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LA POTASSE A BLODELSHEIM, UN GOUT D'INACHEVE Mystery Cache

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Béru68: Ne résidant plus à Blodelsheim, j'archive cette cache avec regret. Désolé.

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Hidden : 11/12/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

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L’HISTOIRE DE LA POTASSE ET SON INTERET

En 1852, en Allemagne, à Staβfurt en Saxe-Anhalt est découvert, à la bordure septentrionale du massif montagneux du HARZ, du minerai dont tout le monde ignorait sa valeur. Dans cette région, et depuis le XIII siècle, l’exploitation du sel gemme était en vigueur et c’est en forant dans un des puits que fut découvert dans des terrains d’″Age permien″ des couches énormes de sels impurs qui formaient des ″morts terrains″ en apparence inutilisables au-dessus du sel gemme. C’était ce que les allemands appelaient des sels résiduaires ou "Abraumsalze" renfermant de fortes proportions de chlorure de potassium et étaient utilisés à l’époque comme remblais.

En 1860, un chimiste de Staβfurt, Adolph FRANK, travaillant dans une usine de betteraves analysa ces sels et reconnut des sels de potasse utilisables aussi bien pour l’agriculture que pour l’industrie. Parallèlement à la découverte d’Adolph FRANK, en France, Antoine-Jérôme BALARD étudiait la possibilité de produire des sels de potasse à partir des eaux des marais salants, ce qui démontre bien tout l’intérêt porté à ces sels de potasse.

En 1861, la première fabrique de sels de potasse vit le jour à Staβfurt suivie bientôt de trois autres usines. Dès 1872, c’est près de 500 000 tonnes de ces sels bruts qui étaient traités et ce dans 33 fabriques. De ce fait, le monopole de la production de sels de potasse fut attribué à l’Empire Allemand.

LE CONTEXTE HISTORIQUE

Le 10 mai 1871, la France et l’Allemagne signent à Francfort le traité de paix qui remplace les préliminaires de paix de la guerre ″Franco-Prussienne″ de 1870, signés le 26 février 1871 à Versailles. Puis le 9 juin 1871, le Reichstag entérine ce traité et vote la loi qui stipule que les territoires cédés par la France deviennent le ″Reichsland Elsass-Lothringen″ (Alsace-Lorraine), propriété indivise des États Fédéraux de l’Empire allemand.

Le 16 décembre 1873, est promulgué le ″Berggesetz für Elsass-Lothringen″, qui entre en vigueur le 1er avril 1874 et remplace la législation française de 1810 sur l’exploitation des mines. Ce "Berggesetz", le plus libéral d’Europe, permet de créer des puits en leur donnant des prénoms, ce qui perdurera par la suite dans nos cités minières. L’attribution d’une concession, appelée "Bergwerk" (mine), résulte d’une "Mutung" (option de concession) déclarée par l’inventeur au "Bergamt" (Service des Mines) qui l’enregistre après vérification sur place. Avec cette option son auteur peut introduire une demande d’attribution de concession sur laquelle doit être précisé le nom définitif de celle-ci. L’attribution de cette concession donne à l’inventeur le droit de l’exploiter seul ou en association à travers une "Gewerkschaft" (Société minière) du nom de la concession.

LA DECOUVERTE DE LA POTASSE EN ALSACE

Dès 1869, sous l’impulsion de l’industriel Mulhousien Gustave DOLLFUS, un sondage à une profondeur de 246 mètres effectué dans sa propriété de Dornach met en évidence la présence de sel gemme en couche mince dans des argiles salifères de l’″Oligocène inférieur″.

De 1869 jusqu’en 1894, je ne sais ce qui a pu se passer en terme de recherche sur la potasse, car je n’ai retrouvé aucun texte sur ce sujet.

En 1894 à l’occasion du mariage d’une de ses filles Joseph VOGT, directeur d’une usine fabriquant du matériel de forage ainsi que des tours de sondage à grande profondeur, rencontre Amélie ZURCHER, celle-ci dans la conversation raconte un rêve lui ayant révélé la présence de pétrole dans le sous-sol de sa propriété du LÜTZELHOF près de Cernay et lui demande de réaliser des sondages mais ce, sans succès.

