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CLVI - Aqva Foroivliensis Traditional Geocache

Hidden : 5/19/2018
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


AQVA FOROIVLIENSIS

Section IV : LE REYRAN-FRÉJUS

« De la hauteur ! »

Cette géocache fait partie d’une série de 170 qui retrace le parcours de l’ancien aqueduc romain de Mons à Fréjus. Vous trouverez le descriptif complet de cette série sur le PDF téléchargeable ci-dessous.

Elle a été créée en l’honneur de nos amis Véroguigui83. Nous souhaitions leur rendre hommage à travers les paysages de l’est varois qu’ils affectionnent tant !
Vous qui allez malheureusement nous quitter (provisoirement nous l’espérons), devrez relever ce nouveau challenge !

!! Merci de lire les instructions !!

Toutes les caches sont de type « traditionnelle », la plupart des contenants sont des canisters (boite de pellicule photo).
En revanche, celles notées avec une étoile après le nombre ont un contenant « autre ».

Les cotations terrains ont été notifiées dans l’ordre du parcours, et ce, d’une cache à la suivante.
Nous vous conseillons, d'ailleurs, de suivre l'ordre des caches.

Dans cette ultime section de l'aqueduc, la plus aérienne du parcours, certaines œuvres ne sont plus visibles car situées à l'intérieur de propriétés ... D'où la nécessité de trouver un itinéraire, en empruntant le moins de routes et tout en restant le plus en sécurité possible.

Nous avons donc écarté volontairement le quartier du Gargalon, sachant qu'une cache est déjà présente. Nous vous conseillons, d'ailleurs, de la faire en drive-in.

D'ailleurs bon nombre de caches entre le Reyran et Bérenguier peuvent se faire de la même façon.

Pour ce dernier tronçon (de 18km) vous pouvez stationner au parking (#11) du barrage de Malpasset N 43° 30.264 E 006° 45.388. Prenez ensuite la direction des arches d'Esquine (cache de Papounet), puis les anciennes mines de Boson (Papounet toujours) avant de rejoindre le nouvel aqueduc à la cache #127.

Passage obligé par la route D37 avant de bifurquer sur la piste Bouteillière juste après la carrière. A la cache #131 vous trouverez une partie de l'aqueduc, probablement emporté par les eaux du barrage. Votre chemin vous emmènera jusqu’au réservoir au sommet de la butte à la cache #135.


Attention la partie suivante se fait hors sentier et dans une zone de chasse, prenez vos précautions !

Poursuivez dans la forêt décimée par l’incendie de 2017 jusqu’à la cache 137.

Suivez la clôture jusqu’à la cache 138 située au niveau d’un des restants de l’aqueduc, au fond du vallon, et rejoignez la ruine après la cache 140. De là vous pourrez faire un crochet par les arches Sénéquier (l’inévitable Papounet) avant de reprendre la route jusqu’à la cache 145.

En évitant la réserve de Cante Perdrix vous attendrez les arches de la Moutte à la #148 non sans effort.

La suite du parcours, entre 149 et 152, n’est pas des plus glamour, car sur le bord de la D37. Mais c’est le chemin le plus court pour rejoindre les 2 arches suivantes de Bérenguier et de Serraillier en pleine forêt. D’autres vestiges de l’aqueduc sont visibles aux caches numéros 158 et 162.

On quitte la forêt à la #164 avant de rejoindre le parc Aurélien et la sortie de terre majestueuse du canal (#166), puis vient la partie urbaine avec les piliers de l’avenue du XVè corps et enfin direction l’amphithéâtre romain pour la fin du parcours (#170).


Plusieurs points de parking sont à disposition sur ce secteur :

  • Au début de la piste d'Auriasque (parking 12 : N43° 29.925, E6° 45.478)
  • Au début de la piste Bouteillière (parking 13 : N43° 29.627, E6° 45.141)
  • Au cimetière de la Colle de Grune (parking 14 : N43° 28.556, E6° 44.725)
  • A la sortie de l'A8 Fréjus (parking 15 : N43° 28.300, E6° 44.656)
  • Aux commerces du quartier de la Tour de Mare (parking 16 : N43° 27.013, E6° 45.222)
  • Dans le parc Aurélien, attention aux horaires d'ouverture (parking 17 : N43° 26.498, E6° 44.691)
  • A l'avenue du XVè corps (parking 18 : N43° 26.330, E6° 44.532)
  • Au cimetière St Etienne (parking 19 : N43° 26.265, E6° 44.187)
  • A l'amphithéâtre romain (parking 20 : N43° 26.099, E6° 43.660)

 

Entre l’autoroute A8et le vallon du Gargalon, sur 5,3 km, l’aqueduc serpente en tranchée couverte en rive gauche du Reyran, franchissant vallons et thalwegs par une série de murs et de ponts :

