L'ensemble de ces bâtiments est aujourd'hui propriété privée. La cache se trouve au niveau du muret à droite.
Au Moyen Âge, les moines de Nouaillé font édifier un prieuré à Availles, à 2 km de l'abbaye. Le nom d'Availles proviendrait peut-être du mot val, vallée du ruisseau, à côté duquel le prieuré est édifié.
Il subsiste aujourd'hui une petite chapelle, un portail et un bâtiment conventuel dont on ne peut voir que les extérieurs. Si l'existence de cette chapelle est attestée dès 1119, la mention de prieuré apparaît en 1257. Le prieuré connaît une certaine prospérité du XIIe au XVIe siècle avec des pèlerinages durant la fête des Rogations ; puis il tombe dans l'abandon et cesse d'exister en tant que prieuré à partir de 1602.
La chapelle est classée en 1943. Elle porte encore des traces de peintures sur la voûte et les murs du choeur. Dans la nef, des chapiteaux sont décorés de feuillages, de rangs de perles et des vestiges peints sont encore visibles sur le mur nord.
Du côté nord, un bâtiment subsiste auquel René Crozet attribue la fonction de bâtiment conventuel. Sa taille permet d'imaginer des dortoirs au premier étage et, au rez-de-chaussée, une salle capitulaire (aujourd'hui restaurée) ainsi qu'une sacristie communiquant chaque la chapelle.
Un portail en style gothique flamboyant, permettant d'accéder à la cour du prieuré, est édifié au XVe siècle par Raoul Du Fou, abbé commendataire de l'abbaye. Il date d'ailleurs de la même époque que la mise en valeur du logis abbitial de Nouaillé. Son décor de fleurons et de choux frisés comporte des écussons couronnés ainsi que les armoiries de Raoul Du Fou. Ce portail est classé en 1924.
