Depuis des années, nous lorgnons ce solitaire. Nous l’avons vu, par les quatre saisons, se tenir fier de sa chevelure printanière, souffrir sous les rayons obliques, se plier sous les coups de boutoirs éoliens des giboulées automnales et se recroqueviller sous les flocons hiémaux. A chacun de nos passages, nous nous disions qu’un beau jour il serait bon d’aller le saluer. Les années se poussant les unes aux autres sans avoir permis notre rencontre, nous décidons aujourd’hui de le célébrer en lui dédiant une cache. A votre tour d’aller l’admirer.