Cependant, en 1900, Joseph VOGT et Jean Baptiste GRISEZ brasseur à La Chapelle Sous Rougemont réalisent plusieurs sondages dans la vallée de la Doller espérant d’une part, trouver de la houille (prolongement du filon houiller de Ronchamp) et d’autre part, découvrir des traces de pétrole puisque des traces avaient été découvertes dans le Sundgau. Toutes ces recherches se soldèrent par un échec.

Pourtant dix ans plus tard, après de nombreuses relances, Amélie ZURCHER arrive à convaincre Joseph VOGT, Jean Baptiste GRISEZ et son frère Albert d’entreprendre des fouilles espérant ainsi trouver de la houille. C’est ainsi que le 21 mai 1904 fut fondée la ″Société en participation pour la recherche de houille en Alsace″ qui deviendra plus tard la ″Société Bonne Espérance, ″Gute Hoffnung″ en allemand.

Le 1 juin 1904, les premiers coups de sonde sont donnés sur un terrain d’Albert ZURCHER à Wittelsheim, dans un premier temps sans succès, mais grâce à la force de persuasion d’Amélie, Joseph continue.

Fin juin, début juillet, le trépan rencontre une puissante couche de sel pour laquelle, Joseph dépose le 1 juillet 1904 une option de concession. Mais le plus important eut lieu dans la nuit du 22 juillet 1904 lorsque fut extrait à une profondeur de 460 mètres un sel de couleur rose auquel personne ne prêta attention si ce n’est Joseph qui intrigué en fit faire une analyse. Celle-ci révéla une très forte proportion de potasse. Cette découverte gardée secrète par la famille VOGT ne fut révélée qu’en fin d’année 1906.

LES DIFFICULTES DE FINANCEMENT

La recherche et les différents sondages représentant des coûts considérables, Joseph VOGT dans un premier temps s’est tourné vers la banque d’Alsace-Lorraine de Mulhouse. Malgré le nombre de carottes présenté à la banque et mettant en exergue la présence de potasse celle-ci refuse tout financement. Il se tourne alors vers des banques parisiennes, mais celles-ci refusent également. Ce qui conduit Albert ZURCHER et Jean Baptiste GRISEZ de leur côté à prendre contact avec les "LICHTENBERGER" de Heilbronn. Le 22 décembre 1904, ZURCHER et GRISEZ rencontrent un groupe de personnes intéressés de la "Württembergischen Bankanstalt" de Stuttgart. Le 10 juillet 1905, la "Württembergischen Bankanstalt" informe Joseph VOGT qu’elle ouvre à la future société des crédits nécessaires pour financer une douzaine d’autres sondages dont deux situés sur Wittelsheim.

LES PREMIERES CONCESSIONS EN ALSACE

Suite au décès d’Albert ZURCHER le 1er mars 1906, Joseph VOGT dépose auprès du Service Impérial des Mines de Strasbourg la première demande d’attribution d’un ″Bergwerk″ au nom d’Amélie, honorant ainsi son ami Albert dont Amélie était l’unique héritière. Le 6 juin 1906, le ″Bergwerk Amélie″ est créé, puis transformé peu de temps après le 29 juin en ″Gewerkschaft Amélie″. En décembre 1909, la ″Gewerkschaft Amélie″ était devenue propriétaire des ″Bergwerk″ : Marie, Anna, Max, Alex, Théodore, Fernand, Marie-Louise, Else, Joseph, Rodolphe.

En juin 1910, Joseph VOGT crée la société des ″Mines Kali Sainte Thérèse″ société française mais de droit allemand, à partir des concessions Thérèse, Battenheim, Raedersheim qui appartenaient à la Société Bonne Espérance. En fin d’année 1910, ″Kali Sainte Thérèse″ rachète à la ″Gewerkschaft Amélie″ les concessions Rodolphe et Alex. Propriétaire de toute la partie Nord Est du ″Bassin″, ″ Kali Sainte Thérèse″ édifiera neuf autres puits dont certains seront situés à Ensisheim et Ungersheim. En 1911, la ″Gewerkschaft Amélie″ cède toutes ses concessions à la compagnie allemande ″Deutsche Kaliwerke″ suite à une OPA réalisée par les Usines de potasse allemandes.

Mais malheureusement le bruit des canons, les cris des soldats tués aux combats, les pleurs des femmes et enfants se font entendre, la guerre est à nouveau aux portes de l’Alsace.

