Histoire
Au début du seizième siècle, sur le baly (une promenade où l'on parle balivernes, d'où le nom), esplanade avoisinant l'ancien château de Lannion se dresse la chapelle Notre-Dame. Elle est très délabrée et surtout trop exiguë. On entreprit de reconstruire une église digne d'une ville. Elle sera ensuite remaniée et agrandie jusqu'au dix-neuvième siècle. Elle est classée aux monuments historiques en 1907.
Détails
L'église possède un mobilier important comportant des tableaux, un bel autel de marbre, des statues polychromes, des sculptures sur bois comme on peut en voir sur la chaire, ainsi que des vitraux datés de la période dite arts déco. Ils sont dus à Henri-Marcel Magne, également peintre de vitraux pour le Sacré-Cœur de Montmartre, et ils ont été réalisés par les ateliers L’Église, à Paris. Leur restauration a été achevée en 1999 par les Ateliers du verrier Hubert de Sainte-Marie, de Quintin.
Aux alentours
Sur la façade de l'église, au sud-est, on trouvera un rare cadran solaire daté de 1668.
Sur le côté nord-est, on trouvera, à l'angle de la rue de l'église et de l'avenue Ernest Renan, une statue en bronze à l'effigie de Charles Le Goffic (poète, romancier, académicien né et décédé à Lannion).