Skip to content

L'église de Saint-Michel Traditional Geocache

Hidden : 12/29/2017
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Vous voici devant l’église Saint-Michel d’Entraygues, un des rares édifices romans construits selon un plan octogonal. L’église conserve également un des rares tympans de Poitou-Charentes : le combat de l’archange Michel et du dragon y est représenté.

(source Ville de Saint-Michel)

 

L’église Saint-Michel est fondée vers 1137, par l’abbé Lambert et les chanoines réguliers augustins du monastère de La Couronne, tout proche, pour recevoir les pauvres. L’église se dresse le long d’une voie secondaire (« via santonis ») du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Elle est construite selon un plan centré, octogonal, rarement utilisé à l’époque romane. L’église, devenue paroissiale au XIIIe ou au XVe siècle, est endommagée pendant les guerres de Religion. Au XVIIe siècle, la voûte s’effondre et est remplacée par une simple charpente. En 1806, la paroisse Saint-Michel est annexée à la paroisse Saint-Ausonne d’Angoulême. En 1840, elle est classée au titre des Monuments Historiques, parmi les quatre premiers de Charente (avec la cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême, l’église Saint-Cybard de Roullet, et l’église de l’abbaye de Saint-Amant-de-Boixe), puis six ans plus tard, elle redevient indépendante. L’église est alors en mauvais état. En 1848, l’architecte Paul Abadie engage une importante campagne de restauration qui s’achève en 1853. Il fait remplacer la charpente du XVIIe siècle par une coupole. Les murs sont en partie repris, ainsi qu’un certain nombre de chapiteaux et de modillons sculptés. En 1898, un clocher coiffé d’une haute flèche conique est érigé à quelques mètres de l’église.

De l’église romane subsiste donc le rez-de-chaussée, en partie restauré. Il est composé des huit absidioles (chapelles semi-circulaires) ouvertes sur les pans de l’octogone. À l’intérieur de l’église, l’ampleur des volumes affirme la majesté du lieu. Une arcade en plein-cintre aux chapiteaux sculptés reposant sur huit colonnes monolithes (leurs fûts sont taillés dans un seul bloc de pierre) marque l’entrée des absidioles qui sont éclairées par une fenêtre en plein-cintre et couvertes en cul-de-four. Elles sont surmontées de pilastres qui montent jusqu’à la naissance des nervures de la coupole, de 13 mètres de diamètre, qui couvre l’octogone. L’absidiole orientale, qui abrite l’autel (sanctuaire), se distingue par un décor plus soigné qui souligne sa fonction de chœur avec sa fenêtre encadrée de trois colonnettes dont les chapiteaux supportent un bandeau biseauté. Le portail à quant à lui été aménagé au niveau de l’absidiole occidentale. La totalité des voûtes, ainsi que les pilastres, sont l’œuvre de Paul Abadie. Les chapiteaux des colonnes monolithes sont d’origine, et ornés d’un décor végétal typique de l’Angoumois. Quelques-uns ont été déposés près de l’entrée de l’église.

Le portail est quant à lui placé entre deux séries de cinq arcatures aveugles qui prennent appui sur un soubassement et se prolongent sur les absidioles voisines. Les arcs sont ornés de feuillages entrelacés d’une manière inventive et très décorative. Les chapiteaux reçoivent un décor d’inspiration végétale, d’animaux fantastiques et de motifs disposés de façon à souligner les angles. En contournant les absidioles, remarquez la corniche à modillons sculptés de masques humains, d’animaux et de sujets satiriques et grotesques. Beaucoup de modillons ont été refaits par Paul Abadie. L’ordonnance du portail est reprise avec la même élégance sur l’abside orientale qui tient lieu de chevet.

L’élément le plus remarquable de l’église est le tympan sculpté du portail, où est représenté le combat de l’archange Michel et du dragon. Cette scène, qui illustre un passage de l’Apocalypse, est fréquente dans l’art roman et symbolise la lutte du bien et du mal. Une inscription latine (lettres onciales) commente la scène : Faltum est proelium in coelo Michael proeliabatur cum dragon (« Il y eut un combat dans le ciel, Michel combattit le dragon »). Cette inscription est datée de la première moitié du XIIe siècle. Au centre de la composition, Michel, aux ailes déployées, semble marcher sur le monstre dont le corps reptilien se déploie sur toute la largeur du tympan. Il est armé d’un bouclier et d’une lance qui transperce la tête du dragon. Les figures rappellent, par leurs formes longilignes et la vivacité des mouvements, le style des sculptures de la façade de la cathédrale d’Angoulême. Le visage de Michel a été restauré par le sculpteur Michel-Pascal.

(source Monuments Romans de la région Poitou-Charentes et L’âge Roman en Poitou-Charentes)

 

Pour les plus curieux, allez voir ce texte écrit par Lionel Moreau, sur l’histoire de l’église de Saint-Michel d’Entraygues : ICI !

Parking disponible à côté de l'église, derrière la mairie.

 

Bonne visite et bon Géocaching !

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr - À 1z qh fby, ubevmbagny tnhpur. OLBC !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)