Preyssac d’Agonac : église XIIe siècle à Château-l'Évêque 

L’église St Jean Baptiste est à l’origine de style roman. Elle voit au XVIe siècle fleurir deux chapelles gothiques, puis quelques ajouts au XIXe siècle.
Entièrement restaurée en 2011, elle présente son haut clocher rectangulaire à l’entrée du hameau. Le chevet plat est orné d’une grande arcature aveugle.
A l’intérieur, pas de décor sculpté sous la voûte en berceau. Les statues « plâtre ont subit un traitement à la chaux couleur muraille ! Dans le chœur un fin retable est orné d’une frise « d’angelots coquins » !
Au centre de la chapelle sud trône une belle cuve baptismale.

Tout au long de la Beauronne existent ainsi de multiples exsurgences qui en alimentent le cours. Certaines d’entre elles, comme celle de la Bayolle, ont été bâties (à quelle époque ? mystère …) pour conserver la pureté de l’eau de source et en faciliter le puisage pour la boisson des animaux ou des humains. Celle-ci était très utilisée jusqu’à ce que l’adduction d’eau soit faite (fin des années 1960). 

« une résurgence et une exsurgence sont l'endroit où un réseau hydrographique souterrain sort du sous-sol. À l'origine d'une résurgence, il y a en théorie un cours d'eau superficiel dont une partie ou la totalité de l'écoulement s'infiltre dans le sous-sol. Le cours d'eau s'infiltre et ressort à l'air libre. Une exsurgence est l'exutoire d'écoulements souterrains dont l'origine est une infiltration diffuse des eaux de pluies dans le sous-sol. C'est la première sortie à l'air libre d'un écoulement souterrain. La nuance entre exsurgence et résurgence étant fine, seul ce dernier terme est resté dans le langage courant. Les résurgences sont particulièrement abondantes dans les plateaux calcaires dits karstiques ; dans les causses par exemple. Ce jaillissement se fait à l'air libre, mais aussi en mer, jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de profondeur et jusqu’à plusieurs centaines de mètres du rivage. » 

La source de la Bayolle se présente comme un puits circulaire au beau milieu de la rivière Beauronne. La margelle est formée de deux assises de grosses pierres calcaires : la rangée supérieure en comporte quatre, la rangée inférieure, moins épaisse, est très abîmée, les pierres se délitent et laissent entrer l’eau de la rivière à l’intérieur du puits. Le sol de l’intérieur est formé tout autour de pierres plates, le centre est très meuble, couvert de sable. On ne voit pas de conduit d’arrivée des eaux qui doivent sourdre du centre du puits. Le voisin nous a dit que, lors de fortes pluies, il se produisait un gros bouillonnement au centre du puits.