Skip to content

À la découverte de Saint-Étienne Multi-cache

Hidden : 1/29/2018
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Available in English - click here :

Disponible en Español - haga clic aquí :

 


Bienvenue dans le quartier Saint-Étienne, un des plus beaux quartiers de la ville de Toulouse. Maisons anciennes, ateliers et commerces indépendants, qu’il est bon de flâner dans les ruelles, larges comme étroites, d’admirer les jardins et l’architecture splendide de ce quartier de la ville rose.

 

Je vous propose donc une cache type Multi qui vous fera faire le tour du quartier, en observant les nombreuses curiosités emblématiques de Saint-Étienne. Comme toutes les Multis de la série, une description du patrimoine à chaque Waypoint viendra égayer vos découvertes et vos recherches d’indices. Mais pour les encore-plus curieux, n’hésitez pas à aller feuilleter les pages du génial livre Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, de C. Clément et S. Ruiz, pour découvrir l’histoire de tous les bâtiments et curiosités architecturales que vous allez découvrir avec cette Multi.

Attention, il s’agit d’une Multi conséquente, d’où le terrain T2, la ballade dans le quartier jusqu’aux différents Waypoints peut prendre un moment ; cela dit, un bon géocacheur aura parcouru les différents lieux et réuni tous les indices en moins d’une heure. Un astérisque indiquera pour chaque Waypoint s’il est possible d’entrer dans le bâtiment (aux horaires d’ouverture), chose (vraiment) intéressante à faire mais pas nécessaire pour la résolution des questions. Tous les Waypoints sont en effet situés à l’extérieur des bâtiments afin de privilégier une balade à toute heure de la journée. De plus, les questions pour chaque Waypoint sont relativement simples, pour vous éviter une énième balade si le checker vire au rouge. Vous trouverez de nombreux autres bâtiments et curiosités historiques dans le quartier, les Waypoints ne sont évidemment pas exhaustifs, alors ouvrez les yeux !

 

Commencez votre périple, 15 Waypoints vous attendent !

WP1* – Un palais convoité N 43° 35.974 E 001° 26.745

De transformation en agrandissement, le petit hôtel du premier président au parlement, Jean-Baptise de Ciron, devint le vaste palais que vous pouvez apercevoir aujourd'hui. Nombreux ont été les occupants successifs de cet hôtel de prestige depuis le XVIIe siècle ! A partir de 1770, la vocation de cette demeure, jusqu'alors privée, prit une dimension institutionnelle. Louis XV ayant demandé à la Ville de procurer une logement "fixe et décent" au premier président du parlement, les capitouls achetèrent la propriété au comte de Fumel. Avant que la Révolution ne supprime le parlement, Emmanuel de Cambon, dernier président ayant habité les lieux, s'enfuit en Espagne, laissant sa famille à la merci des représailles. Arrêtée et exécutée à sa place en 1794, sa malheureuse épouse fut la seule femme parmi les quarante-cinq condamnés guillotinés place du Capitole durant la Terreur. Dans un chassé-croisé qui ne manque pas de piquant, le directoire du département, installé dans l'hôtel en 1791, le quitta bientôt pour les fastes de l'Archevêché – future Préfecture – laissant la place à... l'archevêque lui-même. Huit prélats y résidèrent durant plus d'un siècle – record d'occupation –, puis durent à leur tour céder la place en 1906, sans doute à regret. A partir de 1913, l'immeuble de la chambre de commerce prit le nom de Palais consulaire. En vous approchant de l'entrée principale, quelle année est sculptée sur la poupe du navire au-dessus de la porte ?

WP2 – Un logis de charme N 43° 35.976 E 001° 26.788

Construite autour de l'an 1300, la maison de la rue Croix-Baragnon ne peut pourtant pas prétendre au titre de doyenne des maisons médiévales de la ville, cet honneur revenant à l'austère tour Mauran ou à la maison Seilhan. Elle pourrait en revanche se targuer d'être la plus belle, avec sa longue façade de brique aux élégants décors. Celle-ci a résisté au temps et aux incendies, contrairement à ses contemporaines de bois et de torchis. Au premier étage, considéré comme l'étage noble, des fenêtres géminées aux arcs outrepassés affichent un petit air mauresque. Quant aux bandeaux de pierre, ils offrent une profusion de délicates sculptures d'inspiration romane, où des blasons côtoient un bestiaire fantastique. Pour le détail, une paire de jumelles s'impose ! Au rez-de-chaussée, la boutique s'ouvrait par d'amples arcades sur la rue, l'un des grands axes commerçants de la cité. A l'étage était aménagé une vaste salle de réception et de séjour ou aula, dotée d'une cheminée et ornée de peintures. Latrines et lavabos complétaient cette habitation de luxe. La rue sort elle aussi du commun par la légende qui s'y rattache. Au Moyen Âge, un de ses habitants, le dénommé Baragnon, aurait été injustement accusé d'assassinat, puis innocenté. On a longtemps cru, à tort, que la croix qui se trouvait au carrefour voisin y avait été plantée pour racheter cette regrettable erreur... Combien de colonnes s’interposent au milieu des fenêtres géminées du bâtiment ?

WP3* – Le paradis à portée de main N 43° 35.983 E 001° 26.917

Donnant sur l'élégante place Saint-Etienne, la maison à pans de bois du n°7 abrite un lieu singulier, dont les délices ne se limitent pas aux breuvages que l'on y sert. On peut aussi y déguster un avant-goût des félicités célestes, pour peu qu'on se donne la peine de lever les yeux : le plafond se compose de petits caissons de bois peints, répétant à l'envi des motifs naïfs aux couleurs vives. Le monogramme de la Vierge, composé des initiales entrecroisées de l'Ave Maria, côtoie des têtes d'angelots joufflus et des fleurs stylisées. Dans les années 1960, la propriétaire, souhaitant sans doute donner du caractère à son magasin d'antiquités, commanda ce plafond inattendu à l'artiste Renée Aspe, bien connue des Toulousains pour sa peinture tout en poésie et en couleur. L'oeuvre, d'une grande fraîcheur par ces innombrables fleurs des champs, rappelle les plafonds à caissons de bois des XVIIe et XVIIIe siècles que l'on peut encore admirer dans certaines églises ariégeoises. Une fois face au bâtiment, combien y a-t-il de petites poutres directement sous le toit ?

WP4 – Retour aux sources N 43° 35.989 E 001° 26.949

A Toulouse, l'eau est reine, même si l'architecture lui vole souvent la vedette. Entre canal et Garonne, elle jaillit de place en place par la bouche des fontaines. On en compte une centaine, dont la plupart ont été construites tardivement, aux XIXe et XXe siècles. S'approvisionnant grâce au fleuve, aux nombreux puits et aux sources déjà captées par les Romains, la cité se distinguait de ses soeurs du Sud, qui se dotèrent dès le XIVe siècle d'équipements publics. Ici, il fallut attendre le XVIe siècle pour les voir apparaître. Le griffoul (signifiant "fontaine" en occitan) de la place Saint-Etienne fut la première fontaine municipale et resta la seule durant tout l'Ancien Régime. A l'origine, une bagarre juridique pour l'eau faisait rage entre la Ville et le chapitre de la cathédrale. Ce dernier se réservait l'usage exclusif d'une fontaine située dans le cloître, alimentée par un réseau venant des coteaux de Guilheméry. En 1523, les capitouls obtinrent par arrêt du parlement la "collectivisation" de ce bien précieux. Mais il fallut attendre plus de  vingt ans avant de voir ériger la fontaine sur la place, par le maître maçon Jean Rancy. Malgré plusieurs remaniements, la fontaine a gardé son allure générale : l'eau de la vasque se déverse par des mascarons dans un bassin octogonal auquel on accède en descendant trois marches. Ainsi, les servantes occupées à la dure corvée de l'eau étaient-elles protégées du trafic incessant des attelages. En 1593, l'édifice fut doté d'un obélisque de marbre et de quatre petits "Manneken-Pis" de bronze. Qui donc demande en 1649 au sculpteur Pierre Affre de modifier la posture des malicieux bambins ? Nul ne le sait. L'époque était devenue dévote et la mode avait changé... Désormais, l'eau coule par la gueule de créatures marines, dont nos marmousets assagis se contentent de tenir la tête avec grâce. Quelle année est inscrite sur le flanc de la fontaine, exposition sud (chiffres romains) ?

WP5* – L'Occitanienne N 43° 36.007 E 001° 26.962

Cet hôtel particulier était en grande partie occupé, au XIXe siècle, par l'Hôtel de France, où logeaient les personnalités de passage à Toulouse, comme Chateaubriand – alors septuagénaire – en 1838. Ce dernier y avait fait la rencontre de Madame Léontine de Castelbajac, locataire avec son mari d'un appartement dans l'immeuble. Les deux protagonistes, qui ne se virent que trois fois en vingt ans, partagèrent pendant de nombreuses années un échange épistolaire des plus passionnés. Paradoxalement, et peut-être cédant à un amour-propre mal placé, l'écrivain la présenta dans ses Mémoires d'outre-tombe comme une mystérieuse "Occitanienne" trop entreprenante. Léontine, bafouée dans ses sentiments et sa dignité, en porta la blessure toute son existence. En 1897, elle disparut avec son secret à l'âge de 94 ans. Son identité ne fut découverte qu'en 1923 par un érudit toulousain. Selon ses dernières volontés, sa petite-fille publia alors ses écrits, révélant au public la vérité sur cette histoire qui fut l'unique – chaste – aventure de sa vie. Combien comptez-vous de fenêtres en demi-cercles sous le toit de l'actuel Hôtel de Cambon ?

