Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
La maison de quartier du Bois du Château
Si l’avenir radieux de l’ancienne ZUP du Bois-du-Château s’est envolé avec la baisse de la population de Lorient qui perd 11000 habitants lors du dernier quart du vingtième siècle, la vie n’en continue pas moins avec une population de plus en plus hétérogène. La maison de quartier, qui ouvre au milieu des années 70, est là pour recréer du lien social. Simple antenne du centre social de Keryado, elle devient autonome dans les années 80 et permet la constitution de l'association d'animation et de gestion du quartier. Par son intermédiaire, Bois-du-Château est devenu un quartier à part entière, pas simplement une zone-dortoir, anonyme et froide, avec une vraie vie, même si elle est parfois turbulente.
Le poste électrique qui se trouve devant la maison du quartier, à l’angle des rues Jules Massenet et Gabriel Fauré, a été décoré de deux fresques. Celle située à l’ouest à un aspect bucolique avec sa palissade en rondins et son parterre floral. Deux panneaux encadre une porte et indique la présence de la maison du quartier du Bois du Château. Des prénoms y figurent Maria, Withney, Océane, Brando et Stéphie sur celui de gauche, Mélanaie, Sébastien, Lorely, Emilie, Sam et Myam sur le second.
La fresque figurant sur la face opposée est plus urbaine et se veut une représentation stylisée et idyllique du quartier, avec ses tours et grands ensembles posés sur un espace de verdure. Sur cette fresque apparaît une longue chaine de prénoms, celles des jeunes ayant participé à cette réalisation : Mélanie, Sébastien, Jimmy, Marion, Stéphie, Jonathan, Gwendoline, Emilie, Maxime, Jennifer, Ludivine, Jérémy, Ronan, Guillaume, Gwen, Davina, Kate, Melissa, Maëlle, Angélique, Jérôme et Kevin.
Soyez discret !