LE TRAITE DE VERSAILLES

Le premier des traités de paix et le plus important est signé le 28 juin 1919 avec l'Allemagne dans la galerie des Glaces au château de Versailles, sur les lieux mêmes où fut fondé l'empire allemand le 18 janvier 1871. Outre les différents articles du Traite de Versailles, un est à retenir particulièrement car il sera je pense un des facteurs déclencheur de la seconde guerre mondiale.

L’Article 231 appelé aussi "Clause de culpabilité de guerre", stipulait que : "La nation allemande était à elle seule responsable de la Première Guerre mondiale et était tenue de verser des dommages et pertes de guerre". Georges Clémenceau alors premier ministre insista sur "l’importance des réparations" car il craignait un prompt rétablissement allemand suivi d’une nouvelle déclaration de guerre à la France. Son but ultime était donc d’empêcher l’Allemagne à retrouver une supériorité économique rapide. La commission chargée d’estimer le montant des réparations estima la facture à 132 milliards de marks-or. Pour mémoire la France en 1871 avait dû verser 4 milliards de marks-or à l’Allemagne soit 33 fois moins.

Il est à noter que la traduction allemande de l’Article 231 était la suivante : "L’Allemagne admet que elle-même et ses alliés en tant que responsables de guerre sont responsables des pertes et des dommages". De ce fait pour le nouveau gouvernement formé et la population, le traité de Versailles dans sa version finale ne fut pour les allemands "qu’une paix dictée", en allemand un "diktat".

LA BATTAILLE POUR LE MONOPOLE, LA GUERRE FROIDE

Côté allemand, après la défaite le 31 juillet 1919, l’Allemagne fonde la "Démocratie Parlementaire de Weimar". Un nouveau "Kalisyndikat" de la potasse est créé. Le cartel allemand se reconstitue sous le nom de "Deutsches Kalisyndikat" (DKS). Tous les producteurs doivent cette fois ci y adhérer. L’Allemagne n’ayant pour ainsi pas souffert des destructions de guerre affiche une surproduction de sels de potasse et vise outre-atlantique un marché nord-américain en plein expansion.

Côté français, en novembre 1918, le 28, la direction de l’administration française séquestre les mines allemandes ainsi que les mines Kali Sainte Thérèse. Les Mines sous séquestre de l’époque sont Amélie, Max, Joseph-Else, Marie-Louise, Anna et Fernand (ex. Reichsland), Théodore.

Louis MERCIER et Joseph VOG créent en commun à MULHOUSE un "Bureau provisoire de vente de la potasse". Le 8 février 1920, ce bureau se transforme en "Société à responsabilité limitée de droit local", demeuré en vigueur en Alsace Loraine. Il devient : "Société Commerciale de Potasse d’Alsace" se dotant d’un capital d’un montant égal à 30 millions de francs. Cette société a pour objectif l’organisation des ventes de potasse et de négocier des accords avec des partenaires étrangers. Ainsi les mines sous séquestre obtiennent une quote-part égale à 76.5% et KST 23.5%.

A partir de la contestation par les allemands du Traité de Versailles et ses conséquences sur leur économie une guerre froide s’installe entre la France et l’Allemagne car il s’agit de détention du marché mondial de la potasse. Elle va durer de 1919 à 1924. En 1920, les allemands vont brader les prix de vente de potasse ce qui entraîne inéluctablement une non vente de la potasse française avec pour conséquence un licenciement d’un grand nombre de mineurs.

De 1920 à 1924, la France tente de faire appliquer intégralement le Traité de Versailles et de profiter du rapport de forces qui lui est temporairement favorable pour mettre en place les bases de sa sécurité face à l’Allemagne et à faire payer les dommages de guerre subis, mais sans succès. Ce n’est que le 7 mai 1925 qu’une convention, valable pour un an, sur le partage du marché mondial de la potasse entre français et allemands est signée avec les dispositions suivantes : Le DSK garde le monopole en Allemagne tandis que la SCPA acquiert le monopole en France et dans toutes les colonies et protectorats français dans le monde, le reste du marché est partagé pour 70% pour la potasse allemande et de 30% pour la potasse française.

Le1 mai 1926, un nouvel accord est conclu pour 10 ans et reconductible de 5 ans en 5 ans, il confirme la proportion de marché à 70/30% sur les marchés extérieurs jusqu’à ce que soit atteint un total de vente de 840.000 tonnes de potasse pure. Au-delà le partage se fera à 50/50%.