WP6* – De brique et de broc N 43° 35.991 E 001° 26.984

Bizarre ! Vous avez dit bizarre ? Assurément, la cathédrale de Toulouse est une curiosité unique en son genre. Cet édifice à la fois écrasant et biscornu, avec son atmosphère glaciale, désoriente et décourage souvent le visiteur. Cependant, au-delà de cette première impression, il propose un voyage captivant à travers les siècles. Sur ce site sacré où se réunissaient à la fin du IVe siècle les premiers chrétiens, les évêques bâtisseurs se sont inlassablement succédé à l'ouvrage, l'imaginant toujours plus grand, toujours plus beau. La première cathédrale romane d'Isarn laissa la place, au début du XIIIe siècle, à la vision austère d'un cistercien, l'évêque Foulque. Seules trois travées aux puissantes croisées d'ogives subsistent de cette église gothique méridionale, à large nef unique. A la fin du XIIIe siècle, la métamorphose se poursuivit avec le projet ambitieux de Bertrand de l'Isle-Jourdain, s'inspirant des cathédrales du Nord. Cette construction, commencé par le choeur, s'interrompit au milieu du XIVe siècle, période de troubles et de difficultés financières. Deux édifices cohabitaient alors, créant cette étrange impression d'anachronisme qui subsiste aujourd'hui. En 1522, un jeune archevêque de 19 ans, Jean d'Orléans, neveu de Louis XI, reprit le flambeau, bien décidé à venir à bout de ce chantier séculaire. Avec lui, le colossal atteignit des sommets. On lui doit l'impressionnant clocher-donjon de 55 mètres de haut, symbole de la puissance épiscopale dominant la cité. A l'intérieur, il fait jaillir du sol une colonne géante, conçue à la mesure d'un rêve grandiose, peut-être un transept ou le voûtement du choeur. "Fais ce que tu voudrais avoir fait quand tu mourras", telle est la devise qu'il fit inscrire au-dessus de la porte de sa sacristie. Mais le temps lui manqua, car il mourut à l'âge de 30 ans, laissant encore une fois la cathédrale en devenir. Sous ce pilier mémorable qui porte son nom, reposent les restes d'un autre grand visionnaire, Pierre-Paul Riquet, constructeur du canal du Midi. Coïncidence ? Sont ainsi réunis dans ce lieu deux hommes qui n'ont pu voir leur oeuvre achevée de leur vivant. Quelles lettres dorées sont inscrites sur la croix côté place Saint-Étienne ? Remplacez chaque lettre par son chiffre équivalent dans l’alphabet. Calculez ensuite la racine numérique.

[N.B. Petite aide pour les non-matheux ! La racine numérique d’un nombre est obtenue en additionnant les valeurs associées à chacun de ses chiffres, puis on reprend le processus avec les valeurs associées aux chiffres du nombre obtenu et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul chiffre. Prenons le nombre 4589. 4 + 5 + 8 + 9 = 26 et 2 + 6 = 8. La racine numérique de 4589 est 8.]

WP7 – Monseigneur l'indomptable N 43° 36.003 E 001° 26.988

"Les juifs sont des hommes, les juives sont des femmes... Ils font partie du genre humain. Ils sont nos frères, comme tant d'autres. Un chrétien ne peut l'oublier." Ce matin du dimanche 23 août 1942 retentit soudain une voix vigoureuse, dans le lourd silence que l'Eglise catholique laissait peser durant ces années noires. Par ces paroles inouïes où se mêlaient colère et infinie compassion, l'archevêque Jules-Géraud Saliège entra en résistance. Sa lettre paroissiale intitulée Sur la personne humaine – à lire, disait-il, "sans commentaire" dans toutes les églises du diocèse – voulait susciter un choc salutaire dans les consciences. Le texte initial dénonçait sans détour "les scènes d'épouvante" qui avaient eu lieu dans les camps de Noé et de Récébedou. Tandis qu'à la demande du préfet, la version soumise à la censure s'édulcorait en "scènes émouvantes." Ce texte initial figure bien sur les plaques de marbre rose que domine le buste de l'archevêque rebelle. Par son engagement dans le réseau des chrétiens contre l'antisémitisme, le courageux prélat contribua, au côté de quelques autres, à sauver des centaines de vies, celles d'enfants en particulier. Combien d’années Jules-Géraud Saliège a-t-il été archevêque de Toulouse ?

WP8* – "Illustrissime et Révérendissime" N 43° 35.980 E 001° 26.980

"Monseigneur l'Illustrissime et Révérendissime seigneur Messire Jean-Baptiste-Michel Colbert" ! Tels sont les termes pompeux employés en 1690 dans un contrat conclu avec un maître maçon pour désigner l'archevêque de Toulouse. Fils du ministre du même nom, ce prélat fastueux souhaitait oeuvrer à l'embellissement de la ville en faisant table rase du vieux palais épiscopal médiéval, composé de bâtiments hétéroclites. Les plans furent commandés à Augustin-Charles d'Aviler, architecte des Etats du Languedoc, ancien collaborateur du célèbre Hardouin-Mansart. Le Toulousain Nicolas Buterne, chargé de superviser le chantier, fit sortir de terre un ensemble sobre et élégant de trois corps de bâtiment disposés en U autour d'une grande cour. Depuis 1800, plus de quatre-vingt-dix préfets ont occupé les lieux, cohabitant avec le Conseil Général jusqu'en 1999, date à laquelle celui-ci a déménagé boulevard de la Marquette. Au-dessus de la porte, vous apercevez une sculpture, il s’agit d’une tête… 1- d’homme, 2- de lion, 3- d’aigle, ou 4- de femme.

WP9 – Splendeurs impériales N 43° 35.840 E 001° 27.057

Tous les Toulousains savent où se trouve le "Quartier Général", mais peu savent qu'il s'agit, à l'origine, du palais Niel ! Parmi les fondations, sa façade sud s'intègre avec autant d'élégance à ce quartier des Jardins qu'elle passerait presque inaperçue. Il s'agit pourtant de l'édifice le plus prestigieux construit sous le règne de Napoléon III dont puisse s'enorgueillir la ville. Rien n'était assez beau pour recevoir le chef du 6e corps d'armée... En 1859, Adolphe Niel, revenu de la campagne d'Italie après les batailles de Magenta et de Solferino avec le titre de maréchal de France, prit la tête de ce grand commandement régional. A partir de 1859, il suivit les travaux du palais, mais n'eut pas l'occasion de s'y installer, ayant été nommé ministre de la Guerre peu de temps avant son inauguration en 1868. Occupant l'emplacement d'un foirail à bestiaux cédé par la mairie et des anciens remparts, l'édifice, qui s'inspire des grands hôtels parisiens, fut conçu par le capitaine du génie Bonnal. L'architecture et les décors intérieurs y déploient le luxe ostentatoire prisé par le Second Empire. Le grandiose a aussi sa place dans le parc, grâce au pari fou de l'horticulteur Demouilles. Celui-ci y transplanta en 1866 un cèdre du Liban qui était situé au-delà du canal, déjà âgé de 30 ans, puis à le transporter avec sa motte de terre, soit 35 tonnes, sur plus de 2,5 kilomètres. Cet exploit technique fut un succès, puisque l'arbre vénérable n'a cessé depuis de croître et d'embellir. Le palais abrite aujourd'hui le commandement de la 11e brigade parachutiste. Combien de casques (sculptés de profil) ornent la porte principale du palais ?

WP10* – Fatale ambition N 43° 35.848 E 001° 26.985

"Durum patienta frango" ("Ma constance vient à bout de tous les obstacles.") : telle est la devise très stoïcienne que l'on découvre en pénétrant dans la cour, inscrite à gauche à l'entrée de la tour. Elle est bien à l'image du maître de céans, Jean d'Ulmo, magistrat trop ambitieux dont la carrière fulgurante se termina au bout d'une corde. Car il mit cette constance, prônée ici comme une vertu, au service d'une cupidité sans scrupule. Ce fils d'une honorable famille parvint à décrocher en 1526 le titre d'avocat général au parlement de Toulouse, dont il usa et abusa aussitôt en s'employant à monnayer les décisions de justice. L'argent affluait et il lui fallait désormais un logis digne de son rang dans un quartier respectable. Avec méthode, il récupéra parcelle après parcelle pour finir par régner sur l'une des plus vastes propriétés de la ville, couvrant près de 4 000 m2. L'ensemble du bâtiment forme un superbe hôtel entre cour et jardin. Le perron, surmonté d'un élégant baldaquin du XVIIe siècle, s'ouvre sur l'un des plus beaux escaliers Renaissance de Toulouse. Son décor à l'antique se conjugue au dernier étage avec de savantes croisées d'ogives. Nommé quatrième président au parlement en 1529, Ulmo rêvait déjà à la présidence suprême. Mais il finit par être confondu et son destin bascula. Condamné pour concussion en 1537, il fut dégradé et conduit place Saint-Georges "pour y être pilorié et flétri au front d'un fer rougi." Emprisonné à vie au château de Saint-Malo, il y commença une seconde carrière : parvenant à se faire confier les livres de compte du gouverneur, il s'empressa de les falsifier ! En 1549, il fut pendu haut et court. "Soli quod volunt possunt facere sapientes" ("Seuls les sages peuvent faire ce qu'ils veulent"). C'est par cette autre devise, gravée dans le vestibule donnant sur le jardin, que Jean d'Ulmo, ne doutant de rien, comptait peut-être passer à la postérité. Depuis la rue, combien d’années a vécu le poète Jules de Resseguier ?

