Pensez à prendre une pince à épiler !
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La Grand Combe possède l'église et l'édifice religieux le plus grand du Gard : longueur 50m, largeur 16m et hauteur 55m. Elle peut contenir plus de 1500 personnes assises (une tribune située juste au-dessous de l’orgue a été détruite). Etonnant ?!?? Pas vraiment.
Contexte historique
Autrefois, cette commune née en 1846 était un bassin minier très important sur le plan national puisqu’il fournissait la marine marchande et nationale ainsi que les compagnies ferroviaires naissantes et les particuliers pour le chauffage. Plus de 1 million de tonne été extraits de terre chaque année.
C’est la « Compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard », fondée en 1836, qui développa cette ville et la quasi-totalité du nord du département en construisant les infrastructures industrielles, de transports et dans le paternalisme industriel propre au 19ème siècle tout ce qui faisait la vie courante du mineur (écoles, églises, temples, stades, mairie, logements…)
A son apogée la Grand Combe comptait presque 15 000 habitants faisant d’elle la troisième plus grande ville du département.
Église Notre-Dame de l'Immaculée Conception
C’est dans ce contexte là que le 4 octobre 1857, la première pierre de l’église est posée. Les travaux dureront 7 ans et l’église sera inaugurée le 12 Juin 1864.
Construite en grès rose venu de la carrière de l'Arboux (actuel cimetière) et des mines de Champclauson, par la Compagnie des Mines sur des plans de l’architecte Pierre Prosper Chabrol, elle possède quelques vitraux remarquables fabriqués par des grands maitres verriers comme Eugène Oudinot et Félix Gaudin.
Les grandes orgues de la Grand-Combe : elles sont l’œuvre de Vincent Cavaillé-Coll, l’un des derniers représentants de l’illustre famille des fabricants d’orgues de Paris du 19ème siècle. Composé de plus de 1300 tuyaux qui rendent depuis près de 140 ans les mêmes sonorités d'origine, à la raison que cet instrument est l’un des seuls de France à n’avoir pas été modifié de fâcheuse façon. Il est toujours en service aujourd’hui grâce à « l’association des amis de l’orgue » créée en 1994.
