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JUS-JUS Traditional Geocache

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kiliochris: Archivée ce jour pour raison de santé

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Hidden : 6/8/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Petit clin d'œil à la Djobina, Juju pour les intimes qui demeure pas loin....

Lunel (en occitan : Lunèl, version provençale Lunèu) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont les Lunellois et les habitants natifs de la ville sont appelés Pescalunes, littéralement les Pêcheurs de Lune en occitan. Ce nom est associé à une "chanson des gens de Lunel " et également à un poème d'Antoine Roux (1842-1915). Cette histoire remonte au temps où l'on pouvait prendre une barque et se diriger vers le Grau-du-Roi par la voie fluviale ou vers le port de Sète en rejoignant le littoral. Deux légendes cohabitent, l'une historique, l'autre classique.

L'anguille aimant chasser dans l'obscurité des nuits sans lune, les pêcheurs ne la pêchent que lors des nuits les plus sombres. Comme l'astre nocturne se faisait de plus en plus discret on en déduisit que les gens des marais l'avaient tout simplement pêchée. Ainsi naquit la légende des pêcheurs de lune, ce qui en occitan donne les « Pescalunes ». Ninon et Albin s'aimaient malgré le désaccord de leurs parents ; le couple raconta qu'il avait vu la lune. Au milieu de l'eau lors de leur promenade, on confectionna une canne à pêcher qui comportait un grand panier d'osier, mais la Lune ne put être récupérée. Alors le rabbin touché par Albin lui donna la solution pour ramener la lune au-dessus de Lunel, Ninon devait devenir sa fiancée.

Comme toute ville installée dans une région qui fut marécageuse, il est difficile de dater avec précision la naissance de Lunel[1]. La légende veut qu'elle ait été fondée en 68 par un groupe de juifs originaires de Jéricho. En 2001, 2003 et 2006, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir un établissement agricole gallo-romain au Mas de Fourques, très probablement à l'origine une " villa ", si l'on considère la proximité de la via Domitia et du site romain d'Ambrussum. La fouille a en outre révélé l’existence d’un four de potier du début du IIe siècle avant notre ère[2].

 
Sceau de Raymond Gaucelin de Lunel, 1242, publié par Tassin, bibliothèque Carnegie (Reims).

En 888, Lunel est érigée en baronnie regroupant treize villages. Au seuil de l'an 1000, elle appartient à Bernard d'Anduze, baron de Sauve, qui cède la seigneurie à la famille des Gaucelm d'où est issu Saint Gérard[3] natif de Lunel qui ira vivre en ermite au Pont du Gard.

Lunel a été un important centre philosophique juif au Moyen Âge : elle a été surnommée « la petite Jérusalem médiévale »[4]. Son école de médecine qui était aussi très réputée serait à l'origine de la Faculté de médecine de Montpellier et de son jardin botanique utile à la pharmacopée médiévale.

On situe ce quartier juif à la périphérie de l'actuel hôtel de Bernis, près des anciens remparts, mais il ne reste presque aucune trace attestée de cette présence dans la ville. Un sceau de Louis XI atteste le privilège royal accordé à Lunel de faire le commerce du sel.

 
Vue de Lunel. Gravure par Tassin, 1634.

En 1622, Lunel est assiégée par l’armée royale, car protestante. En 1632, à la suite de la paix d'Alès, les fortifications sont démantelées.

XVIIIe et XIXe siècle

Un siècle plus tard, en 1728, s'achèvent les travaux d'un canal et d'un port reliant Lunel à la côte. Cet ouvrage, utilisé pendant près de deux siècles pour le transport du vin et du sel, en particulier. Il est en partie comblé dans un souci prophylactique en 1941 puis tout à fait en 1972, victime notamment de la concurrence des transports ferroviaires et routiers.

Sous la Révolution française, Lunel est un centre d'échanges et de communication très important, le deuxième en importance après Montpellier. Son relais de poste, tenu par une veuve, Elisabeth Garnier, ouvert en permanence, nuit et jour, toute l'année, compte vingt-deux chevaux. Quant aux voyageurs transportés par les messageries, ils se restaurent à l'« auberge du pont de Lunel » où ont fait étape, en période pré-révolutionnaire, John Locke ou Jean-Jacques Rousseau[5]. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en l’an II[6].

La ville fut aussi le lieu de violents affrontements entre compagnons. En 1816, les tailleurs de pierre « enfants de Salomon » s'affrontant contre les tailleurs de pierre « enfants de Salomon » s'affrontant contre les tailleurs de « maître Jacques ».

Pendant l'Occupation, en dépit des restrictions subies par la population, des juifs et des gitans seront cachés à Lunel dont Manitas de Plata. Les juifs de Montpellier et de Lunel qui furent arrêtés et déportés à Auschwitz étaient, à leur arrivée, contraints à une marche forcée, dépouillés, puis gazés et incinérés à la Ferme rouge (Bunker I),[9].

Époque contemporaine

Depuis 1962 et l'arrivée de vagues migratoires d'Afrique du Nord, la population de Lunel a triplé. Cela s'est accompagné d'une reconfiguration de la répartition de la population dans l'espace urbain avec un départ à la périphérie des classes aisées et un délabrement progressif du centre-ville. Le démographe Hervé Le Bras relève en cela que « la désertification du centre-ville de Lunel est très caractéristique de ce qui se passe dans l'ensemble du sud de la France. Dans un premier temps, le centre se vide de ses commerces, qui ferment ou sont repris par des affaires plus précaires. Progressivement, les migrants se l'approprient. C'est typique des petites villes. Ça n'arrive jamais dans les métropoles ». Il laisse en suspens la question de savoir « si le centre se vide à cause de l'arrivée de migrants, ou bien les migrants s'installent parce que le centre s'est vidé et leur a laissé la place », notant que dans de nombreuses villes suivant le même schéma, le développement de supermarchés en périphérie a fait fermer les commerces de proximité, faisant perdre aux gens les repères de la vie de village, cela expliquant en partie la montée du Front national depuis les années 1980 dans la région (lors des élections municipales de 2014, le FN se classait deuxième)[10].

Depuis la fin des années 1990, la ville est évoquée dans la presse pour illustrer le développement de l'islamisme radical en France, avec la filière de Lunel. En 2014-2015, le nom de Lunel est en effet à plusieurs reprises mentionné dans les médias nationaux et internationaux à la suite du départ, « dans une ville où vit une importante population d’origine maghrébine », de plusieurs de ses habitants pour participer à la guerre civile en Syrie, dans les rangs des djihadistes de l'État islamique[11],[12],[13],[14].

 

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Fblrm qvfperg....

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)