WP11 – Petite mais vertueuse N 43° 35.811 E 001° 26.974

Au coeur du quartier Saint-Etienne sommeille l'une des deux rues les plus étroites de Toulouse, à deux pas de la place Montoulieu où une porte fortifiée s'ouvrait dans le vieux rempart. Elle est à l'image des venelles tortueuses, traverses et passages qui abondaient au Moyen Âge autour d'une unique "grand rue" et de quelques rues charretières. La rue Neuve est aussi l'une des plus anciennes. On l'appelle ainsi depuis 1316, et elle figure sur les cadastres sous ce nom depuis 1550 avec une constante remarquable. Témoin oublié du passé, elle reliait commodément les rues Perchepinte et Montoulieu-Vélane, et pouvait servir de raccourci pour sortir de la ville. Bordée de hauts murs fermant les jardins, elle était l'envers du décor des hôtels particuliers d'opulentes familles, dont elle desservait humblement les communs. A l'arrière circulaient fournisseurs et domestiques, ces derniers constituant un tiers des habitants de ce quartier résidentiel. A l'avant, donnant sur des rues plus prestigieuses, s'alignaient d'imposantes portes cochères garnies de banquettes de pierre où patientaient les quêteurs. Dans l'exaltation de 1794, la rue Neuve fut rebaptisée, comme la plupart de ses semblables, et devint pour quelque temps la "rue Morale." En donnant un nom si vertueux à une rue où il ne se passait jamais rien, les révolutionnaires de l'an II ne prenaient pas un grand risque ! De quelle couleur sont la porte et les fenêtres du n°16 de la rue ? 1- rouge, 2- marron, 3- bleu, 4- blanc.

WP12 – Sculpture errante N 43° 35.795 E 001° 27.007

Bien que l'on ignore l'origine de cette jolie petite statue probablement récente, elle est très évocatrice d'un moment important de la croisade contre les albigeois... "Homicide et cruel, le comte sanguinaire est mort sans sacrement, ce n'est là que justice !" s'exclamaient les Toulousains en ce matin du 25 juin 1218. La croisade contre les albigeois était une vraie guerre, qui faisait rage depuis 1209. Les barons du Nord, chevaliers du Christ venus combattre le catharisme mais aussi conquérir le pays, étaient conduits par Simon de Montfort, terrible guerrier habité d'une foi féroce. A l'automne 1217, il était de retour, décidé à détruire Toulouse, que Raimond lui avait repris. Siège interminable, ponctué de combats sans issue, qui dura dix mois jusqu'à ce jour fatidique. Les croisés avaient construit une énorme machine de guerre pour mener l'assaut. Avant le lever du jour, les Toulousains opérèrent une sortie en masse pour tenter de la détruire : ce fut l'affrontement. Simon, qui suivait l'office des matines à l'église Saint-Nicolas, ne consentit à rejoindre les siens à la porte Montoulieu qu'après avoir vu l'hostie consacrée. Il avait prié pour mourir ou vaincre : ce fut la mort et la défaite. Alors qu'il se portait au secours de son frère Guy blessé, une pierre, catapultée des remparts, dit-on, par des jeunes femmes, lui fracassa le crâne. "Et la pierre arriva tout droit où il fallait..." Une plaque près de l'entrée du jardin des Plantes, face à l'actuelle rue Ozenne, rappelle l'évènement. Ainsi, Simon, après avoir semé la terreur, hante encore ces lieux sans y trouver la paix. Quel animal est représenté sur la sculpture ? 1- un dragon, 2- un lièvre, 3- un chien, 4- un cheval.

WP13 - Drôle de porte N 43° 35.775 E 001° 26.966

Et parmi les curiosités de la rue Montoulieu-Vélane, en voici une bien étrange ! Je ne parle pas de la niche vide, comme on peut en trouver beaucoup dans les rues toulousaines, mais bien de ces multiples éléments qui composent la structure de cette maison à l'angle de la rue. Parmi tout ce crépi, on y retrouve du bois, des briques, des blocs de pierres, et même de la féraille. La fenêtre carrée pourrait faire penser à une prison, les barreaux aux fenêtres n'atténuant pas nos soupçons... Et qu'est-ce que c'est que ce linteau en bois surmontant une porte disparue ? On y discerne encore une petite marche à même le trottoir. Les briques semblent surmonter des portes invisibles, dont une n'était visiblement utilisée que par les enfants. Sans parler de ces pierres qui marquent l'angle de la maison... Que de mystères ! Que de mystères ! Quel numéro de la rue Montoulieu-Vélane n'a plus de porte ?

WP14 – Le jardin secret d'un parlementaire N 43° 35.775 E 001° 26.868

Jean de Mansencal, nommé premier président du parlement en 1537, a-t-il fait en sorte que l'architecture de son hôtel particulier soit à l'image de sa personnalité ? Côté rue et côté jardin, cette demeure Renaissance édifiée entre 1527 et 1550 présente en effet deux faces très contrastées. Au fond de la cour de l'école Saint-Thomas-d'Aquin, une surprenante façade semble surgir d'un passé oublié, évoquant les palais florentins du Quattrocento. Quelques arbres penchés ajoutent une note bucolique et rappellent modestement qu'un jardin princier devait exister autrefois. Cette façade s'étendait alors sur une largeur de cinq travées, dont trois furent détruites au XIXe siècle. Sa composition géométrique décline les ordres antiques, superposant chapiteaux doriques, ioniques et corinthiens sur pilastres. Elle s'inspire d'un idéal d'équilibre et de mesure, tel que le prônait au XVe siècle l'architecte et humaniste italien Alberti. Ainsi, côté jardin, le parlementaire semble affirmer librement ses goûts individuels et sa culture. L'atmosphère est en revanche bien différente côté rue, au n°1 de la rue Espinasse, où se situait l'entrée publique. La façade, traitée avec sobriété, est dominée par deux tours, dont celle de gauche impressionne par sa masse et sa hauteur. Comme la cinquantaine de tours toulousaines, témoins ostentatoires de la puissance des notables, elle abrite un escalier dont une tourelle d'angle révèle la présence. Cet ensemble s'accorde parfaitement avec les hautes fonctions du propriétaire. Combien de fenêtres possèdent la grande tour circulaire en briques placée dans l'angle (façade principale côté rue Ozenne) ?

WP15* – Au bonheur des simples N 43° 35.864 E 001° 26.746

En 1914, le docteur Bernardin, qui était aussi pharmacien, fit construire dans la toute nouvelle rue Ozenne un immeuble dans le style néo-médiéval. Il y installa le magnifique décor du XVIIIe siècle d'une ancienne pharmacie. Fondée par Larroture en 1775, elle était située à l'origine place Rouaix, où se tenait le marché aux herbes. Déployé en hémicycle, cet ensemble de boiseries marquetées en bois de rose, poirier, ébène et citronnier, comporte une série de tiroirs numérotées et d'étagères garnies de pots de faïence et de verre. Sur les huit médaillons peints par l'artiste lorrain Brugeon, des scènes où s'activent des chérubins évoquent différents domaines de la science. L'accouchement pour la gynécologie, la saignée pour la chirurgie, la distillation pour la chimie, la préparation de remèdes pour la pharmacie. Depuis l'Antiquité, la pharmacopée distingue d'une part, les simples – végétaux, minéraux et animaux –, d'autre part les composés, rassemblés dans des recueils de recettes. Parmi les préparations aux nombreux ingrédients figure la fameuse thériaque, conçue à l'origine pour lutter contre les empoisonnements. Devenue une véritable panacée aux vertus presque magiques, elle fut utilisée jusqu'au milieu du XIXe siècle. A noter que les ordres religieux, tels les chartreux ou les cordeliers, possédaient leur pharmacie. Celle du collège des Jésuites, du XVIIe siècle, peut être admirée au musée Paul-Dupuy. Quel animal est sculpté sur le pilier central des fenêtres triangulaires situées sous le trou en forme de losange ? 1- un aigle, 2- un lion, 3- un ours, 4- un éléphant.

 

Coordonnées finales :

N 43° 35.(((WP4 – WP1) x (WP2 + WP3)) + (((WP5 x WP6) + WP7) + 334))

E 001° 26.((WP8 + WP9 + WP10 + WP11 + WP12 + WP13 + WP14 + WP15) + 781)

 

N’hésitez pas à utiliser le Géochecker !

 

Afin d'assurer la pérennité de cette cache, replacez-la bien où vous l'avez trouvée, et surtout, restez discrets. Bon Géocaching !

 


Welcome to the Saint-Etienne district, one of the most beautiful areas of the city of Toulouse. Old houses, workshops and independent shops, it is good to stroll through the narrow and wide streets, to admire the gardens and the splendid architecture of this district of the pink city.


I thus propose you a Multi type hiding place which will make you make the tour of the district, by observing the many emblematic curiosities of Saint-Etienne. Like all the Multis in the series, a description of the heritage at each Waypoint will brighten up your discoveries and your search for clues. But for the even more curious, don't hesitate to browse through the pages of the brilliant book Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, by C. Clément and S. Ruiz, to discover the history of all the buildings and architectural curiosities that you will discover with this Multi.

