Les Hauts fourneaux de Saint Vincent de Mercuze
au 18° siècle :haut lieu de la sidérurgie dans le Grésivaudan.
Propriété de la famille de Marcieu, un premier haut-fourneau est établi vers 1700 à la Combe d’Alloix à Saint-Vincent-de-Mercuze –Réquisitionné durant la Révolution, il compte parmi les rares hauts-fourneaux autorisés à maintenir leur activité ; avec celui d’Allevard, ils fournissent en fonte les aciéries de Rives et des environs.
En temps de paix, ce haut-fourneau alimente, entre autres, la fonderie de canons de Saint-Gervais, les forges d'Allevard et de Rives.
Afin de réduire la consommation du combustible et d’accroître le rendement du haut-fourneau de Saint-Vincent-de-Mercuze, plusieurs améliorations sont apportées dès 1812-1813 par Emile Gueymard, Ingénieur des Mines de Grenoble.
Le minerai utilisé provient de mines exploitées dans la région d’Allevard dont la concession a été accordée au marquis de Marcieu.
Il est acheminé sur le site de transformation de Saint-Vincent-de-Mercuze par voies terrestre et fluviale, grâce à un bac à traille établi entre Le Cheylas et le port de Sainte-Marie-d’Alloix.
Quant au combustible, le marquis de Marcieu exploite des forêts situées sur la commune Saint-Bernard-du-Touvet, à Saint-Michel et à l’Aulp du Seuil, dont il est le propriétaire ; ces bois sont transformés en charbons de bois.
Haut-fourneau de type bergamasque
La dernière coulée a lieu dans les années 1860.