre Calvez, affiché sur la porte de la chapelle.
Nous vous déconseillons vivement de vous approcher trop près de la chapelle en voiture en hiver, le sol étant TRES gras et pentu si vous quittez la voie empierrée. Mieux vaut prendre ses précautions et se garer un peu à l'écart.
