Église Saint-Étienne. De l’église archipresbytérale de Amberaco, Ambelaco, 1273, donné à Saint-Amant-de-Boixe avant 1020-1030 par les comtes d’Angoulême, il ne subsiste rien. L’église actuelle, de la fin du XIIe s., a beaucoup souffert. Les voûtes, le clocher, une grande part de la façade, tombèrent en janvier 1721 et les murs ne furent sommairement relevés qu’en 1728-1730. Le clocher, transféré au nord-ouest, fut achevé en 1744. On a établi des voûtes de briques en 1891.
L’église subsistante (29 m de long), très malmenée par le temps, comprend une nef unique de trois travées, une travée carrée portant jadis une coupole sous le clocher disparu, suivie d’une abside en hémicycle. L’abside est éclairée par cinq baies ébrasées vers le dedans et encadrées de colonnettes à chapiteaux, nus pour la plupart, les deux qui sont sculptés étant d’une facture très médiocre. Les grosses colonnes sur dosseret, formant les piles orientales de l’ancienne travée sous clocher, ont des chapiteaux nus avec de frustes volutes d’angle. La nef unique, voûtée sous berceau de brique, dont le mur nord forme avec celui du chœur un angle obtus marqué, prolonge l’édifice vers l’ouest. Elle est élargie par un ressaut du seul côté sud. Le gouttereau méridional a été remonté.
L’édifice possède des fonts baptismaux formés d’une vasque moulurée sur trois colonnettes ainsi que des moules à hosties en fer du XIVe siècle.