Beware, this is a large Multi, hence the T2 terrain, the walk in the neighborhood to the different Waypoints can take a while ; that said, a good geocacher will have gone through the different places and gathered all the clues in less than an hour. An asterisk will indicate for each Waypoint if it is possible to enter the building (during opening hours), something (really) interesting to do but not necessary for the resolution of questions. All Waypoints are indeed located outside the buildings in order to favour a walk at any time of the day. Moreover, the questions for each Waypoint are relatively simple, to save you another walk if the checker turns red. You will find many other buildings and historical curiosities in the area, the Waypoints are obviously not exhaustive, so keep your eyes open !


Start your journey, 15 Waypoints are waiting for you !

WP1* - A coveted palace N 43° 35.974 E 001° 26.745

From transformation to enlargement, the small hotel of the first president in parliament, Jean-Baptise de Ciron, became the vast palace you can see today. Many have been the successive occupants of this prestigious hotel since the 17th century ! From 1770, the vocation of this residence, until then private, took on an institutional dimension. Louis XV having asked the City to provide "fixed and decent" housing for the first president of parliament, the capitulants bought the property from the Count of Fumel. Before the Revolution suppressed the parliament, Emmanuel de Cambon, the last president to live there, fled to Spain, leaving his family at the mercy of reprisals. Arrested and executed in his place in 1794, his unfortunate wife was the only woman among the forty-five condemned to be guillotined in Capitol Square during the Terror. In a crossroads that is not lacking in spice, the department's board of directors, installed in the hotel in 1791, soon left him for the pomp of the Archbishopric - the future Prefecture - leaving the place to... the archbishop himself. Eight prelates resided there for more than a century - a record occupancy -, then had to give way in turn in 1906, no doubt with regret. From 1913 onwards, the building of the Chamber of Commerce took the name of Consular Palace. As you approach the main entrance, what year is carved on the stern of the ship above the door ?

WP2 - A charming house N 43° 35.976 E 001° 26.788

Built around the year 1300, the house on the rue Croix-Baragnon cannot however claim the title of dean of the medieval houses of the city, this honour being due to the austere Mauran tower or the Seilhan house. On the other hand, it could claim to be the most beautiful, with its long brick façade and elegant decorations. It has withstood the test of time and fire, unlike its wooden and cob contemporaries. On the first floor, considered to be the noble floor, twin windows with horseshoe arches give it a Moorish air. As for the stone entablatures, they offer a profusion of delicate sculptures of Romanesque inspiration, where coats of arms stand side by side with a fantastic bestiary. For detail, a pair of binoculars is a must ! On the ground floor, the shop opened through wide arcades onto the street, one of the main shopping streets of the city. Upstairs was a vast reception and living room or aula, with a fireplace and decorated with paintings. Latrines and washbasins completed this luxury dwelling. The street also stands out from the common by the legend that is associated with it. In the Middle Ages, one of its inhabitants, Baragnon, was unjustly accused of murder and then cleared. For a long time, it was mistakenly believed that the cross at the nearby crossroads had been planted there to redeem this regrettable error... How many columns stand in the middle of the building's twin windows ?

WP3* - Paradise within reach N 43° 35.983 E 001° 26.917

Overlooking the elegant Place Saint-Etienne, the half-timbered house of n°7 shelters a singular place, whose delights are not limited to the drinks served there. You can also get a foretaste of heavenly bliss, if you take the trouble to look up: the ceiling is made up of small painted wooden boxes, repeating naive, brightly coloured motifs as often as you like. The monogram of the Virgin, composed of the intertwined initials of the Ave Maria, stands next to the heads of chubby cherubs and stylised flowers. In the 1960s, the owner, no doubt wishing to give character to her antique shop, ordered this unexpected ceiling from the artist Renée Aspe, well known to the people of Toulouse for her poetic and colourful painting. The work, very fresh with its countless wildflowers, is reminiscent of the 17th and 18th century wooden coffered ceilings that can still be admired in some churches in Ariège. Once in front of the building, how many small beams are there directly under the roof ?

WP4 - Back to the sources N 43° 35.989 E 001° 26.949

In Toulouse, water is king, even if architecture often steals the show. Between the canal and the Garonne, it gushes from place to place through the mouths of the fountains. There are about a hundred of them, most of which were built late, in the 19th and 20th centuries. Supplying itself thanks to the river, the numerous wells and the springs already captured by the Romans, the city was different from its southern sisters, who had public facilities as early as the 14th century. Here, it was not until the 16th century that they appeared. The griffoul (meaning "fountain" in Occitan) of the Place Saint-Etienne was the first municipal fountain and remained the only one during the Ancien Régime. Originally, a legal battle for water raged between the City and the chapter of the cathedral. This chapter reserved the exclusive use of a fountain located in the cloister, fed by a network coming from the hillsides of Guilheméry. In 1523, the capitulants obtained by a parliamentary decree the "collectivisation" of this precious asset. But it was not until more than twenty years later that the fountain was erected on the square by the master mason Jean Rancy. In spite of several alterations, the fountain has kept its general appearance : the water from the basin is poured by mascarons into an octagonal basin which can be accessed by going down three steps. This way, the maids who were busy with the hard chore of fetching water were protected from the incessant traffic of horse-drawn carriages. In 1593, the building was equipped with a marble obelisk and four small bronze "Manneken-Pis." Who in 1649 asked the sculptor Pierre Affre to change the posture of the mischievous children ? No one knows. The time had become devout and the fashion had changed... From now on, water flows through the mouths of sea creatures, whose heads our mellow marmosets are content to hold gracefully. What year is written on the side of the fountain, southern exposure (Roman numerals) ?

WP5* - The Occitan woman N 43° 36.007 E 001° 26.962

In the 19th century, this private mansion was largely occupied by the Hôtel de France, which housed personalities passing through Toulouse, such as Chateaubriand - then in his seventies - in 1838. Chateaubriand had met Madame Léontine de Castelbajac, who was renting an apartment in the building with her husband. The two protagonists, who saw each other only three times in twenty years, shared a passionate exchange of letters for many years. Paradoxically, and perhaps yielding to a misplaced self-esteem, the writer presented her in his Mémoires d'outre-tombe as a mysterious "Occitan woman" who was too enterprising. Léontine, whose feelings and dignity were scorned, bore the wound for the rest of her life. In 1897, she disappeared with her secret at the age of 94. Her identity was only discovered in 1923 by a scholar from Toulouse. According to his last wishes, her granddaughter then published her writings, revealing to the public the truth about this story which was the only - chaste - adventure of her life. How many semi-circular windows do you count under the roof of the present Hôtel de Cambon ?

WP6* - Of brick and pitcher N 43° 35.991 E 001° 26.984

Weird ! Did you say weird ? Certainly, the cathedral of Toulouse is a unique curiosity. This overwhelming and biscornuous building, with its icy atmosphere, often disorients and discourages the visitor. However, beyond this first impression, it offers a captivating journey through the centuries. On this sacred site where the first Christians met at the end of the 4th century, the bishop builders tirelessly succeeded one another, imagining it to be ever bigger and more beautiful. The first Romanesque cathedral of Isarn gave way, at the beginning of the 13th century, to the austere vision of a Cistercian, Bishop Foulque. Only three bays with powerful crossbows remain of this southern Gothic church, with a single wide nave. At the end of the 13th century, the metamorphosis continued with the ambitious project of Bertrand de l'Isle-Jourdain, inspired by the cathedrals of the North. This construction, which began with the choir, was interrupted in the middle of the 14th century, a period of turmoil and financial difficulties. Two buildings cohabited then, creating the strange impression of anachronism that remains today. In 1522, a young 19-year-old archbishop, Jean d'Orléans, nephew of Louis XI, took up the torch, determined to overcome this age-old project. With him, the colossal task reached new heights. We owe him the impressive 55-metre-high bell tower, symbol of the episcopal power dominating the city. Inside, it makes a giant column rise up from the ground, designed to the measure of a grandiose dream, perhaps a transept or the vaulting of the choir. "Do what you would like to have done when you die" is the motto he had inscribed above the door of his sacristy. But he ran out of time, for he died at the age of 30, leaving the cathedral in the making once again. Beneath this memorable pillar that bears his name lie the remains of another great visionary, Pierre-Paul Riquet, builder of the Canal du Midi. Coincidence ? Two men who were unable to see their work completed during their lifetime are thus reunited in this place. What golden letters are inscribed on the cross on the side of Place Saint-Etienne ? Replace each letter with its equivalent number in the alphabet. Then calculate the numerical root.

[A little help for the non-mathletes ! The numerical root of a number is obtained by adding up the values associated with each of its digits, then the process is repeated with the values associated with the digits of the number obtained and so on until there is only one digit left. Let's take the number 4589. 4 + 5 + 8 + 9 = 26 and 2 + 6 = 8. The numerical root of 4589 is 8.]

WP7 - Monseigneur l'indomptable N 43° 36.003 E 001° 26.988

"The Jews are men, the Jews are women... They are part of the human race. They are our brothers, like so many others. A Christian cannot forget that." On the morning of Sunday, August 23, 1942, a loud voice suddenly rang out in the heavy silence of the Catholic Church during those dark years. With these unheard words, in which anger and infinite compassion mingled, Archbishop Jules-Géraud Saliège entered into resistance. His parish letter entitled Sur la personne humaine - to be read, he said, "without comment" in all the churches of the diocese - wanted to provoke a salutary shock in the consciences. The initial text denounced in no uncertain terms "the scenes of horror" that had taken place in the camps of Noah and Recébedou. While at the request of the prefect, the version submitted to censorship was toned down to "moving scenes." This initial text appears well on the pink marble plaques that dominate the bust of the rebel archbishop. Through his commitment to the network of Christians against anti-Semitism, the courageous prelate contributed, along with a few others, to saving hundreds of lives, especially those of children. How many years was Jules-Géraud Saliège Archbishop of Toulouse ?

