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La soif du Poilu Traditional Geocache

Hidden : 6/17/2018
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


Cette série de 18 caches sur la Grande Guerre voit le jour lors du
« COMEMO'EVENT 14/18 - LA VICTOIRE » GC7N073.
Elles vous font découvrir le quotidien des Poilus et commémorent l’Armistice du 11 novembre 1918, certes avec quelques mois d’avance mais nous souhaitions profiter des beaux jours pour passer un bon moment lors d’un pique-nique champêtre.


« Guerre d’usure » sur le plan militaire, la Grande Guerre le fut aussi pour des raisons météorologiques, agissant directement et durablement sur le moral et la santé du soldat des tranchées. A une entrée en guerre marquée par la forte chaleur succédèrent des périodes de pluie remarquables : 1915 et 1916 comptèrent parmi les années les plus pluvieuses depuis 1877, date des premiers relevés pluviométriques du B.C.M. de France. Les régiments durent ensuite affronter deux hivers particulièrement rigoureux dont la terrible vague de froid de janvier-février 1917 avec ses périodes de gel remarquables en intensité et en durée.  (site lodel.irevues.inist.fr)

Le 25 juillet 1918, le Poilu d’origine marseillaise déjà cité décrivait la chaleur « sénégalienne, et cependant, si nous ne précisons pas exactement notre position actuelle, il est aisé de comprendre que nous ne sommes pas dans la région tropicale… Ne croyez-pas, je vous prie, à une amplification de ma part : le thermomètre, qui dit la vérité toute pure, monte à une hauteur inusitée » (de Ferrari).

Le fait est que ce mois de juillet 1918 fut particulièrement chaud du 15 au 20 avec des maxima de 33,5°C le 20 à Châlons-sur-Marne et de 34,5°C le 18 à Commercy.

Sur la carte postale ci-dessus, on découvre les soldats de corvée d’eau potable au Hartmannswillerkopf (ou le Vieil Armand), en Alsace. L’historien Jean-Yves Le Naour explique dans son ouvrage que « le ravitaillement en eau, surtout pendant les grandes chaleurs estivales, est problématique. Les mulets que l’on a fait venir d’Algérie pour porter les précieux tonneaux ne suffisent pas à étancher la soif des Poilus. »

Les souffrances de la soif en 1914 racontées par Louis Barthas : « Et pour comble la soif nous torturait en dépit des cataractes d’eau tombant du ciel. C’est qu’encore en ce moment le pinard ne figurait pas au menu du poilu, il fallait se contenter du quart de jus apporté le matin, insuffisant pour étancher la soif provoquée par une alimentation sèche, épicée, et par l’espèce de fièvre « de la tranchée » que nous subissions tous. […] Un jour, nous fûmes assaillis par une soif terrible à ne pouvoir presque remuer la langue. […]
Nous n’avions que quelques pas à faire pour aller au ruisseau qui coupait notre tranchée, mais la seule pensée du contact de nos lèvres à cette eau un horrible dégoût nous envahissait, contractait notre cœur.
Qu’on ne pense pas que ce soit la répugnance de boire de l’eau sale, limoneuse, non certes nous n’étions pas regardants à ce point mais le premier jour nous avions vu le long du ruisseau des cadavres allemands et français et maintenant l’eau les baignait, les assiégeait, les roulait lentement à travers les ajoncs, les roseaux de la rive.
On comprendra facilement notre dégoût ! Et dire que des camarades se résignèrent à boire quand même ! Les souffrances de la soif sont encore plus terribles que celles de la faim. » (Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918, édition du centenaire La Découverte/Poche, 2013, 2e cahier Vers la tuerie, 4 novembre – 14 décembre 1914)


 

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)