  • Arcs d’Esquine ou De Bonhomme. 8 arches de hauteur maximum 10 m doublées par les ingénieurs romains par suite de problèmes d’exploitation
  • Piliers d'Arcs de Boson. Disparues après la catastrophe du barrage de Malpasset en Décembre 1959
  • Arcs de Grisolles disparues après la catastrophe du barrage de Malpasset en Décembre 1959. Traces apparentes du canal en bordure du chemin goudronné qui monte au réservoir de Bouteillère
  • Canal entaillé dans la roche à flanc de talus, très chargé en concrétions calcaires. Découpe apparente d'un regard avec une évacuation en bonde de fond

  • Petite arche du Collet du Reyran. 1 arceau de petite dimension, 1,53 m d’ouverture sous un mur de soutien long de 25 m
  • Petite arche dans carrière en exploitation

  • Arcs Escoffier ou Senequier, ouvrage double réalisé par les romains par suite de l’effondrement d’un premier pont aqueduc. 6 arches de hauteur maximum 12 m
  • Aqueduc sur mur, à flanc de vallon, parfois entaillé dans la roche
  • Arche affaissée Lieu-dit Bouteillière, très endommagée par les crues successives du vallon, dénommée par Valenti, Arche de Castellas

  • Arcs Bouteillière, vallon de la Cayette. 3 arches de hauteur maximum 12 m
  • Aqueduc sur mur, thalweg des Pennes
  • Arche Biaise de la Moutte. 1 arche unique

  • Arcs du Vallon de la Moutte. 6 arches de hauteur maximum 12 m
  • Arche de Gargalon Nord 1 arche unique

Entre le vallon du Gargalon et le Parc Aurélien, sur 4,4 km, l’aqueduc serpente au fil des courbes de niveau, en tranchée couverte de profondeur variable atteignant jusqu’à 6 m et franchissant 2 vallons par des ponts:

  • Arcs Berenguier au quartier de Sainte Brigitte. 5 arches de hauteur maximum 5 m, avant de resurgir au Gargalon par une série de 14 arches de 134 m de long et 12 m de hauteur

  • Arcs Bonnet ou Serrailler au lieu-dit la Pinède Romane. 5 arches de hauteur maximum 6m

La pente du radier est faible, de 0,7%. Le canal (specus) et un regard en bon état de conservation sont visitables sur le tronçon en corniche de la rive gauche du vallon du Gargalon.

De la sortie de terre dans le Parc Aurélien, jusqu'à son entrée dans la cité de Fréjus, l'aqueduc trace une ligne droite de 710m par un ouvrage monumental de 87 arches puis suit le dessus du rempart. La pente du radier du canal est faible, de 0,16 à 0,12%.

Bien qu’il soit sectionné et fortement pillé, l’aqueduc est encore spectaculaire avec ses piliers d’arche de plus de 16 m de hauteur. Pour préserver ces ouvrages à l’entrée de la ville, la municipalité de Fréjus a réalisé en 1991 d’importants travaux de restauration.

L’arrivée se fait dans un bassin partiteur (Castellum divisorium) situé à Fréjus sur la butte du Moulin à Vent, Rue du Bel Air, près des anciens ateliers municipaux.
Votre parcours quant à lui se terminera devant l'amphithéâtre romain dont la restauration, plus que douteuse, ferait pâlir les bâtisseurs romains ...

La distribution de l’eau dans la cité :

Depuis le point élevé de la cité romaine à l'altitude + 35m partaient, du Castellum divisorium, de petits canaux qui alimentaient les réservoirs et les fontaines, les bains publics et les concessions privées. La quantité d'eau cédée aux habitants était, comme de nos jours, strictement limitée par des tuyaux de bronze ou calix dont le diamètre correspondait à la quantité attribuée.

L'aqueduc était une source de revenus important pour la colonie romaine car on vendait l'eau aux concessionnaires. Les établissements publics, les bains payaient un droit annuel. Il faut y ajouter le produit des amendes qui était très élevé.

Pour les particuliers qui ne pouvaient pas payer une adduction d’eau personnelle, les fontaines publiques étaient le seul point à leur disposition.

Mais pourquoi les Romains ont-ils choisi cette source?

Deux facteurs ont été prépondérants dans le choix:

  1. Il fallait trouver une source plus élevée que la ville afin de l’alimenter par gravité
  2. Il fallait une eau de qualité, pure, fraîche, limpide et abondante

Bien que distantes de 28 km à vol d'oiseau de la cité romaine, ces sources étaient les seules à répondre à ces exigences.

Situées à 300 m au-dessous du village de Mons, les sources de la Siagnole sourdent au pied d’une falaise, à la jonction du Fil et des Neissouns à environ 516 mètres d’altitude.

Elles naissent dans les conduits karstiques profonds des calcaires du Jurassique supérieur et apparaissent en sources vauclusiennes.

L’alimentation de l’aquifère karstique est assuré par les précipitations sur un vaste (bassin de captation de 95 km2) et l’absorption partielle de certains cours d’eau dans le karst comme l’Artuby. Les eaux de pluie s’infiltrent puis circulent dans les fissures, diaclases et galeries de l’immense plateau de Canjuers et se concentrent vers un secteur très limité qui constituent les résurgences de la Siagnole.

 

Additional Hints (No hints available.)