WP8* - "Illustrissime et Révérendissime" N 43° 35.980 E 001° 26.980

"Monseigneur l'Illustrissime et Révérendissime seigneur Messire Jean-Baptiste-Michel Colbert" ! These are the pompous terms used in 1690 in a contract concluded with a master mason to designate the Archbishop of Toulouse. The son of the minister of the same name, this sumptuous prelate wanted to work on the embellishment of the city by razing to the ground the old medieval episcopal palace, composed of heterogeneous buildings. The plans were commissioned from Augustin-Charles d'Aviler, an architect from the Languedoc states and a former collaborator of the famous Hardouin-Mansart. Nicolas Buterne from Toulouse, in charge of supervising the building site, brought out of the ground a sober and elegant ensemble of three buildings arranged in a U-shape around a large courtyard. Since 1800, more than ninety prefects have occupied the premises, cohabiting with the General Council until 1999, when it moved to Boulevard de la Marquette. Above the door, you can see a sculpture, it is a head... 1- of a man, 2- of a lion, 3- of an eagle, or 4- of a woman.

WP9 - Imperial Splendours N 43° 35.840 E 001° 27.057

All Toulouse inhabitants know where the "Quartier Général" is located, but few know that it was originally the Palais Niel! Among the foundations, its southern facade blends so elegantly into this garden district that it would go almost unnoticed. It is, however, the most prestigious building built during the reign of Napoleon III that the city can be proud of. Nothing was beautiful enough to receive the head of the 6th Corps... In 1859, Adolphe Niel, who had returned from the Italian campaign after the battles of Magenta and Solferino with the title of Marshal of France, took the head of this great regional command. From 1859 onwards, he followed the work on the palace, but did not have the opportunity to settle there, having been appointed Minister of War shortly before its inauguration in 1868. Occupying the site of a cattle shed given up by the town hall and the former ramparts, the building, which was inspired by the great Parisian hotels, was designed by the captain of the genius Bonnal. The architecture and interior decorations display the ostentatious luxury prized by the Second Empire. The grandiose also has its place in the park, thanks to the mad wager of the horticulturist Demouilles. In 1866, he transplanted a 30-year-old cedar from Lebanon, which was located beyond the canal, and then transported it with its 35-ton clod of earth over 2.5 kilometres. This technical feat was a success, since the venerable tree has continued to grow and beautify ever since. The palace now houses the command of the 11th parachute brigade. How many helmets (carved in profile) decorate the main gate of the palace ?

WP10* - Fatal ambition N 43° 35.848 E 001° 26.985

"Durum patienta frango" ("My constancy overcomes all obstacles.") : this is the very stoic motto that one discovers when entering the courtyard, written on the left at the entrance to the tower. It is very much in the image of the master of the court, Jean d'Ulmo, an over-ambitious magistrate whose dazzling career ended at the end of a rope. For he put this constancy, advocated here as a virtue, in the service of unscrupulous greed. This son of an honourable family managed to obtain in 1526 the title of general counsel at the parliament of Toulouse, which he used and abused immediately by working to monetize the decisions of justice. Money was flowing in and he now needed a home worthy of his rank in a respectable neighbourhood. With method, he recuperated plot after plot to finally reign over one of the largest properties in the city, covering nearly 4,000 m2. The whole building forms a superb hotel between courtyard and garden. The porch, topped by an elegant 17th century canopy, opens onto one of the most beautiful Renaissance staircases in Toulouse. Its antique decor is combined on the top floor with skilful crossings of warheads. Appointed fourth president of parliament in 1529, Ulmo was already dreaming of the supreme presidency. But he was eventually confused and his destiny changed. Sentenced for concussion in 1537, he was degraded and taken to St. George's Square "to be pilloried and withered at the front of a reddened iron." Imprisoned for life in the castle of Saint-Malo, he began a second career : managing to get the account books of the governor, he hastened to falsify them! In 1549, he was hanged high and short. "Soli quod volunt possunt facere sapientes" ("Only wise men can do what they want"). It is by this other motto, engraved in the vestibule overlooking the garden, that Jean d'Ulmo, doubting nothing, perhaps intended to pass on to posterity. How many years has the poet Jules de Resseguier lived in the street ?

WP11 - Small but virtuous N 43° 35.811 E 001° 26.974

In the heart of the Saint-Etienne district lies one of the two narrowest streets in Toulouse, a stone's throw from the Place Montoulieu where a fortified gate opened in the old rampart. It reflects the tortuous alleys, crossings and passages that abounded in the Middle Ages around a single "main street" and a few carriage roads. Rue Neuve is also one of the oldest. It has been so called since 1316, and it has been registered under this name since 1550 with a remarkable consistency. Forgotten witness of the past, it conveniently connected the streets Perchepinte and Montoulieu-Vélane, and could be used as a shortcut to get out of the city. Bordered by high walls enclosing the gardens, it was the reverse side of the decor of the private mansions of opulent families, of which it humbly served the communal areas. At the back, there were suppliers and servants, constituting a third of the inhabitants of this residential area. At the front, overlooking the more prestigious streets, there were imposing carriage gates lined with stone benches where the collectors would wait. In the exaltation of 1794, the rue Neuve was renamed, like most of its fellow citizens, and became for some time the "rue Morale." By giving such a virtuous name to a street where nothing ever happened, the revolutionaries of the year II were not taking a great risk ! What color are the door and windows of No. 16 of the street ? 1- red, 2- brown, 3- blue, 4- white.

WP12 - Wandering sculpture N 43° 35.795 E 001° 27.007

Although we do not know the origin of this pretty little statue probably recent, it is very evocative of an important moment in the crusade against the Albigensians... "Homicidal and cruel, the bloodthirsty count died without a sacrament, this is only justice !" exclaimed the people of Toulouse on the morning of June 25, 1218. The crusade against the Albigensians was a real war, raging since 1209. The barons of the North, knights of Christ who had come to fight Catharism but also to conquer the country, were led by Simon de Montfort, a terrible warrior with a ferocious faith. In the autumn of 1217, he was back, determined to destroy Toulouse, which Raimond had taken from him. An interminable siege, punctuated by dead-end battles, which lasted ten months until that fateful day. The Crusaders had built an enormous war machine to carry out the assault. Before dawn, the Toulouse inhabitants made a mass sortie to try to destroy it : it was a confrontation. Simon, who was following the matins service at the church of Saint-Nicolas, only agreed to join his family at the Montoulieu gate after seeing the consecrated host. He had prayed for death or victory : it was death and defeat. As he went to the aid of his wounded brother Guy, a stone, catapulted from the ramparts, it is said, by young women, smashed his skull. "And the stone came straight where it was supposed to..." A plaque near the entrance to the Jardin des Plantes, opposite the present Rue Ozenne, commemorates the event. Thus, Simon, after having sowed terror, still haunts these places without finding peace. Which animal is represented on the sculpture ? 1- a dragon, 2- a hare, 3- a dog, 4- a horse.

WP13 - Funny Door N 43° 35.775 E 001° 26.966

And among the curiosities of the rue Montoulieu-Vélane, here is a very strange one! I'm not talking about the empty niche, as you can find many of them in the streets of Toulouse, but about the multiple elements that make up the structure of this house at the corner of the street. Among all this roughcast, there is wood, bricks, stone blocks, and even scrap metal. The square window could make us think of a prison, the bars on the windows not mitigating our suspicions... And what's this wooden lintel over a missing door ? There's still a small step on the sidewalk. The bricks seem to go over invisible doors, one of which was obviously only used by children. Not to mention these stones marking the corner of the house... So many mysteries ! So many mysteries ! Which number of rue Montoulieu-Vélane no longer has a door ?

WP14 - The secret garden of a parliamentarian N 43° 35.775 E 001° 26.868

Did Jean de Mansencal, appointed first president of parliament in 1537, ensure that the architecture of his mansion reflects his personality ? On the street side and the garden side, this Renaissance residence built between 1527 and 1550 presents two very contrasting faces. At the back of the courtyard of the Saint-Thomas-d'Aquin school, a surprising facade seems to emerge from a forgotten past, evoking the Florentine palaces of the Quattrocento. A few leaning trees add a bucolic note and modestly remind us that a princely garden must have existed in the past. This façade then extended over a width of five bays, three of which were destroyed in the 19th century. Its geometrical composition reflects the ancient orders, superimposing Doric, Ionic and Corinthian capitals on pilasters. It is inspired by an ideal of balance and measure, as advocated in the 15th century by the Italian architect and humanist Alberti. Thus, on the garden side, the parliamentarian seems to freely assert his individual tastes and culture. On the other hand, the atmosphere is quite different on the street side, at no. 1 Espinasse Street, where the public entrance was located. The facade, treated with sobriety, is dominated by two towers, of which the one on the left impresses by its mass and height. Like the fifty or so towers in Toulouse, ostentatious witnesses to the power of the notables, it houses a staircase whose presence is revealed by a corner turret. This ensemble is in perfect harmony with the high functions of the owner. How many windows does the large circular brick tower in the corner have (main facade on the rue Ozenne side) ?

