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CEUX DE 14 - Le Chemin des Dames Traditional Geocache

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Brezelour: N'étant plus dans le secteur et ne pouvant donc plus assurer une maintenance régulière, j'archive cette cache et je laisse la place, avec grand plaisir, à d'autres poseurs !
Bon geocaching à tous et toutes !

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Hidden : 10/16/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


LE CHEMIN DES DAMES

 

« Honneur à nos grands morts (…) Grâce à eux, la France, hier soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de l’humanité, sera toujours soldat de l’idéal » Georges CLEMENCEAU / Discours à la chambre des députés le 11 novembre 1918

 

 

Le 16 avril 1917, à six heures du matin, il pleut, il neige, il fait froid. C'est un sombre tableau de bataille, à l'image de l'hiver qui vient de s'écouler. Selon les plans du général Nivelle, commandant en chef des armées françaises depuis quelques mois, les poilus doivent progresser de cent mètres toutes les trois minutes sur le Chemin des Dames pour en déloger les troupes allemandes. Obus et mitrailleuses ripostent violemment : l'offensive est un échec.

Le Chemin des Dames doit son nom à deux filles de Louis XV
qui l'empruntaient pour se rendre au château de la Bove. C'est une route d'une trentaine de kilomètres, située au sud de Laon, dans le département de l'Aisne. C'est aussi un point stratégique, une ligne de crête entre deux vallées, celles de l'Aisne et de l'Ailette. Les troupes allemandes tiennent ces hauteurs dès septembre 1914 : le Chemin des Dames a connu plusieurs batailles.



Alors que les soldats allemands occupent le village de Craonne et le plateau de Californie qui le surplombe, les Français veulent les en chasser. Cette bataille, connue aussi sous le nom d'"offensive Nivelle", s'inscrit dans un ensemble d'engagements armés beaucoup plus vaste.

Pour l'offensive du 16 avril, un million d'hommes et 6 000 canons sont mobilisés. Des chars d'assaut devaient, dans un premier temps, affaiblir les défenses allemandes. Sans succès. Les pertes sont considérables. L'attaque a été imaginée des mois plus tôt, à la fin de l'année 1916, par le commandant en chef des armées, le général Robert Nivelle. Il a promis une "rupture" décisive, qui durerait tout au plus 48 heures. L'assaut ne s'achèvera que neuf jours plus tard, le 25 avril. Près de 30 000 soldats français seront tombés, dont plus de 8000 tirailleurs sénégalais. Craonne est libérée, mais pas le plateau. L'offensive reprend le 4 mai pour en déloger les troupes ennemies. Les soldats progressent lentement, c'est un nouveau bain de sang.



Le 25 juin, la caverne du Dragon est reprise aux Allemands. Cette ancienne carrière de pierres, exploitée dès le XVIe siècle, doit son nom aux combats qu'elle a parfois abrités. Située sous le Chemin des Dames, elle a été tour à tour occupée par les Français, les Allemands, et parfois même les deux à la fois. D'autres combats suivront encore au Chemin des Dames, jusqu'en mai 1918. Le village de Craonne a, lui, été détruit pendant les combats. Il n'a pas été reconstruit. Un arboretum le remplace aujourd'hui. Son relief est composé de trous et de bosses : trous d'obus et restes des maisons qui se sont affaissées sur elles-mêmes.

Robert Nivelle sera remplacé en mai 1917 par Philippe Pétain, fort de sa victoire à Verdun.

Les témoignages de soldats avant l'attaque sont généralement positifs. Ils attendent de rentrer chez eux, ce doit être un assaut décisif. La "Lettre du Chemin des Dames" reproduit le témoignage du soldat Charles Auguste Bordinat : "Malgré la fatigue et la nuit blanche durant laquelle nous avions appris que l’heure de l’attaque était six heures, tout le monde était prêt et, quelques minutes avant, les cœurs se gonflent, nous raidissent de courage en nous disant peut-être sera-t-il la dernière fois. Milles pensées vous reviennent en ces douloureux moments, on pense à la famille et c’est dans ces rêveries que juste à six heures nous bondissons hors de nos tranchées comme des enragés afin de nous soustraire aux tirs de barrage ennemi car quel est celui qui ne connaît pas ce danger meurtrier en le traversant."

 

 

Mais à force d'échecs, les troupes refusent de remonter au front. Ce sont les "mutineries". Le 27 mai, c'est le 18e régiment d'infanterie de Pau qui refuse de monter au front.

Une fois devenu chef d'état-major à la place de Robert Nivelle, Philippe Pétain améliore certaines conditions de vie des soldats : augmentation du temps de repos et des temps de rotation vers le front. Des "mutins" seront cependant "fusillés pour l'exemple". En tout, plus de 600 soldats ont été condamnés à mort durant la Grande Guerre.

Additional Hints (Decrypt)

Pnpur nvznagér qreevèer yn tyvffvèer qr féphevgé.Yn pnpur snvgr "znvfba" z'n cevf qh grzcf qnaf fn snoevpngvba, zrepv q'ninapr q'l snver nggragvba !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)