Cette cache mystère est un prélude à l'évent GéoBresse qui se déroulera le 15 septembre à quelques kilomètres de là. C'est aussi une cache de ma petite série sur les contes ét légendes de Bourgogne Franche-Comté.
Bien sur il n'y a pas de boite aux coordonnées de la page, et pour découvrir le véritable emplacement de la cache, il vous faudra résoudre cette petite énigme.
Au XIXe siècle, le diable est dans de nombreux esprits. Il hante villages, petits hameaux et même clochers4 (celui de Mervans en sait quelque chose). Il existe maintes histoires et légendes14 se rapportant à ce personnage si mystique. Mais ce qui est arrivé à Baudrières1 est digne des plus grands thrillers fantastiques…
L'affaire se déroule au hammeau de Saugy2, au cours de l'hiver 1879-1880. Dans l'écurie de la ferme Mazué5, dorment paisiblement deux domestiques3. En pleine nuit, ils sont réveillés par des bruits inquiétants : des coups répétés, sourds et des grattements12 sur le plancher du fenil au dessus d'eux. Ils alertent leurs patrons qui eux aussi prennent peur. Les nuits suivantes, les bruits se renouvellent et s'intensifient. Des lumières apparaissent, des étincelles9 même ! Au village, la rumeur se répand : le diable hante la ferme Mazue.
Une femme de la ferme décide alors de faire bouillir des clous10 dans une marmite8. Le premier curieux de connaître la contenance du récipient serait catalogué comme le diable. C’est ce qui arrive à un jeune du village, chassé à coups de balai… Mais les ennuis continuent pour qui a la témérité de dormir dans le lit de la ferme. Parfois même, les draps se soulèvent, les occupants sont frappés par une main invisible et expulsés de leur couche.
Les phénomènes n'ont lieu que la nuit, et dès que l'on cherche à se rendre compte de leur origine, tout rentre dans l'ordre. Il est d'ailleurs difficile d'aller fouiller dans la paille et le foin au dessus de l'écurie, avec les lampes à huille... Plusieurs semaines après le premier incident, le diable13 s’installe également dans la maison principale, renversant à plusieurs reprises la marmite de gaude7 (le sacrilège !), brisant la vaisselle et électrisant le manche des outils en fer.
Chaque jour qui passe amène la même question : où le malin8 s’acharnera-t-il et contre qui ?
Que se passait-il donc dans la Ferme6 tenue par le Sieur Mazué ? Les évènements se prolongèrent tout l'hiver. Plusieurs personnages plus loquaces les uns que les autres se proposèrent de libérer le village du malin, sans succès.
La gendarmerie11, qui ne croyait en aucun cas à cette histoire de diable, décida de se rendre au sein de la ferme, et de remuer le foin avec des sabres. Du sang fut retrouvé, vraisemblablement celui d'un malfaiteur, caché dans le grenier pour maltraiter les dormeurs. Les manifestations diaboliques se firent alors plus espacées, puis bientot, tout cessa.
On raconte qu'un des enfants d'une famille nomade décédà du téthanos à l'hôpital de Chalon quelques semaines après la venue de la gendarmerie. Il fit un couplable posthume idéal. Ce dernier aurait souhaité se venger des propriétaires qui n’avaient pu héberger sa famille à l'approche de l'hiver, comme le bail obligeait le fermier...
Voici la version officielle, mais invérifiable du diable de Saugy !
La boite est dissimulée en :
N 46°39.[S-G][L-U][D-B] - E 5°00.[A-I][I-G][G-Y]
Pour cela vous devrez trouver les fréquences des lettres D I A B L E et S A U G Y