WP15* - To the happiness of humbles N 43° 35.864 E 001° 26.746

In 1914, Dr. Bernardin, who was also a pharmacist, had a neo-Medieval-style building built in the brand-new rue Ozenne. He installed there the magnificent 18th century décor of an old pharmacy. Founded by Larroture in 1775, it was originally located in Place Rouaix, where the herb market was held. Deployed in a hemicycle, this set of inlaid wainscoting in rosewood, pearwood, ebony and lemon tree, includes a series of numbered drawers and shelves lined with earthenware and glass pots. On the eight medallions painted by the Lorraine artist Brugeon, scenes of cherubs at work evoke different fields of science. Childbirth for gynaecology, bleeding for surgery, distillation for chemistry, preparation of remedies for pharmacy. Since antiquity, the pharmacopoeia has distinguished between simple plants, minerals and animals on the one hand, and compounds on the other, which are collected in recipe books. Among the preparations with numerous ingredients is the famous theriac, originally designed to combat poisoning. It became a real panacea with almost magical virtues and was used until the middle of the 19th century. It should be noted that religious orders, such as the Carthusian monks or the cordeliers, had their own pharmacies. That of the Jesuit College, from the 17th century, can be admired in the Paul-Dupuy Museum. Which animal is carved on the central pillar of the triangular windows located under the diamond-shaped hole ? 1- an eagle, 2- a lion, 3- a bear, 4- an elephant.


Final coordinates :

N 43° 35.(((WP4 - WP1) x (WP2 + WP3))) + (((WP5 x WP6) + WP7) + 334)))

E 001° 26.((WP8 + WP9 + WP10 + WP11 + WP12 + WP13 + WP14 + WP15) + 781)


Feel free to use the Geochecker !

GeoCheck.org

 

In order to ensure the durability of this cache, put it back where you found it, and above all, remain discreet. Happy Geocaching !

 


Bienvenidos al barrio de Saint-Etienne, uno de los más bellos de la ciudad de Toulouse. Casas antiguas, talleres y tiendas independientes, es bueno pasear por las calles estrechas y anchas, para admirar los jardines y la espléndida arquitectura de este barrio de la ciudad rosa.


Le propongo pues un escondite de tipo múltiple que le hará recorrer el barrio, observando las numerosas curiosidades emblemáticas de Saint-Etienne. Como todos los Multis de la serie, una descripción del patrimonio en cada Waypoint alegrará tus descubrimientos y tu búsqueda de pistas. Pero para los más curiosos, no duden en hojear las páginas del brillante libro Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, de C. Clément y S. Ruiz, para descubrir la historia de todos los edificios y curiosidades arquitectónicas que descubrirás con este Multi.

Cuidado, este es un gran Multi, de ahí el terreno de la T2, el paseo por el barrio hasta las diferentes balizas puede llevar un tiempo ; dicho esto, un buen geocacher habrá pasado por los diferentes lugares y recogido todas las pistas en menos de una hora. Un asterisco indicará para cada baliza si es posible entrar en el edificio (durante el horario de apertura), algo (realmente) interesante de hacer pero no necesario para la resolución de las preguntas. Todas las balizas se encuentran fuera de los edificios para favorecer el paseo a cualquier hora del día. Además, las preguntas de cada baliza son relativamente simples, para ahorrarle otro paseo si la baliza se pone roja. Encontrarás muchos otros edificios y curiosidades históricas en la zona, las balizas no son obviamente exhaustivas, ¡ así que mantén los ojos abiertos !


Comienza tu viaje, ¡ 15 balizas te están esperando !

WP1* - Un codiciado palacio N 43° 35.974 E 001° 26.745

De la transformación a la ampliación, el pequeño hotel del primer presidente del parlamento, Jean-Baptise de Ciron, se convirtió en el gran palacio que se puede ver hoy en día. ¡ Muchos han sido los sucesivos ocupantes de este prestigioso hotel desde el siglo XVII ! A partir de 1770, la vocación de esta residencia, hasta entonces privada, adquirió una dimensión institucional. Habiendo pedido Luis XV a la Ciudad que proporcionara una vivienda "fija y decente" al primer presidente del Parlamento, los capitulares compraron la propiedad al Conde de Fumel. Antes de que la Revolución suprimiera el parlamento, Emmanuel de Cambon, el último presidente que vivió allí, huyó a España, dejando a su familia a merced de las represalias. Arrestado y ejecutado en su lugar en 1794, su desafortunada esposa fue la única mujer entre los cuarenta y cinco condenados a ser guillotinados en la Plaza del Capitolio durante el Terror. En una encrucijada que no carece de especias, el consejo de administración del departamento, instalado en el hotel en 1791, pronto lo dejó para la pompa del Arzobispado - futura Prefectura - dejando el lugar a... el propio arzobispo. Ocho prelados residieron allí durante más de un siglo - una ocupación récord -, luego tuvieron que ceder a su vez en 1906, sin duda con pesar. A partir de 1913, el edificio de la Cámara de Comercio tomó el nombre de Palacio Consular. Al acercarse a la entrada principal, ¿ qué año está tallado en la popa del barco sobre la puerta ?

WP2 - Una casa encantadora N 43° 35.976 E 001° 26.788

Construida hacia el año 1300, la casa de la calle Croix-Baragnon no puede sin embargo reivindicar el título de decano de las casas medievales de la ciudad, honor que se debe a la austera torre Mauran o a la casa Seilhan. Por otro lado, podría decirse que es la más bella, con su larga fachada de ladrillo y sus elegantes decoraciones. Ha resistido la prueba del tiempo y el fuego, a diferencia de sus contemporáneos de madera y mazorca. En el primer piso, considerado el piso noble, las ventanas gemelas con arcos de herradura le dan un aire morisco. En cuanto a los entablados de piedra, ofrecen una profusión de delicadas esculturas de inspiración románica, donde los escudos de armas se encuentran junto a un fantástico bestiario. ¡ Para los detalles, un par de prismáticos es imprescindible ! En la planta baja, la tienda se abría a través de amplias arcadas a la calle, una de las principales calles comerciales de la ciudad. Arriba había una amplia recepción y sala de estar o aula, con una chimenea y decorada con pinturas. Las letrinas y los lavabos completaron esta lujosa vivienda. La calle también se destaca del común por la leyenda que se asocia a ella. En la Edad Media, uno de sus habitantes, Baragnon, fue acusado injustamente de asesinato y luego absuelto. Durante mucho tiempo, se creyó erróneamente que la cruz del cruce cercano había sido plantada allí para redimir este lamentable error... ¿ Cuántas columnas hay en medio de las ventanas gemelas del edificio ?

WP3* - El paraíso al alcance N 43° 35.983 E 001° 26.917

Con vistas a la elegante plaza Saint-Etienne, la casa de entramado de madera del nº7 alberga un lugar singular, cuyas delicias no se limitan a las bebidas que allí se sirven. También puede obtener un anticipo de la dicha celestial, si se toma la molestia de mirar hacia arriba: el techo está compuesto por pequeñas cajas de madera pintadas, que repiten motivos ingenuos y de colores vivos tantas veces como se quiera. El monograma de la Virgen, compuesto por las iniciales entrelazadas del Ave María, está junto a las cabezas de los querubines regordetes y las flores estilizadas. En los años 60, la propietaria, deseosa sin duda de dar carácter a su anticuario, encargó este inesperado techo a la artista Renée Aspe, conocida por los tolosanos por su pintura poética y colorida. La obra, muy fresca con sus innumerables flores silvestres, recuerda a los artesonados de madera de los siglos XVII y XVIII que aún se pueden admirar en algunas iglesias de Ariège. Una vez frente al edificio, ¿ cuántas vigas pequeñas hay directamente bajo el techo ?

WP4 - Regreso a las fuentes N 43° 35.989 E 001° 26.949

En Toulouse, el agua es el rey, aunque la arquitectura a menudo se roba el espectáculo. Entre el canal y el Garona, brota de un lugar a otro a través de las bocas de las fuentes. Hay alrededor de un centenar de ellos, la mayoría de los cuales fueron construidos a finales de los siglos XIX y XX. Abasteciéndose gracias al río, a los numerosos pozos y a los manantiales ya capturados por los romanos, la ciudad se diferenciaba de sus hermanas del sur, que disponían de instalaciones públicas ya en el siglo XIV. Aquí, no fue hasta el siglo XVI que aparecieron. La griffoul (que significa "fuente" en occitano) de la plaza Saint-Etienne fue la primera fuente municipal y fue la única durante el Antiguo Régimen. Originalmente, una batalla legal por el agua se libró entre la ciudad y el capítulo de la catedral. Este último se reservaba el uso exclusivo de una fuente situada en el claustro, alimentada por una red procedente de las laderas de Guilheméry. En 1523, los capitulares obtuvieron por decreto parlamentario la "colectivización" de este precioso bien. Pero no fue hasta más de veinte años después que la fuente fue erigida en la plaza por el maestro albañil Jean Rancy. A pesar de varias alteraciones, la fuente ha conservado su aspecto general: el agua de la pila se vierte por los mascarones en una pila octogonal a la que se accede bajando tres escalones. De esta manera, las criadas que estaban ocupadas haciendo el duro trabajo de ir a buscar agua estaban protegidas del incesante tráfico de carros tirados por caballos. En 1593, el edificio fue equipado con un obelisco de mármol y cuatro pequeños "Manneken-Pis" de bronce. ¿ Quién pidió en 1649 al escultor Pierre Affre que cambiara la postura de los niños traviesos ? Nadie lo sabe. El tiempo se había vuelto devoto y la moda había cambiado... De ahora en adelante, el agua fluye por las bocas de las criaturas marinas, cuyas cabezas nuestros apacibles titíes se contentan con sostener con gracia. ¿ Qué año está escrito en el lado de la fuente, exposición al sur (números romanos) ?

