Cette série a été initiée par Elsasser67. Je me permets de la poursuivre.
Par définition, en France, une gare est désignée comme suit par la SNCF :
« Installation, quelle que soit par ailleurs sa désignation administrative, « ouverte au service de la circulation », c'est-à-dire comportant au moins un agent circulation, ainsi que les aménagements nécessaires pour effectuer les opérations relatives à la circulation définies par les règlements. »
En d'autres termes, une gare ainsi définie doit comporter au moins un agent-circulation, qui commande des aiguillages et des signaux, donc qui gère la circulation des trains. Un « arrêt voyageurs », même muni d'un bâtiment voyageurs et de quais, où il n'y a pas un agent ferroviaire qui gère la circulation des trains, n'est pas considéré comme une gare, mais désigné comme un Établissement de Pleine Ligne ; toutefois, pour ne pas porter à confusion ces différents termes au regard du public, certains arrêts voyageurs sont improprement désignés comme « gare ».
Il existe certaines gares où il n'y a pas de desserte ni pour les voyageurs, ni pour les marchandises. En général, ces gares permettent de commander des bifurcations ou bien des évitements : ce sont des voies parallèles aux voies principales qui permettent de faire stationner les trains, pour laisser passer un train plus rapide par exemple.
Source : Wikipédia
La gare de LA WANTZENAU
L'ouverture de la ligne de chemin de fer Strasbourg-Lauterbourg ouvrit de nouveaux débouchés aux journaliers, pêcheurs occasionnels ou petits exploitant agricoles qui vivotaient chichement.
Nous sommes le 24 juillet 1876 et cette date marque une nouvelle ère quant à l'orientation professionnelle des villageois. A cette date, la région était allemande ...
C'est entre 5-6 et 7 heures du matin et du soir que se retrouvaient toutes celles et tout ceux qui travaillaient en ville, à l'usine ou dans les bureaux.
Mais le chemin de fer était aussi synonyme de voyages et d'agrément.
Les Wantzenauviens avaient alors la possibilité d'aller facilement dans les Vosges en excursion et surtout pouvaient se rendre tranquillement jusqu'à Ottrott pour monter au mont Sainte Odile.
Plus tard, la gare devint également le point de départ des trains de pélerins à destination de Lourdes. Puis la voiture vint supplanter le chemin de fer et les destinations devinrent autres que les lieux de pélerinage.
Les congés payés attiraient les habitants vers la mer et la montagne...
Bonne recherche, et n'oubliez pas votre stylo!!