Place Pierre Fabre (église) Multi-cache

Cette cache vous fait découvrir une des deux places majeures de la ville de Castres :

La cache est située du côté de l'église.

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Les coordonnées indiquées ne sont pas celles de la cache. Ce sont celles de l'entrée de la Halle (marché couvert) d'où commence votre recherche.

Etape 0 (N 43° 36.535' E 002° 14.304') : Vous êtes donc au centre de la place. C'est à endroit que démarre votre quête des différents chiffres qui vous permettront d'obtenir les coordonnées de l'emplacement final, lieu où se trouve la boîte.
Ici, rien de spécial à faire si ce n'est de profiter du lieu avant de vous diriger vers l'étape 1.

Etape 1 (N 43° 36.532' E 002° 14.264') : Ici se trouve une colonne Morris qui, en plus de permettre l'affichage, accueille des toilettes en son centre.
J'aurais pu vous demander le prix à payer mais ce qui nous intéresse est le chiffre affiché en haut, à gauche, de l'entrée de toilettes. Notez-le comme chiffre A.

Etape 2 (N 43° 36.556' E 002° 14.252') : Après avoir traversé le route et être passé devant le parvis de l'église, vous vous trouvez approximativement à l'endroit où se trouvait autrefois la gare (station) du "Petit Train".
Vous devez trouver une plaque d'identification de GrDF nommée "Robinet Gaz Réseau". Un numéro à trois chiffres y est inscrit que vous noterez comme BCD.

Etape 3 (N 43° 36.586' E 002° 14.253') : Enfin, ces coordonnées vous emmènent vers le monument "A la mémoire des victimes de la Terreur guillotinées place de l'Albinque".
L'année où s'est déroulée cette Terreur est mentionnée sur la plaque commémorative. Cela vous donne les quatre chiffres EFGH.

Pour reconstituer les coordonnées, il suffit de remplacer chacune des lettres par la valeur qu'elle représente.
Ainsi, la cache se trouve aux coordonnées suivantes : N 43°36.(D)(H+B)(A-H)' et E 2°14.(F-D)(B+E)(A)'

Vérifier votre solution

Elle en aura vu passer des évènements cette place située à l'entrée de la ville en direction d'Albi, ce qui lui a donné son ancien nom de Place de l'Albinque.

Couvent des Cordeliers (1227 - 1791) :
Déjà en 1227, cet endroit connut la création du couvent des Cordeliers qui fut détruit en 1574 puis reconstruit en 1634. Il n'en reste que la tour et une chapelle, au sud de la place. Une partie de la place actuelle se situe à l'endroit des jardins du couvent. En 1612, cet espace devint un champ de foire puis en 1666, des terres furent achetées pour agrandir la place alors trop exiguë.

Visite d'Henri IV (1585) :
Le 14 mars 1585, c'est par ce côté de la ville que le futur Henri IV, alors roi de Navarre, fait son entrée à Castres aux côtés du Duc de Sully, du Prince de Condé, du vicomte de Turenne et de six cents cavaliers. Arrivés à la porte de l'Albinque, les consuls lui ont présentés les clés de la ville.

Révolution et Terreur sous la 1ère République (1789 - 1804) :
Dans ce temps-là, les ecclésiastiques de France devaient prêter serment de fidélité à la Constitution Civile du clergé. Les réfractaires étaient tous bannis de France et s'ils étaient pris sur le territoire national alors ils étaient punis de mort sur simple constatation de leur identité.
Les exécutions par la guillotine avaient lieu sur l'actuelle place Pierre FABRE où se trouvait l'échafaud, à l'emplacement de l'actuelle halle aux grains. Une croix élevée près du parvis de l'église Saint-Jean-Saint-Louis rappelle ces évènements dramatiques.
C'est pendant cette époque troublée que Castres perdit son statut de Préfecture parce que jugée trop « tiède » envers la Révolution.

La Faïencerie (1820 - 1936) :
A l'extrême Est de la place, derrière l'église, se trouvait une faïencerie. La manufacture de poteries et de faïences stannifères a été créé en 1820 et a fermé ses portes en 1936. Malgré tout, sa vaisselle est encore très réputée et recherchée par les brocanteurs et autres collectionneurs.

La Halle aux grains (1865 - 1868) :
Entre 1865 et 1868, a été construite une halle aux grains métallique sur la place de l'Albinque, sur le modèle des halles centrales de Paris.

L'église Saint-Jean-Saint-Louis (1867 - 1873) :
L'église Saint-Jean-Saint-Louis fut érigée à la fin du XIXe siècle en face du marché couvert. C'est en 1867 que débuta la construction de l'église Saint-Jean-Saint-Louis, qui fut inaugurée en 1873.

Le "Petit Train" (1905 - 1962) :
"Le Petit Train de Lacaune se baladait, se baladait [...] A Castres, les jours de marché [...]". Cette chanson de Raymond FAU nous rappelle que devant l'église Saint-Jean-Saint-Louis se trouvait un arrêt de la ligne Castres - Lacaune - Murat-sur-Vèbre. Cette ligne des Chemins de Fer Départementaux du Tarn vit son premier tronçon créé en 1905 pour évoluer jusqu'à 75 kilomètres en 1911. Par la suite, la préférence donnée par les élus à la solution du réseau routier a eu raison de cette infrastructure qui ferma définitivement en décembre 1962.

La Place Pierre FABRE (Aujourd'hui) :
Plus de trace de la gare ferroviaire ni du foirail qui se trouvait entre le marché couvert et l'église. Ils ont été détruits.
Depuis 2012, la place de l'Albinque a été entièrement rénovée afin de retrouver son agencement d'origine. Des notes de modernisme (éclairage, fontaine, ...) mais aussi de nostalgie (colonne Morris) y ont trouvé bonne place.
En 2014, cette place appelée de longue date "Place de l'Albinque" a été rebaptisée "Place Pierre Fabre" pour rendre hommage à l’homme décédé en juillet 2013 et qui a fortement marqué la ville de Castres.

Aujourd'hui, cette place est toujours un carrefour, un lieu de vie, de commerce et de fête.
Le dernier évènement en date du 2 juin 2018 est la retransmission de la finale du championnat de France de rugby (TOP14) remportée par l'équipe de Castres ainsi que le vibrant accueil prodigué par les nombreux supporters à leurs joueurs victorieux, le lendemain.

Soyez particulièrement discrets car la place est très fréquentée et accueille de nombreux visiteurs.
Signez le logbook papier avec votre pseudo pour valider votre découverte. Cela facilitera le relevé de signatures.
Faites très attention à ne pas vous faire voir et à bien replacer la cache à l’identique pour ne pas compromettre sa survie.