WP5* - La mujer occitana N 43° 36.007 E 001° 26.962

En el siglo XIX, esta mansión privada fue ocupada en gran parte por el Hôtel de France, que albergaba a personalidades de paso por Toulouse, como Chateaubriand - entonces con setenta años - en 1838. Chateaubriand había conocido a Madame Léontine de Castelbajac, que alquilaba un apartamento en el edificio con su marido. Los dos protagonistas, que se vieron sólo tres veces en veinte años, compartieron un apasionado intercambio de cartas durante muchos años. Paradójicamente, y tal vez cediendo a una autoestima equivocada, el escritor la presentó en sus Mémoires d'outre-tombe como una misteriosa "mujer occitana" demasiado emprendedora. Léontine, cuyos sentimientos y dignidad fueron despreciados, llevó la herida por el resto de su vida. En 1897, desapareció con su secreto a la edad de 94 años. Su identidad sólo fue descubierta en 1923 por un erudito de Toulouse. De acuerdo con sus últimos deseos, su nieta publicó entonces sus escritos, revelando al público la verdad sobre esta historia que fue la única aventura - casta - de su vida. ¿ Cuántas ventanas semicirculares cuenta bajo el techo del actual Hôtel de Cambon ?

WP6* - De ladrillo y jarra N 43° 35.991 E 001° 26.984

¡ Raro ! ¿ Dijiste raro ? Ciertamente, la catedral de Toulouse es una curiosidad única. Este abrumador y biscornudo edificio, con su atmósfera helada, a menudo desorienta y desanima al visitante. Sin embargo, más allá de esta primera impresión, ofrece un cautivador viaje a través de los siglos. En este lugar sagrado donde se reunieron los primeros cristianos a finales del siglo IV, los obispos constructores se sucedieron incansablemente, imaginando que era cada vez más grande y más hermoso. La primera catedral románica de Isarn dio paso, a principios del siglo XIII, a la austera visión de un cisterciense, el obispo Foulque. Sólo quedan tres bahías con poderosas ballestas de esta iglesia gótica del sur, con una sola nave ancha. A finales del siglo XIII, la metamorfosis continuó con el ambicioso proyecto de Bertrand de l'Isle-Jourdain, inspirado en las catedrales del Norte. Esta construcción, que comenzó con el coro, se interrumpió a mediados del siglo XIV, un período de agitación y dificultades financieras. Dos edificios cohabitaban entonces, creando la extraña impresión de anacronismo que permanece hoy en día. En 1522, un joven arzobispo de 19 años, Jean d'Orléans, sobrino de Luis XI, tomó la antorcha, decidido a superar este antiguo proyecto. Con él, la colosal tarea alcanzó nuevas alturas. Le debemos el impresionante campanario de 55 metros de altura, símbolo del poder episcopal que domina la ciudad. En el interior, hace que una columna gigante se levante del suelo, diseñada a la medida de un sueño grandioso, tal vez un transepto o la bóveda del coro. "Haz lo que te gustaría que hicieras cuando mueras" es el lema que había inscrito sobre la puerta de su sacristía. Pero se le acabó el tiempo, ya que murió a los 30 años, dejando la catedral en construcción una vez más. Debajo de este memorable pilar que lleva su nombre se encuentran los restos de otro gran visionario, Pierre-Paul Riquet, constructor del Canal du Midi. ¿ Coincidencia ? Dos hombres que no pudieron ver su trabajo terminado durante su vida se reunieron en este lugar. ¿ Qué letras doradas están inscritas en la cruz del lado de la plaza Saint-Etienne ? Reemplaza cada letra con su número equivalente en el alfabeto. Entonces calcula la raíz numérica.

[¡ Un poco de ayuda para los no deportistas ! La raíz numérica de un número se obtiene sumando los valores asociados a cada uno de sus dígitos, luego se repite el proceso con los valores asociados a los dígitos del número obtenido y así sucesivamente hasta que sólo quede un dígito. Tomemos el número 4589. 4 + 5 + 8 + 9 = 26 y 2 + 6 = 8. La raíz numérica de 4589 es 8.]

WP7 - Monseigneur l'indomptable N 43° 36.003 E 001° 26.988

"Los judíos son hombres, los judíos son mujeres... Son parte de la raza humana. Son nuestros hermanos, como tantos otros. Un cristiano no puede olvidar eso." En la mañana del domingo 23 de agosto de 1942, una fuerte voz resonó repentinamente en el pesado silencio de la Iglesia Católica durante esos años oscuros. Con estas palabras inauditas, en las que se mezclaban la ira y la compasión infinita, el arzobispo Jules-Géraud Saliège entró en la resistencia. Su carta parroquial titulada Sur la personne humaine, para ser leída, dijo, "sin comentarios" en todas las iglesias de la diócesis, quería provocar un saludable shock en las conciencias. El texto inicial denunciaba en términos nada ambiguos "las escenas de horror" que habían tenido lugar en los campos de Noé y Recébedou. Mientras que a petición del prefecto, la versión sometida a la censura fue atenuada a "escenas en movimiento." Este texto inicial aparece bien en las placas de mármol rosa que dominan el busto del arzobispo rebelde. A través de su compromiso con la red de cristianos contra el antisemitismo, el valiente prelado contribuyó, junto con algunos otros, a salvar cientos de vidas, especialmente las de niños. ¿ Cuántos años fue Jules-Géraud Saliège arzobispo de Toulouse ?

WP8* - "Illustrissime et Révérendissime" N 43° 35.980 E 001° 26.980

"Monseigneur l'Illustrissime et Révérendissime seigneur Messire Jean-Baptiste-Michel Colbert" ! Estos son los pomposos términos utilizados en 1690 en un contrato celebrado con un maestro albañil para designar al Arzobispo de Toulouse. Hijo del ministro del mismo nombre, este suntuoso prelado quiso trabajar en el embellecimiento de la ciudad arrasando el antiguo palacio episcopal medieval, compuesto de edificios heterogéneos. Los planos fueron encargados a Augustin-Charles d'Aviler, un arquitecto de los estados del Languedoc y antiguo colaborador del famoso Hardouin-Mansart. Nicolas Buterne de Toulouse, encargado de supervisar la obra, sacó del suelo un conjunto sobrio y elegante de tres edificios dispuestos en forma de U alrededor de un gran patio. Desde 1800, más de noventa prefectos han ocupado el local, cohabitando con el Consejo General hasta 1999, cuando se trasladó al Boulevard de la Marquette. Sobre la puerta, se puede ver una escultura, es una cabeza... 1- de un hombre, 2- de un león, 3- de un águila, o 4- de una mujer.

WP9 - Esplendores Imperiales N 43° 35.840 E 001° 27.057

Todos los habitantes de Toulouse saben dónde se encuentra el "Quartier Général", pero pocos saben que originalmente era el Palais Niel. Entre los cimientos, su fachada sur se mezcla tan elegantemente en este distrito de jardines que pasaría casi desapercibida. Sin embargo, es el edificio más prestigioso construido durante el reinado de Napoleón III del que la ciudad puede estar orgullosa. Nada era tan hermoso como para recibir al jefe del 6º Cuerpo... En 1859, Adolphe Niel, que había regresado de la campaña italiana después de las batallas de Magenta y Solferino con el título de Mariscal de Francia, tomó la cabeza de este gran comando regional. A partir de 1859, siguió las obras del palacio, pero no tuvo la oportunidad de instalarse allí, habiendo sido nombrado Ministro de Guerra poco antes de su inauguración en 1868. Ocupando el lugar de un cobertizo para ganado cedido por el ayuntamiento y las antiguas murallas, el edificio, que se inspiró en los grandes hoteles parisinos, fue diseñado por el capitán del genio Bonnal. La arquitectura y la decoración interior muestran el ostentoso lujo apreciado por el Segundo Imperio. Lo grandioso también tiene su lugar en el parque, gracias a la loca apuesta del horticultor Demouilles. En 1866, trasplantó un cedro de 30 años de edad del Líbano, que estaba situado más allá del canal, y luego lo transportó con su terrón de 35 toneladas de tierra a lo largo de 2,5 kilómetros. Esta hazaña técnica fue un éxito, ya que el venerable árbol ha seguido creciendo y embelleciéndose desde entonces. El palacio alberga ahora el comando de la 11ª brigada de paracaidistas. ¿ Cuántos cascos (tallados de perfil) adornan la puerta principal del palacio ?

WP10* - Ambición fatal N 43° 35.848 E 001° 26.985

"Durum patienta frango" ("Mi constancia supera todos los obstáculos") : este es el lema muy estoico que se descubre al entrar en el patio, escrito a la izquierda en la entrada de la torre. Es muy parecido al maestro de la corte, Jean d'Ulmo, un magistrado demasiado ambicioso cuya deslumbrante carrera terminó al final de una cuerda. Porque puso esta constancia, defendida aquí como una virtud, al servicio de la avaricia sin escrúpulos. Este hijo de una familia honorable consiguió en 1526 el título de consejero general del parlamento de Toulouse, que utilizó y abusó inmediatamente trabajando para monetizar las decisiones de la justicia. El dinero fluía y ahora necesitaba un hogar digno de su rango en un barrio respetable. Con método, recuperó parcela tras parcela para finalmente reinar sobre una de las propiedades más grandes de la ciudad, cubriendo casi 4.000 m2. Todo el edificio forma un magnífico hotel entre el patio y el jardín. El porche, coronado por un elegante dosel del siglo XVII, se abre a una de las más bellas escaleras renacentistas de Toulouse. Su antigua decoración se combina en el último piso con hábiles cruces de ojivas. Nombrado cuarto presidente del parlamento en 1529, Ulmo ya soñaba con la presidencia suprema. Pero al final se confundió y su destino cambió. Condenado por conmoción cerebral en 1537, fue degradado y llevado a la Plaza de San Jorge "para ser puesto en la picota y marchitado en la parte delantera de un hierro enrojecido." Encarcelado de por vida en el castillo de Saint-Malo, comenzó una segunda carrera : consiguiendo los libros de cuentas del gobernador, se apresuró a falsificarlos. En 1549, fue colgado alto y bajo. "Soli quod volunt possunt facere sapientes" ("Sólo los sabios pueden hacer lo que quieran"). Es por este otro lema, grabado en el vestíbulo que da al jardín, que Jean d'Ulmo, sin dudar en nada, tal vez quiso pasar a la posteridad. ¿ Cuántos años ha vivido el poeta Jules de Resseguier en la calle ?

