Un peu d'histoire

La création de Loublande remonterait à l’an 45 avant Jésus-Christ, des forêts forment alors le « Domus de Loublanda ». Ces terres furent propriété de Savary, seigneur de Mauléon, et de son frère Raoul, jusqu'en 1349 (année où ils en font don aux moines de Belle-Fontaine, qui les défrichent et fondent un prieuré).

De 1349 à 1862 Loublande était rattachée à la commune de Saint-Pierre-des-Echaubrognes.

Par ordonnance diocésaine le 15 septembre 1854, le hameau de Loublande est érigé en paroisse indépendante, mais reste rattaché à Saint-Pierre-des-Echaubrognes sur le plan civil.

Le 4 juin 1862, le Conseil d'Etat érige Loublande en commune indépendante par décret impérial, et le 20 octobre 1862 le préfet des Deux-Sèvres nomme Louis Jeanneau, premier maire de Loublande, la municipalité s'installant le 14 novembre 1862. Le 1er conseil municipal se réunira le 11 janvier 1863. En 1866 la commune compte 496 habitants.

Le 1er janvier 1973, la commune de Loublande est associée à celle de Mauléon.

La commune aujourd'hui

Située aux confins des Deux-Sèvres, à deux pas du Maine et Loire et de la Vendée, Loublande est une commune agréable où il fait bon vivre. Le caractère bocager et vallonné du paysage rappelle la vocation agricole de la région consacrée essentiellement à l’élevage et l’agriculture. Le bourg et ses 47 villages sont répartis sur 1482 hectares.

La proximité de la ville de Cholet est un facteur positif pour préserver et renforcer le dynamisme du village. La mise en service de la RN249 Cholet/Bressuire, avec la présence d’un échangeur à 1 km du bourg, ajoute un atout supplémentaire. La création d’une zone d’activités économiques en 2014, qui jouxte la petite zone artisanale, est idéalement placée à proximité immédiate de cet échangeur. La 1ère entreprise s'y installe à l'Automne 2016.

La population est ainsi passée de 485 habitants au recensement de 1975 à 952 habitants au dernier recensement, à la faveur de la création de plusieurs lotissements, le dernier en date étant celui du « Freiche ».

L’école privée « Arc en Ciel » avec 5 classes à ce jour assure l’éducation des jeunes enfants.

Outre les nouveaux lotissements très aérés, des améliorations constantes du centre bourg contribuent à rendre le cadre de vie plus agréable. Citons, entre autres, l’effacement des réseaux aériens, le nouvel éclairage public, l’embellissement des espaces de circulation et de la place de l’église, la réfection extérieure de cette dernière.

Au printemps 2016, sous l'impulsion de la municipalité et de la commission consultative, un dépôt de pain et viennoiseries est créé suite à la fermeture de la boulangerie. Une section de l'association Saint-André voit le jour pour gérer "Le petit dépôt", dont l'offre s'élargit avec un rayon boucherie/charcuterie/plats préparés et la mise à disposition de produits d'épicerie. En 2017 la possibilité de commander des paniers (légumes, fruits, jus de pomme, etc.) élargit l'offre. Et la permanence est maintenant assurée par une employée de l'Esiam.

De nombreux artisans sont implantés sur la commune. Citons, entre autres, les corps de métier suivants : électricité, peinture, traiteur, plombier/chauffagiste, garagiste, découpe de viande.

De nombreuses associations sociales, culturelles et sportives permettent de maintenir des liens conviviaux entre les habitants. Citons, entre autres, le football, le tennis, le basket, la gymnastique, le tarot, la zumba, la pétanque, la troupe de variétés "Les Loub’arts", le club de l’amitié, le comité des fêtes. Des bénévoles assurent également les permanences à la bibliothèque, et l'aide aux leçons en périscolaire.

Des manifestations quasi incontournables ont lieu chaque année. Les plus marquantes sont la kermesse de l’école, les séances de variétés des Loubart’s, la fête de la musique, les animations du Comité des fêtes, le tournoi de football qui rassemble plusieurs centaines de jeunes.