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la cache du 14 juillet 1941 Traditional Geocache

This cache is temporarily unavailable.

PhilaCache: Bonjour erdnegel53,

Pour garder tout son intérêt au jeu, il est souhaitable que les caches soient opérationnelles. En effet, quelle déception de ne pas trouver une boîte, car elle a disparu ou est en très mauvais état.
Le propriétaire d'une cache a la possibilité de désactiver une cache lorsqu'elle rencontre un problème et il peut lui même la réactiver lorsqu'il en a fait la maintenance.

Les derniers logs sur votre cache semblent indiquer qu'il y a un problème. Il serait souhaitable d'y faire une visite de maintenance. J'ai donc procédé à sa désactivation temporaire.
Lorsque vous aurez réalisé la visite de maintenance ou si vous estimez qu'elle n'est pas nécessaire (cache très difficile à trouver, autre…) n'hésitez pas à la réactiver vous-même en sélectionnant "Activer la cache" sur la page de la cache.

Sans action de votre part, cette cache serait malheureusement archivée d'ici 30 jours.

Merci pour votre compréhension.

Cordialement,
PhilaCache
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 11/12/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

14 juillet 1941


Extrait de Ouest France du 13 juillet 2011 :
 

Il y a tout juste 70 ans, devant la Kommandantur, cinq jeunes Évronnais ont remplacé la Croix gammée par les drapeaux français et anglais.

Évron, dans la nuit du 13 au 14 juillet 1941. Devant la Kommandantur, actuelle Caisse d'épargne, cinq jeunes Évronnais remplacent le drapeau nazi, par les drapeaux français et anglais. À 89 ans, Pierre Huault, unique survivant de cette aventure, se souvient.

 

 

Entretien

C'était quoi la Résistance en 1941 ?

La Résistance n'existait pas. Les gens faisaient le dos rond, la France était au fond du gouffre. Les Allemands avançaient en Russie, et les Américains n'étaient pas en guerre. Il y avait quelques fous comme moi. On était cinq à Évron. Robert Besnier avait 28 ans, Daniel Bussinger, Bertrand Mauduit, Pierre Lesaint, tous les trois 17 ou 18 ans. Je travaillais à la boucherie Oger, rue de la Fontaine. Je passais tous les jours devant le drapeau à croix gammée, il avait la particularité de m'énerver. Et j'ai eu cette idée de l'enlever. On était tous d'accord. Pierre Lesaint avait des relations avec un officier anglais. Il lui en avait parlé.

Comment cela s'est-il passé ?

Tout le monde a cru que les auteurs étaient montés au mât. Dans les jours précédents, j'avais remarqué que la vis qui tenait le mât sur son support se desserrait à la main. À deux heures du matin, nous avons enlevé la vis et couché le mât. C'est allé très vite. J'ai arraché le drapeau nazi et la croix gammée. Robert Besnier était tonnelier, il avait préparé, un V et une croix de Lorraine. Nous les avons fixés sur le mât, avec d'un côté un drapeau anglais et de l'autre un drapeau français. Nous avons remonté le mât. Mon patron était dans la confidence, il m'avait donné le drapeau français. Après, nous avons distribué des tracts.

Les conséquences ?

La BBC en a parlé. C'était hautement symbolique, Londres interdisait les atteintes physiques aux Allemands. Cela a déclenché l'esprit de résistance et montré que la passivité n'était pas unanime. C'était un coup de tonnerre ! Les Évronnais ont été punis, ils ne pouvaient plus sortir, mais beaucoup étaient contents, il y avait quelque chose qui se tramait par-derrière. Les Allemands avaient mis des affiches pour rechercher les dangereux terroristes. En 1943, nous avons été dénoncés et tous arrêtés. J'étais en mission à Pornichet, je me suis évadé du siège de la Gestapo à Nantes.

Et la suite ?

 

J'ai rejoint le réseau Buckmaster qui dépendait de Londres. On donnait des renseignements, on faisait sauter des transformateurs, des lignes de chemins de fer. Par le code « Il faisait chaud à Suez » on a su que le débarquement était imminent. En 44, j'ai intégré les troupes gaullistes. J'ai été blessé en 45 en Allemagne. Quand je suis rentré, j'ai appris que Robert, Pierre et le père de Bertrand étaient morts en déportation. Bertrand, lui, était revenu des camps. Daniel s'était évadé de la prison du Vert Galant au Mans. Ce serait quand même bien que cette place de l'ancienne mairie s'appelle place du 14 juillet 1941.

 
 

Ouest-France  

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)