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L'église inachevée Traditional Geocache

Hidden : 2/11/2019
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


Bienvenue dans le quartier pittoresque de Saint-Aubin, fier de son âme de village dans la ville. Tout autour de la rue de la Colombette, encerclé par le boulevard Lazare-Carnot, le canal du Midi, et la Halle aux Grains, le quartier reste attaché à son identité populaire et à son ambiance cosmopolite et chaleureuse. Chaque dimanche le marché Saint-Aubin, autour de l’église, propose ses étals de produits gastronomiques et de fleurs. La rue de la Colombette, bordée de cafés, de librairies, de restaurants, aussi bien exotiques que régionaux, a la particularité tout comme Montmartre à Paris d’être une « commune libre » : créée à la Libération, elle fait partie des quarante-quatre communes libres de France dont le but est de préserver le patrimoine architectural, les traditions et le folklore d’un quartier. La « commune libre » de la Colombette » a donc son maire et son garde-champêtre (fonctions toutefois symboliques) et elle fête chaque automne depuis 1945 l’accession à son statut.

Comment ne pas mentionner l’église de Saint-Aubin lorsqu’on se situe dans la quartier éponyme ?

 

L’église massive de Saint-Aubin – 100 mètres de long sur 32 mètres de large –, à l’allure de basilique, a été construite entre 1847 et 1856 sur un ancien cimetière. Sa particularité réside dans le fait qu’elle n’a jamais été terminée. L’église inachevée, sans clocher, fut construite par l’architecte Jean-Marie-Thérèse-Auguste Delort, dans un style qui marie arts gothique, roman et byzantin. C’est le plus gros chantier religieux du XIXe siècle à Toulouse. Elle ouvre ses portes dès 1853.

Cette église est mise en œuvre à la suite de l’organisation d’un concours anonyme. Malgré la participation du célèbre Henri Labrouste, ce concours est un échec, voire un triple échec. Trente-deux projets arrivent à la mairie de Toulouse en juillet 1844. Ils sont exposés deux dimanches à la vue du public, ce qui permet aux journalistes et aux autres critiques de mener une campagne d’opinions. La plupart des projets sont soit trop chers, soit trop compliqués à réaliser ou entachés de graves fautes. Ils sont alors renvoyés à leurs expéditeurs. Seulement sept projets ont été retenus. Et c’est celui de Jean-Marie-Thérèse-Auguste Delort qui est accepté.

L’église étant construite sur un ancien vaste cimetière, l’architecte a dû préserver une église souterraine. Le cimetière présent à cet endroit, effectif de 1780 à 1840, et commun aux paroisses de de Saint-Étienne, de Saint-Sernin, de Notre-Dame-du-Taur et de Saint-Michel, a été désaffecté au profit de celui de Terre-Cabade. L’église est financée par la municipalité qui n’accorde que 400 000 francs pour la réaliser. Le conseil municipal n’en octroie que 25% (soit 100 000 francs). Avec le peu d’argent qu’a reçu l’architecte, il n’a jamais pu finir son œuvre. La première pierre fut consacrée le 4 mars 1847. Dans la même année, malgré ses murs aveugles et son toit provisoire l’édifice fut donné au culte. En 1929, la somme des rénovations pour essayer de le finir s’élevait à 900 000 francs, même s’il manquait toujours à cette époque les voûtes, la façade, le clocher et tout le décor. Sa construction repose donc sur un soubassement formé par les cryptes et se compose d’une nef centrale et de deux collatéraux où sont aménagés les diverses chapelles. Sur la façade d’entrée, une statue représentant Saint-Aubin, évêque d’Angers du VIe siècle, accueille les fidèles. Parfois, le dimanche, l’église est prêtée au culte orthodoxe. Cette église, qui, au départ, devait être un grand projet, a finalement été beaucoup simplifiée au grand désespoir de M. Delort. La vision que l’on a dès l’entrée des voûtes de la nef inachevée est très parlante.

Après-guerre, l’état de délabrement de la façade, de la coupole et des cryptes (utilisées par les Allemands sous l’Occupation comme hôpital et dépôt d’armes avant d’être endommagées à leur départ) incite le Père Gaudilière, curé de Saint-Aubin à cette époque, à alerter les autorités. Avec les vicaires et les paroissiens, il n’hésite pas à prendre pelles et pioches. À sa suite, une « Association des Amis de Saint-Aubin » est créée sous le patronage de Monseigneur Garonne, l’archevêque de Toulouse et de Louis Bazerque, le maire de la ville, afin de contribuer aux travaux de consolidation. En 1963, on consacre un nouvel autel majeur et on restaure dans le transept nord l’orgue, avant, dans les années 1980, d’aménager la chapelle du Saint-Sacrement et de mettre en place dans le chœur un nouveau Christ en majesté en terre cuite polychrome.

(source Wikipédia et Actu.fr)

 

Inutile de vous le préciser : n’hésitez pas à rentrer, tout en respectant la quiétude des lieux !

Je ne peux également pas vous conseiller d’y aller un dimanche, d’un point de vue discrétion au regard du Géocaching, mais ce serait tout de même bien dommage de manquer l’ambiance du marché de Saint-Aubin.

 

Afin d'assurer la pérennité de cette cache, replacez-la bien où vous l'avez trouvée et comme vous l'avez trouvée, le système est fragile, et surtout, restez discret, surtout les dimanches, jours de marché. Bon Géocaching !

Additional Hints (Decrypt)

NGGRAGVBA ! Pr a’rfg cnf pr dhr ibhf peblrm... Rg chvf, qr gbhgr znavèer, çn a'n evra à snver vpv.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)