Parallèlement à toutes ces tribulations, la loi du 26 mars 1921 autorise l’acquisition par l’Etat, des Mines de Potasse d’Alsace sous séquestre. Ce n’est que le 24 mai 1924 que l’Etat procède effectivement au rachat des Mines pour 208 millions de francs. La nationalisation ne sera effective qu’avec la loi du 23 janvier 1937 "portant fixation du régime définitif des Mines Domaniales de Potasse d’Alsace et définissant l’organisation de l’industrie de la potasse", par la suite son appellation deviendra Mines De Potasse d’Alsace

LA DECOUVERTE DE LA POTASSE A BLODELSHEIM

La Société alsacienne et lorraine de recherches minières a été constituée en 1921 au capital de 3.500.000 francs, en 700 actions de 5.000 francs. Il s'agissait donc surtout d'un syndicat de recherches. L'objet social est la recherche et l'étude en Alsace, en Lorraine, et dans les régions limitrophes de gisements miniers (charbons, pétroles, sels de potasse, etc.) et la cession des droits sur les gisements découverts à des sociétés d'exploitation. La Société recherche d'abord des gisements de pétrole, puis par la suite de la potasse avec des résultats plus que satisfaisants. C'est elle qui découvre le gisement de Blodelsheim et qui par décret du 14 août 1925 se voit attribué la concession de Blodelsheim d’une superficie de 1566 hectares. Les MDPA, prennent rapidement une participation dans cette nouvelle société qui crée début 1926 la Compagnie minière de Blodelsheim pour la mise en exploitation de ce gisement. Les MDPA souscriront également par la suite 450 actions à la Compagnie minière de Blodelsheim.

La compagnie minière de Blodelsheim fut fondée en 1926 au capital de 30 millions, en 60.000 actions de 500 francs, dont 7.000 remises en apport à l'Alsacienne et Lorraine de Recherches minières, plus une somme en espèces de 500.000 francs ; en 1927, le capital passe à 60 millions, puis 65 millions en 1930. Ce capital sera ramené à 64 990 000 en 1946 suite à l’abaissement du prix des actions qui passe de 500 à 475 francs.

Les sondages ayant permis de reconnaître l'existence d'une couche contenant 15 % environ de sels de potasse toute spéculation étant possible eu égard à une exploitation rémunératrice. La prospérité inouïe de Kali Sainte-Thérèse suscita naturellement par sympathie un grand enthousiasme sur les actions "Potasse de Blodelsheim", lorsque celles-ci vinrent sur le marché hors cote, et, par contrecoup, sur les actions de la société mère. En quelques mois, les actions de la filiale passèrent de 1.000 à plus de 6.000 francs, pour retomber lourdement par la suite lorsqu'il fut bien établi que l'affaire ne pouvait prétendre qu'à des résultats honorables n’ayant nullement l’envergure de Kali Sainte-Thérèse.

Rapidement la Compagnie minière de Blodelsheim entreprend alors la mise en exploitation et construit les premiers bâtiments industriels nécessaires, après un accord avec KST et MDPA pour qu’elle puisse entrer le moment venu dans la SCPA et avoir une part des ventes. Le fonçage des deux puits de 5 mètres de diamètre est programmé à partir de 1928. La congélation étant attribuée à la Deutsche Schachtbau AG. Le fonçage quant à lui est attribué à la compagnie DE HULSTER et FAIBIE.

LE PUITS NORD

La foration des sondages de congélation débute le 28 juin 1928, cette opération se révèle longue et laborieuse et ce n’est qu’en mai 1930 que la centrale frigorique est raccordée et la congélation démarre effectivement en mai 1930 pour s’achever début 1931 à la profondeur de 180 mètres.

LE PUITS SUD

La foration des sondages de congélation débute le 2 août 1928, la congélation est mise en route le 7 février 1930, le fonçage débute le 12 mai 1932 pour s’achever fin janvier 1932 à 231,5 mètres de profondeur, entièrement revêtu de son cuvelage allemand en fonte. Parallèlement à ses travaux, dès 1929, la compagnie commence à construire une citée. Cinq pavillons comprenant chacun 4 logements seront édifiés pour y loger le personnel. Les effectifs de la société se montent à 30 personnes en 1929 pour atteindre 151 personnes en 1931.

