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Sur les traces de la Cie Stéphane #6 Sous la tente Traditional Geocache

Hidden : 8/30/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:


Sur les traces de Cie Stéphane

Je vous propose de suivre le parcours de la compagnie Stéphane , groupe de résistance FFI, avec une série de caches qui va vous emmener sur ses théâtres d’opérations, de sa création et tout au long de sa poursuite de l’ennemi au fin fond de la Maurienne.

#5 Sous la tente.

Le mardi 28 mars 1944 est une date importante. En effet, à partir de ce jour, les Stéphane vont devenir des nomades en abandonnant, définitivement l’abri des Vieux Haberts pour vivre sous la tente : s’installant en pleine forêt dans des camps extrêmement mobiles, et restant rarement plus de quatre ou cinq jours au même endroit. Cela devient possible grâce à la rapide fonte des neiges qui libère par endroits des plaques de sol totalement dégagées. Ils ont reçu, depuis quelque temps, des toiles de tente de l'armée. Il s'agit d’un carré de tissu d'un mètre cinquante de côté environ, percé en son centre d’une fente fermée par simple boutonnage. En déplacement, cette toile s'utilise comme un poncho, en passant la tête dans l'ouverture centrale. Mais on peut boutonner ces toiles ensemble pour obtenir une tente de plus grande dimension

Stéphane, promu capitaine (grade homologué par Londres), pose les principes de son action :

  • Extrême mobilité de façon à échapper à la traque de l'adversaire : "la sueur épargne le sang".
  • Entraînement au tir poussé au maximum, avec pour mot d'ordre : "une balle, un homme".
  • Economie drastique des munitions.
  • Eviter les localités, tant pour le stationnement que pour les opérations. Le but est tout à la fois d'éviter les dénonciations et les représailles sur les civils.

La compagnie Stéphane s’étoffe maintenant rapidement. Ce sont des jeunes de la vallée du Grésivaudan, paysans ou étudiants, attirés par la réputation de ce maquis, mais aussi des Yougoslaves, transfuges de la Wehrmacht, où ils ont été incorporés de force, ou encore des hommes d’autres maquis et enfin des membres du groupe Jeunesse et Montagne.

Ils sont désormais organisés en groupe de 14 à 17 hommes, chaque groupe étant sous l'autorité d'un chef de groupe. C’est une unité de combat totalement autonome : à charge pour le chef de groupe d’exécuter la mission qui lui est confiée, en toute liberté d'action et sous son entière responsabilité. Il doit en revanche rendre compte dès la mission accomplie. Chaque groupe est divisé en deux patrouilles, chacune d'elles a une puissance de feu équivalente : c'est-à-dire au moins un FM ou une MG, l'éclaireur de pointe a souvent une mitraillette, les autres un fusil ; un camp pour chaque groupe. Ils se dispersent souvent (pour l’instant en manœuvre, mais plus tard en opération), et il faut qu’ils puissent rejoindre le gros de la compagnie. Les agents de liaisons ont de ce fait un travail compliqué ; de même, les corvées de ravitaillement imposeront la création de plusieurs dépôts de vivres le long de la forêt de Belledonne. Les camps sont toujours bien gardés, de jour comme de nuit : sentinelles à proximité immédiate, et d’autres postées en observation sur routes et chemins. Stéphane testait souvent le système de garde quand il revenait de liaison la nuit, jusqu’à attaquer les sentinelles ! Gare si jamais, il parvenait à déjouer leur vigilance ! Ils avaient alors droit à une belle engueulade. Même punition quand il s’invite pour déjeuner dans un groupe : malheur si un feu fume ! Le camp est alors évacué et déplacé à plus d’une heure de marche.

L’entraînement est poussé à l’extrême : manœuvre d’attaque de groupe entre eux, les défenseurs n’étant pas prévenus; exercice de tir à balle réelle, les hommes apprenant à avancer sans se montrer et le cas échéant, font connaissance avec le bruit des balles ricochant ou sifflant au-dessus d’eux ; et toujours et encore les alertes « en armes » et « départs » (voir Maquis Palace).

A suivre : #7 Les Domènois.

Ouvrages de référence :

  • Ma résistance dans la compagnie Stéphane de Jacques Maréchaux dit cousin
  • « Stéphane » le capitaine à l’étoile verte de Paul Dreyfus.

Vous cherchez une boite de type régular.

Additional Hints (Decrypt)

Fbhf ha crgvg ebpure pbhireg qr zbhffr, ibve fcbvyre

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)