Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
En forme de lotus
A la mi-septembre 2017, un institut de spa et de bien-être corporel s’est installé à l’angle du boulevard d’Oradour-sur-Glane et de la rue Joseph Métayer A la demande des responsables, le graffeur Kaz est intervenu en mois 2018 pour y décorer la devanture. La fresque qu’il a réalisée sur l’angle a pour thème la nature qu’il affectionne et est librement inspiré du logo de l’établissement. Les couleurs employées sont majoritairement le bleu, le vert et le rose. Côté boulevard d’Oradour-sur-Glane, une frise orne le bas de la devanture. Côté rue Métayer, à droite de la vitrine, une cascade s’écoule derrière une grosse fleur rose de lotus.
Kaz
Kaz, le blaze de Mickaël Olivet, est depuis une vingtaine d’années l’un des incontournables graffeurs du street art du pays de Lorient. Il intervient souvent en collaboration avec son ami Ezra, l’alias de François Kernen, comme ce fut le cas pour la jungle post-apocalyptique qui orne l’ancienne fourrière municipale du port de pêche à proximité de la rue Florian Laporte à Lorient. Il exécute également des commandes privées comme au numéro 58 de la rue Duliscouët.
Soyez très discret !