En 1931, la Société alsacienne et lorraine de recherches minières découvre un autre gisement au nord d’Hettenschlag à 772 mètres de profondeur. La Compagnie minière de Blodelsheim introduit une demande de concession de 1200 hectares qui lui sera attribué par décret le 10 novembre 1932. Elle entreprend immédiatement les achats de terrains ainsi que la construction de bâtiments provisoires à Hettenschlag alors que les MDPA en la personne de Eugène ROUX sont opposés à ces travaux, même si apparemment ce gisement est plus riche, plus facile d’exploitation et que la compagnie minière de Blodelsheim est prête à abandonner le site de Blodelsheim.

Compte tenu de la grave crise qui affecte les ventes de potasse, les MDPA et KST proposent une entente à la compagnie minière de Blodelsheim permettant ainsi d’éviter des investissements considérables pour un gisement jugé difficile à exploiter, inutile dans le contexte du moment, tout en sauvegardant les droits de la compagnie.

En 1934, la Compagnie Minières de Blodelsheim annonce qu’elle est prête à renoncer à l’entame des travaux sur Hettenschlag contre un engagement de KST et des MDP de lui accorder un contingent des ventes de la SCPA sous forme d’un versement annuel. Après de longues négociations, une convention est finalement signée le 28 janvier 1935. Cette convention prévoit que la Compagnie Minières de Blodelsheim renonce jusqu’à la date du 31 décembre 1949 à foncer de nouveaux puits, construire une fabrique dans ses deux concessions. En échange, KST et les MDPA s’engagent à produire à partir du 1 janvier 1937 un contingent attribué à Blodelsheim et à payer en contrepartie une redevance égale au bénéfice produit par la vente d’une tonne de potasse. De plus Blodelsheim entre au conseil d’administration de la SCPA à cette même date.

Fin 1949, la Compagnie Minières de Blodelsheim demande à KST et MDPA une compensation due au non versement de la redevance lors de la période d’occupation. Un tribunal arbitral est saisi, la sentence conduit à refuser la demande de Blodelsheim mais à racheter la concession. Opération qui aboutit par un décret du 15 février 1952 autorisant la mutation des propriétés de Blodelsheim et de Hettenschlag pour 245 millions de francs.

La Compagnie Minières de Blodelsheim recherche alors une autre activité, elle est rachetée par la Société d’électricité MORS qui exploite divers établissements industriels à usage de construction électrique et mécanique pour disparaître complètement en 1952. Les 5 pavillons de la citée de Blodelsheim sont vendus par la Société de Recherches Salines le 16 juillet 1971 à une famille de Schlierbach. La Société de Recherches Salines est liquidée le 29 juin 1972, le reste des bâtiments d’exploitation est démoli, les MDPA quant à elles rachètent les propriétés restantes (terrains quelques appartements mulhousiens et des bâtiments de coopératives. Les puits n’ont jamais été remblayés, une dalle de béton couvre chacun ainsi qu’un entourage les mettant ainsi hors d’atteinte du public.

La moralité de l’histoire des mines de Blodelsheim est que ce sont les actionnaires des sociétés privées qui sans jamais ouvrir ces mines "inexploitables" en ont retiré des dividendes importants et aucun morceau de minerai remonté à la surface. Quant à moi je dirais que cette affaire est un pur scandale ce que dit également M Marcel Rosenblatt député du groupe communiste à l’Assemblée nationale dans la troisième séance du 19 avril 1951.

 

 

La cache se trouve ici :

N 47 AB. CDE

A    Nombre de lettres du nom du chimiste travaillant dans une usine de betteraves

B     Checksum du nombre de fabriques traitant en 1872 les sels brut divisé par 3

C     Le chiffre des dizaines de la profondeur du sondage effectué à Dornach

D    Checksum du jour ou fut extrait un sel de couleur rose divisé par2

E     Checksum du jour où Zurcher et Grisez rencontre des personnes de "Württembergischen Bankanstalt" de Stuttgart

 

E 007 FG.HIJ

F     Checksum de l’année de création du ″Bergwerk Amélie″, moins 1 et divisé par 3

G    La ″Gewerkschaft Amélie″ cède toutes ses concessions à la ″Deutsche Kaliwerke″, prendre le chiffre des centaines de l’année de cession

H    Chiffre des dizaines de l’article intitulé aussi "Clause de culpabilité de guerre"

I      Checksum de la superficie de la concession attribué par le décret du 14 août 1925

J      Chiffre des unités de l’année de production d’un contingent attribué par KST et MDPA à Blodelsheim

Additional Hints (Decrypt)

Fbhpur

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)