WP11 - Pequeño pero virtuoso N 43° 35.811 E 001° 26.974

En el corazón del barrio de Saint-Etienne se encuentra una de las dos calles más estrechas de Toulouse, a un tiro de piedra de la plaza Montoulieu, donde se abría una puerta fortificada en la antigua muralla. Refleja los tortuosos callejones, cruces y pasajes que abundaban en la Edad Media alrededor de una sola "calle principal" y unos pocos caminos de carruajes. La Rue Neuve es también una de las más antiguas. Se ha llamado así desde 1316, y se ha registrado con este nombre desde 1550 con una consistencia notable. Testigo olvidado del pasado, conectaba convenientemente las calles Perchepinte y Montoulieu-Vélane, y podía utilizarse como un atajo para salir de la ciudad. Bordeada por altos muros que cerraban los jardines, era el reverso de la decoración de las mansiones privadas de las familias opulentas, de las cuales servía humildemente a las áreas comunes. En la parte trasera, había proveedores y sirvientes, estos últimos constituían un tercio de los habitantes de esta zona residencial. En la parte delantera, con vistas a las calles más prestigiosas, había imponentes puertas de carruaje alineadas con bancos de piedra donde los coleccionistas esperaban. En la exaltación de 1794, la rue Neuve fue renombrada, como la mayoría de sus conciudadanos, y se convirtió durante algún tiempo en la "rue Morale." ¡ Al dar un nombre tan virtuoso a una calle donde nunca ha pasado nada, los revolucionarios del año II no se arriesgaban mucho ! ¿ De qué color son la puerta y las ventanas del nº 16 de la calle ? 1- roja, 2- marrón, 3- azul, 4- blanca.

WP12 - Escultura errante N 43° 35.795 E 001° 27.007

Aunque no sabemos el origen de esta pequeña estatua probablemente reciente, es muy evocador de un momento importante en la cruzada contra los albigenses... "Homicida y cruel, el sanguinario conde murió sin sacramento, ¡ esto es sólo justicia !" exclamó el pueblo de Toulouse en la mañana del 25 de junio de 1218. La cruzada contra los albigenses fue una verdadera guerra, que se prolongó desde 1209. Los barones del Norte, caballeros de Cristo que habían venido a luchar contra el catarismo pero también a conquistar el país, fueron dirigidos por Simón de Montfort, un terrible guerrero con una fe feroz. En el otoño de 1217, regresó, decidido a destruir Toulouse, que Raimond le había arrebatado. Un asedio interminable, puntuado por batallas sin salida, que duró diez meses hasta ese fatídico día. Los cruzados habían construido una enorme máquina de guerra para llevar a cabo el asalto. Antes del amanecer, los habitantes de Toulouse hicieron una salida en masa para intentar destruirlo: fue un enfrentamiento. Simón, que seguía el oficio de maitines en la iglesia de San Nicolás, sólo aceptó reunirse con su familia en la puerta de Montoulieu después de ver la hostia consagrada. Había rezado por la muerte o la victoria: era la muerte y la derrota. Cuando fue a ayudar a su hermano Guy, herido, una piedra, catapultada desde las murallas, se dice que las jóvenes le rompieron el cráneo. "Y la piedra vino directamente donde se suponía que debía..." Una placa cerca de la entrada del Jardín de las Plantas, frente a la actual calle Ozenne, conmemora el evento. Así, Simón, después de haber sembrado el terror, todavía frecuenta estos lugares sin encontrar la paz. ¿ Qué animal está representado en la escultura ? 1- un dragón, 2- una liebre, 3- un perro, 4- un caballo.

WP13 - Una puerta curiosa N 43° 35.775 E 001° 26.966

Y entre las curiosidades de la rue Montoulieu-Vélane, ¡ aquí hay una muy extraña ! No hablo del nicho vacío, como muchos de ellos se encuentran en las calles de Toulouse, sino de los múltiples elementos que componen la estructura de esta casa en la esquina de la calle. Entre todos estos desechos, hay madera, ladrillos, bloques de piedra e incluso chatarra. La ventana cuadrada podría hacernos pensar en una prisión, las rejas de las ventanas no mitigan nuestras sospechas... ¿ Y qué es este dintel de madera sobre una puerta que falta ? Todavía hay un pequeño paso en la acera. Los ladrillos parecen pasar por puertas invisibles, una de las cuales obviamente sólo era usada por niños. Sin mencionar estas piedras que marcan la esquina de la casa... ¡ Tantos misterios ! ¡ Tantos misterios ! ¿ Qué número de la calle Montoulieu-Vélane ya no tiene puerta ?

WP14 - El jardín secreto de un parlamentario N 43° 35.775 E 001° 26.868

¿ Jean de Mansencal, nombrado primer presidente del parlamento en 1537, se aseguró de que la arquitectura de su mansión reflejara su personalidad ? En el lado de la calle y el lado del jardín, esta residencia renacentista construida entre 1527 y 1550 presenta dos caras muy contrastadas. Al fondo del patio de la escuela de Santo Tomás de Aquino, una sorprendente fachada parece emerger de un pasado olvidado, evocando los palacios florentinos del Quattrocento. Unos pocos árboles inclinados añaden una nota bucólica y nos recuerdan modestamente que un jardín principesco debe haber existido en el pasado. Esta fachada se extendía entonces a lo largo de cinco bahías, tres de las cuales fueron destruidas en el siglo XIX. Su composición geométrica refleja los órdenes antiguos, superponiendo capiteles dóricos, jónicos y corintios en las pilastras. Se inspira en un ideal de equilibrio y medida, tal como lo defendió en el siglo XV el arquitecto y humanista italiano Alberti. Así, en el lado del jardín, el parlamentario parece afirmar libremente sus gustos individuales y su cultura. Por otro lado, la atmósfera es bastante diferente en el lado de la calle, en el número 1 de la calle Espinasse, donde se encontraba la entrada pública. La fachada, tratada con sobriedad, está dominada por dos torres, de las cuales la de la izquierda impresiona por su masa y altura. Como las cincuenta torres de Toulouse, testigos ostentosos del poder de los notables, alberga una escalera cuya presencia es revelada por una torrecilla angular. Este conjunto está en perfecta armonía con las altas funciones del propietario. ¿ Cuántas ventanas tiene la gran torre circular de ladrillos de la esquina (fachada principal en el lado de la calle Ozenne) ?

WP15* - Por la felicidad de los humildes N 43° 35.864 E 001° 26.746

En 1914, el Dr. Bernardin, que también era farmacéutico, mandó construir un edificio de estilo neomedieval en la flamante rue Ozenne. Instaló allí la magnífica decoración del siglo XVIII de una antigua farmacia. Fundada por Larroture en 1775, se encontraba originalmente en la plaza Rouaix, donde se encontraba el mercado de hierbas. Desplegado en un hemiciclo, este conjunto de taraceas de palisandro, peral, ébano y limonero, incluye una serie de cajones y estantes numerados forrados con cerámica y ollas de vidrio. En los ocho medallones pintados por el artista lorenés Brugeon, las escenas de querubines trabajando evocan diferentes campos de la ciencia. Parto para ginecología, hemorragia para cirugía, destilación para química, preparación de remedios para farmacia. Desde la antigüedad, la farmacopea ha distinguido entre plantas, minerales y animales simples por un lado, y compuestos por el otro, que se recogen en libros de recetas. Entre las preparaciones con numerosos ingredientes está el famoso teríaco, originalmente diseñado para combatir el envenenamiento. Se convirtió en una verdadera panacea con virtudes casi mágicas y se usó hasta mediados del siglo XIX. Cabe señalar que las órdenes religiosas, como los monjes cartujos o los cordeleros, tenían sus propias farmacias. El del Colegio Jesuita, del siglo XVII, puede ser admirado en el Museo Paul-Dupuy. ¿ Qué animal está tallado en el pilar central de las ventanas triangulares situadas bajo el agujero en forma de rombo ? 1- un águila, 2- un león, 3- un oso, 4- un elefante.


Coordenadas finales :

N 43° 35.((WP4 - WP1) x (WP2 + WP3))) + (((WP5 x WP6) + WP7) + 334))

E 001° 26.((WP8 + WP9 + WP10 + WP11 + WP12 + WP13 + WP14 + WP15) + 781)


¡ Siéntete libre de usar el GeoChecker !

GeoCheck.org

 


Para asegurar la durabilidad de este caché, devuélvelo a donde lo encontraste, y sobre todo, mantente discreto. ¡ Feliz Geocaching !

Additional Hints (Decrypt)

[FR] Qnaf yr purpxre ! OLBC ! [EN] Va gur purpxre ! OLBC ! [ES] Ra ry irevsvpnqbe ! OLBC !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)