AQVA FOROIVLIENSIS
Section III : ST CASSIEN - MALPASSET
« L'aqueduc immergé »
Cette géocache fait partie d’une série de 170 qui retrace le parcours de l’ancien aqueduc romain de Mons à Fréjus. Vous trouverez le descriptif complet de cette série sur le PDF téléchargeable ci-dessous.
Elle a été créée en l’honneur de nos amis Véroguigui83. Nous souhaitions leur rendre hommage à travers les paysages de l’est varois qu’ils affectionnent tant !
Vous qui allez malheureusement nous quitter (provisoirement nous l’espérons), devrez relever ce nouveau challenge !
!! Merci de lire les instructions !!
Toutes les caches sont de type « traditionnelle », la plupart des contenants sont des canisters (boite de pellicule photo).
En revanche, celles notées avec une étoile après le nombre ont un contenant « autre ».
Les cotations terrains ont été notifiées dans l’ordre du parcours, et ce, d’une cache à la suivante.
Nous vous conseillons, d'ailleurs, de suivre l'ordre des caches.
Le parcours en lui-même ne contient pas de difficulté majeure. A noter cependant plusieurs passages à gué :
- sur le Biançon, entre les caches 76 et 77
- au niveau de la cache 105
- au barrage de Malpasset, suivant la hauteur du Reyran le passage peut s'avérer très délicat
A la cache 113 vous apercevrez l'arc Jaumin, le dernier vestige aérien du parcours, qui a longtemps été immergé sous les eaux du barrage de Malpasset.
Plusieurs points de parking sont à disposition sur ce secteur :
- A la réserve de Fondurane, en tout début de section (parking 8 : N43° 35.305, E6° 46.406)
- Aux Estérets-du-Lac (parking 9 : N43° 33.104' E6° 46.916')
- A l'usine de traitement des eaux des Estérets, (parking 10 : N43° 32.600' E6° 46.663')
- En fin de section, au parking du barrage de Malpasset (parking 11 : N43° 30.264' E6° 45.388')
en rouge le tracé de l'aqueduc romain
en noir = tunnels
en vert clair = canal 'Jourdan' (1892)
en vert foncé = canal E2S de 1965
Nous voici donc au lac de Saint Cassien, plan d’eau artificiel qui voit le jour en 1966 grâce à la construction du barrage sur le Biançon. Il a été érigé suite à la rupture de celui de Malpasset, survenu le 2 décembre 1959 à 21h13.
Outre le Biançon, il est alimenté par le Riou Blanc et possède une superficie de 420 hectares. Sa longueur du nord au sud est de 7kms pour une largeur, est/ouest d’environ 3,5kms.
Le barrage quant à lui est haut de 66 mètres pour une longueur de 210m.
Il existait une branche de dérivation de l'aqueduc, franchissant le Biançon peu après les Foux, et qui rejoint la branche principale à Gayet par le pont (connu) sur la Carpénée. Cette branche était vraisemblablement destinée à suppléer la fragilité des deux ponts successifs de la branche principale pour le franchissement du Biançon plus en aval.
Ce franchissement est de découverte récente. il était pourtant largement décrit dans plusieurs documents d'archive et même sur la cadastre napoléonien.
Précédemment, sa localisation avait été confondue avec l'exutoire du moulin et de la scirie de Fondurane.
L'importance du bassin versant du Biançon offre une explication de poids à l'existence de deux états successifs ainsi que de la voie sud de suppléance(passant par Plaine Neuve). Ce passage sensible, tardivement connu, semble avoir causé plus de problèmes que celui de la Roche-Taillée.
Entre la réserve de Fondurane et le pont de la Fustiere, l’aqueduc est immergé depuis 1966 à plus de 6m dans le lac. Edifié en tranchée couverte, il serpente avec une légère pente de 0,14% dans les anciens lits des vallons du Biançon, puis du pont de Préclaou jusqu'au vallon de Vaux.
Il existait trois ouvrages de franchissement de vallon :
• Les arches du Biançon
• L’arc du Friaou
• Les arches du Saoutet
En continuant vers le sud, vous atteindrez les premiers vestiges aériens de l’aqueduc : l’Arc de Jaumin, à la limite de la commune des Adrets De l’Estérel. Arche unique, doublée par les ingénieurs romains pour des raisons probables d’exploitation. Longtemps immergé dans le lac artificiel du barrage de Malpasset, comme l’étaient les 4,5 km de ce tronçon.
Enfin, la section se termine par un passage au niveau du barrage de Malpasset avant de passer en sous-terrain sous l'actuelle autoroute A8.