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Lavoir de l'Aubette à Longuesse #Lavoirs95 Traditional Geocache

Hidden : 11/15/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Architectures du quotidien tombées en désuétude à partir des années 1950, les lavoirs font aujourd’hui l’objet d’une réappropriation patrimoniale collective. 

UN ESSOR AU DÉBUT DU XIXE SIÈCLE

Les femmes n’ont pas toujours bénéficié de ces installations pour faire la lessive. La plupart du temps, elles travaillaient sur les berges des cours d’eau. Ce n’est qu’à partir des années 1820-1830 qu’une véritable politique de construction de lavoirs a été menée.

La loi du 3 Février 1851 vote un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs.

Sous-préfets et maires s’ingénièrent à multiplier ces équipements dans les villes, puis les gros bourgs, et enfin les villages. 

DES ARCHITECTURES DIFFÉRENTES 

Parmi les lavoirs recensés dans le Val d’Oise, trois types d’architecture se dégagent : les lavoirs  de source, les lavoirs alimentés par un bief de dérivation et ceux aménagés sur un cours d’eau. Les deux premiers types se composent le plus souvent d’un ou plusieurs bassins, en maçonnerie, munis de vannes destinées à l’entrée et à l’évacuation de l’eau. Ces bassins sont entourés d’une aire pavée et de rebords formés par des dalles de pierre inclinées légèrement vers l’eau. Une toiture est généralement construite pour protéger les lavandières du soleil ou de la pluie. Les plus confortables sont fermés sur un ou plusieurs côtés. Certains lavoirs sont remarquables par leur forme « en atrium », c’est-à-dire entièrement clos de murs de pierre. Les lavoirs  installés le long des cours d’eau sont souvent plus simples, avec des pierres à laver installées sur la berge, couvertes d’un appentis de tuile mécanique. Certains comportent de  petites constructions, essentiellement réalisées en charpente, dont le plancher, mobile, suit les variations des eaux.

Les lavoirs pouvaient aussi faire partie d’un ensemble hydraulique plus large : rationalisant les aménagements, et par là leurs dépenses, les pouvoirs publics  y accolaient le plus souvent une fontaine ou un abreuvoir.

DU BON USAGE DU LAVOIR

Le lavoir était surtout utilisé pour rincer le linge. Se tenant deux à trois fois par an, au printemps et à l’automne, cette activité était perçue, à la campagne, comme une fête par l’entraide qu’elle suscitait entre voisins. C’était aussi un lieu de sociabilité féminine, duquel les hommes étaient exclus. On y retrouvait les mères de famille ainsi que les blanchisseuses engagées par des personnes plus aisées.

Tout commençait donc avec la lessive, dite aussi « buée » ou « buie », celle où l’on sortait le « gros linge » (draps, torchons, chemises de travail, etc.).  Elle se faisait au cuveau avec plusieurs opérations de trempage et de frottage. Le rinçage se déroulait, dans un dernier temps, au lavoir. Les femmes y retrouvaient leurs instruments comme l’auget, sorte de caissette en bois tapissée de paille ou d’un coussin, ou le battoir, avec lequel on frappait le linge pour en extraire les dernières traces de savon.

Longtemps livrés à eux-mêmes, les lavoirs font aujourd’hui l’objet de restauration et de valorisation. Ils témoignent d’un passé où le quotidien féminin était rythmé de rires et d’amitiés, mais aussi, et surtout, de peines et de sueurs. 

Cécile Lestienne, Service des Archives communales et de l'inventaire du Patrimoine
Archives départementales du Val-d'Oise

Le lavoir se trouve rue de l'Aubette à Longuesse.

N'oubliez pas vos bottes!

Additional Hints (Decrypt)

Cerarm qrf obggrf. Ra unhg

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)