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Urban Crimes of Minds#53-Nathalie LEMEL Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour Socolau,

Cache archivée définitivement pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 2/17/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Une cache supplémentaire à la série collaborative créée par Yandens en octobre 2015

         En mars 2016 deux artistes de renommée internationale, Guy Denning et Shoof, ont réalisés sur le mur de la « cafèt d'Ahmed », qui héberge l'association Solidarités Amitiés dans le quartier de Pontanézen un graff représentant le visage de Nathalie Lemel, militante syndicaliste et féministe.
 
 
 

          Nathalie Lemel née Duval est née le 24 août 1826 à Brest.  Employée dans une librairie-reliure à Paris, elle est très vite sensibilisée par le climat social agité en Europe. En 1865, elle adhère à l'Internationale et lorsqu'une grêve éclate, elle fait partie du comité de grève et est élue déléguée syndicale, fait exceptionnel pour l'époque. Elle se distingue par sa détermination et ses qualités d'organisatrice : elle se bat notamment pour la parité des salaires entre hommes et femmes.

          En 1868, elle abandonne le domicile conjugal, en raison de l'alcoolisme de son mari, ce qui n'améliore pas sa réputation aux yeux des bien-pensants et de la police. Cette plus grande disponiblité accroît son militantisme : avec Varlin et d'autres relieurs, elle participe à la création de "La Ménagère" une coopérative d'alimentation et "la Marmite" un restaurant ouvrier qui comptera au total 4 établissement pour 8 000 ouvriers. Elle y est employée à la préparation des repas.  

           L'insurrection de la Commune débute le 18 mars 1871. A partir de cette  date, Nathalie Lemel est très active dans les clubs de femmes où elle prend souvent la parole. Ces débats l’amènent à créer le 11 avril 1871,  l'Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés, dont elle fait partie du comité central. 

          La ville de Paris est administrée par la Commune jusqu’à la Semaine sanglante quand, le 21 mai, les troupes versaillaises entrent dans la ville ; cette semaine prend fin le 28, avec les ultimes combats au cimetière du Père-Lachaise. Durant cette période, Nathalie Lemel est sur les  barricades du côté de la place Blanche et plus particulièrement celle de la rue Pigalle. En plus de se battre contre la troupe, elle soigne les blessés. 

          Après la défaite de la Commune, le Conseil de guerre la condamne à la déportation et à l’enfermement au bagne de Nouvelle-Calédonie. Elle refuse la grâce demandée pour elle aux autorités par ses amis. Elle est embarquée à bord de La Virginie, dans le même convoi que Louise Michel. Lorsqu'il a été question de séparer le lieu de déportation des femmes, Nathalie Lemel et Louise Michel s'y sont fortement opposées. Elles sont débarquées cinq jours après les hommes, le 14 décembre 1873, sur la presqu'île de Ducos,  lieu de la déportation en enceinte fortifiée où elles partagent la même cabane.   Il lui faut attendre la loi d’amnistie de 1880 avant d’être libérée et de revenir en métropole. Elle trouve un emploi au journal L’Intransigeant et poursuit la lutte pour la condition féminine. 

          Elle meurt dans la misère et atteinte de cécité le 8 mai 1921 à l’hospice d’Ivry-sur-Seine.

 

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)