L'histoire commence dès le 10 ème siècle, lorsque qu'une famille de chevaliers construisit sur la "pierre aiguë" (Peyragude) une chapelle domaniale dédiée à Notre Dame de l'Assomption. C'est la plus ancienne chapelle du pays connue sous ce nom.
Marie serait apparue à une jeune bergère qui mourait de faim; et lui aurait donné du pain ainsi que sa propre image.
Près du sanctuaire de Notre Dame de peyragude, se trouvent les ruines d'une place forte, construite par Richard Coeur de Lion au 13 ème siècle et sui fut détruite par Richelieu probablement vers l'an 1626. Le village mais aussi toute la région ont été secoués durant des siècles par des conflits, des pillages et des guerres.
Cette place forte à l'ouest, sur son promontoire précédant un vaste plateau cultivable s'étendant vers l'est « le plateau Saint-Michel (une belle promenade) » ; était suffisamment vaste pour permettre de nourrir le village de Penne et sa garnison. Sur son flanc nord inabordable, ce plateau surplombant le Lot ; s'étendant en pente douce côté sud permettait, à l'abri des envahisseurs, de cultiver tranquillement la vallée du Boudouyssou.
En pleine guerre de cent ans, Grégoire XI, pape limousin, résidant en Avignon, demande à l'évêque d'Agen de reconstruire le sanctuaire autrefois si fréquenté; mais 200 ans plus tard les guerres de religion ruinent à nouveau la belle chapelle. C'est lors de cette période que se situe l'apparition de la vierge. L'église fut complètement détruite en 1562 par les protestants.
En 1653 les habitants d'Agen-Brax sont décimés par la peste, les gens de Penne d'Agenais prient alors Notre Dame de Peyragude et sont épargnés par l'épidémie. C'est à partir de là que les pèlerinages prennent une ampleur considérable.
A la révolution, la chapelle, vendue aux enchères est alors démolie, seule la statue miraculeuse est sauvée. Une chapelle est reconstruite dès 1842. En 1897 l'Archevêque de Bordeaux vient lancer les travaux de l'actuel sanctuaire. Ce n'est qu'en 1949 que la basilique sera consacrée de « Cœur immaculé de Marie refuge des pécheurs ».
Pour ce parcours, une pince à épiler est nécessaire. Après votre trouvaille, merci de respecter le travail de camouflage et de bien tout remettre en place pour les suivants.