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Château du Diable # 3 : Nord-ouest parc Traditional Geocache

Hidden : 1/5/2019
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Pendreff : Caudan en Lanester


Il existe une portion du territoire de la commune de Caudan qui est isolée entre la voie rapide et le Scorff, enclavée dans l’agglomération lanestérienne. Sur ce promontoire boisé se situe le village de Pendreff. Au bord du Scorff, existe une ancienne carrière. Au sud du village se trouve un parc ceint de hauts murs en pierres. Voici la description qu’en donne en 1857 un historien local, le docteur Fouquet : « sur un charmant coteau des bords du Scorff, nommé Mané-penn-enn-Drainfve (en français, Pointe de la trêve ou frairie), s’élève une petite maison coquettement blanche qui n’est que d’hier, et un manoir du XVIIe siècle qui domine un des plus jolis points de vue de la contrée ». Ce manoir, c’est le château du Diable.



Une pareille appellation a de quoi faire frémir et ne devrait pas encourager les éventuels visiteurs. Pourtant, l’histoire de ce domaine n’est pas sulfureuse, malgré l’écho d’une légende vivace attachée au lieu. Le château dit du Diable, aujourd'hui disparu, fut édifié au 18e siècle. En juillet 1937, la propriétaire, madame Herpin, vend le domaine au lycée de garçons Dupuy-de-Lôme afin que les élèves pensionnaires viennent s'y promener lors des sorties hebdomadaires. Il est partiellement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale par des bombardements américains. Les dépendances subsistantes sont tombées en ruines après 1975.


Le plan cadastral de 1818 montre un plan en équerre, le château orienté au sud étant prolongé par des dépendances en retour. Le château comprenait deux niveaux principaux. Quatre pièces occupaient le rez-de-chaussée et cinq chambres se situaient à l'étage. Le comble couvert d’un toit en ardoises était à usage de grenier.




Les légendes


Il existe plusieurs interprétations à l'appellation « château du Diable ». La première de ces légendes raconte l’aventure de la fille du passeur du bac de Kerentrech-Caudan, Pierre Nivanec qui vivait ici. « Un soir de grand vent il donna l'asile à un mystérieux cavalier noir vêtu d'un pourpoint rouge qui en profita pour enlever sa fille unique Suzanne. Le cavalier était Satan en personne. Kidnappée, la jeune demoiselle se mit à prier, supplia son ravisseur de lui laisser la vie sauve, ce qu'il fit et la laissa rejoindre son domicile. C'est du moins ce qu'elle raconta à son père. »


La seconde veut que l’édifice devait son appellation au propriétaire, un marchand dont la fortune rapide et suspecte l'avait apparenté au diable dans la conscience populaire. Voici ce que rapporte la tradition. « Un modeste marchand d’Hennebont, assez bien dans ses affaires, avait, dans les premières années du XVIIe siècle, acquis le Mané-penn-enn-Drainfve et une pauvre ferme dont les champs et les landes étalaient au soleil leurs épis et leurs ajoncs, là même où depuis la Compagnie des Indes a creusé son port, établi ses magasins, là où Lorient a formé son arsenal, élevé ses maisons et dressé ses remparts. »


La vente à prix excessif de ses pauvres champs et de ses landes incultes, fit du modeste marchand d’Hennebont le plus opulent des propriétaires du pays, et comme alors on arrivait à tout par la fortune, il pourvut ses filles de nobles époux et ses fils des emplois les plus élevés de la magistrature, de l’armée, de l’Église. Quant à lui, devenu seigneur, il bâtit sur sa terre noble de Mané-penn-enn-Drainfve le manoir qui, de nos jours, n’est plus qu’une maison de ferme. »


Le seigneur vendu au démon par la légende, c’est le descendant du marchand d’Hennebont, enrichi et anobli, et le Satan rémunérateur du pacte, c’est la Compagnie des Indes.



Les Dondel de Pendreff


« Ce site fut le siège de la seigneurie de Pendreff. En 1427, c'est un Jehan Thomelin, on dit aussi Toumelin, qui en est le propriétaire. Puis ce sera la famille Guymarho qui vendra le domaine à la famille Dondel en 1608, négociant-affrêteur, venue d'Anjou qui, demeurant à Hennebont, en fait sa résidence secondaire et fait construire des longères au village de Pendreff, en 1660. Un cousin des Dondel, Thomas de La Pierre, acquiert le domaine en 1697. Leurs héritiers se succéderont ensuite sur le site jusqu'au XIXe siècle », indique Claude Le Colleter, du groupe Histoire et patrimoine de Lanester.


La dynastie Dondel, originaire du Maine, commence avec Yves qui, au début du 17ème siècle, a fondé à Hennebont une maison d’armements et de fournitures maritimes qui très vite va prospérer. Le fils Guillaume, qui se maria trois fois, et le petit-fils François continuèrent ce commerce avec la même réussite.


L’acquisition de ce domaine permit aux membres de la famille Dondel de se parer du titre de « sieur de Pendreff ». Le nouveau seigneur a enrichi rapidement les membres de sa famille. Ces derniers ont trouvé rapidement emploi dans la magistrature, l'église et l'armée, provoquant, de par leur opportunisme en matière d'économie, une profonde jalousie des riverains et des seigneurs locaux, qui investissaient plus dans des domaines fonciers que dans le négoce.


Thomas Dondel, sieur de Brangolo, le frère consanguin de François, né du troisième mariage de leur père Guillaume, qui était pour le moins aussi riche que lui, ayant été receveur des fouages, achètera « les terres vaines et vagues » du Faouédic à la mi-juillet 1667 sur lesquelles la compagnie des Indes avait commencé à s’implanter un an plus tôt.



Le parc botanique


Utilisé par la ville de Lanester jusqu’en 1984, ce site fut un lieu de promenade très prisé des riverains et a été le théâtre de nombreuses manifestations culturelles et sportives. Le parc arboré de cet espace de plus de 6 hectares est depuis 1999 la propriété du conseil général qui a fait remonter les murs de clôture, aménagé un parcours botanique et laissé le parc ouvert au public de façon libre et continue. Des petits panonceaux en bois présentent quelques-unes des espèces d’arbres qui y croissent tels des chênes, hêtres et châtaigniers, mais également des séquoias, des cèdres, des pins de Monterey. Quelques arbres de belles dimensions donnent une idée de ce que fut ce parc avant la tempête de 1987 qui détruisit les trois quarts du boisement.


Le circuit


En ce lieu, je vous propose un circuit de 7 caches traditionnelles et une cache mystère. Elles n’offrent pas de difficulté technique particulière. Toutefois, la nature du terrain peut rendre leur accès difficile. En effet, les caches ont été placées sur trois sites différents : le parc botanique (espace public), la carrière (espace privée) et le village. Chacun est accessible par un itinéraire particulier



Soyez discret !


Additional Hints (Decrypt)

Pbva

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)