Cette série de 12 caches s’inscrit dans le cadre du « Challenge Me 2019 » de Jalapéno (GC80Z1J). Le défi nous est lancé par le diabolique Diabolito et consiste à publier en 2019 une cache par mois…
De fait, même si elles formeront à terme une série cohérente, elles sortiront au compte-gouttes…
Cette série va faire le lien entre deux activités dans lesquelles nous avons plaisir à nous investir. Le géocaching, bien sûr, mais aussi la défense de l’environnement. Nous allons nous appuyer sur un travail extraordinaire réalisé par notre ami Christian Torcheux (groupe énergie de la Vallée du Gapeau en transition) qui a consisté à inventorier toutes les traces de la belle histoire du Gapeau et de l’homme (moulins, barrages, canaux, turbines…). Le but de cette étude est de chercher des opportunités pour utiliser le fleuve afin de développer des énergies alternatives. En route pour cette immersion dans toutes ces richesses patrimoniales…
Pour chaque cache nous donnerons la parole à Christian pour qu’il nous en dise un peu plus sur l’histoire du lieu.
Le mot de Christian
«Hauteur 1.50m
Le barrage des Piquets ou de la Ferrage des Senes
Il s'’appelait « l’écluse de l’Évêque » mais en en septembre 1712, il fut emporté par une crue.
Les arrosants du barrage votent alors une imposition de 1500 livres pour payer les travaux de réfection en fascines.
Une grande quantité d’eau passait à travers la terre et les graviers amoncelés contre la digue. Non-comptant de ces infiltrations naturelles, les arrosants des écluses inférieures s’efforçaient, en temps de sécheresse, de diminuer le volume d’eau entrant dans le canal de la Ferrage, en crevant l’écluse, à l’aide de perches, de longs bâtons. Les arrosants de la Ferrage bouchaient aussitôt ces brèches à l’aide de branchages et avec de la terre glaise, avec de l’argile, moins perméable que la terre sablonneuse mêlée de gravier, qui constitue le lit du Gapeau. Pour mettre fin à ce conflit, aux disputes et aux violences qui s’ensuivaient, on proposa aux syndicats intéressés de faire mesurer par experts le volume d’eau qui devait normalement passer à travers le barrage en fascines et, la constatation faite, construire une écluse en maçonnerie disposée de façon à donner à chaque partie la quantité d’eau qui devait lui revenir.
Ces propositions ayant été acceptées, des experts furent nommés, qui constatèrent que les 4/5ème de l’eau retenue par le barrage filtraient à travers la digue. Un cinquième seulement entrait dans le canal de la Ferrage. Par condescendance, les arrosants inférieurs consentirent à porter aux 22/100es la part à attribuer au syndicat de la Ferrage. Un arrêté du préfet du Var, du 11 décembre 1879, consacra cet accord.
Ces histoires sont intéressantes car elles montrent l’extrême importance de l’eau dans l’économie locale.
Ce barrage de la Ferrage, construit en piquets et fascines, treillage de branches de châtaignier, a été reconstruit en pierres et il permet l’irrigation de plusieurs quartiers au nord et au midi de Solliès-Pont. »
Attention ! Après travaux d'aménagement il y a de nouvelles contraintes sur ce site.
