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Le Manoir de Marcq ou La 197 mètres... Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour sandolax,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 10/8/2017
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

C'est l'histoire d'une cache située à 197m de ses coordonnées... Merci aux géocacheurs pour leur aide! Maintenant est rentré dans l'ordre! C'était notre première cache. Merci de remettre d'abord le petit rouleau dans le couvercle avant de le glisser dans le contenant. Il n'est pas nécessaire d'entrer dans la propriété pour découvrir la cache qui est accessible 24/24.Merci de remettre en place un camouflage.Have géofun!!!

Pour les fous d'histoire, je vous donne ici celle du lieu : 

En 1923, Marcel Tiberghien, prospère industriel lainier de Tourcoing et son épouse née Madeleine Vanoutryve (issue d’une famille textile de Roubaix), décident de quitter la ville pour loger leur nombreuse famille dans l’air pur de la campagne. Ils achètent plusieurs terres agricoles totalisant 7 hectares à Marcq-en-Baroeul qui longent l’ancienne route de Lille. Pour bâtir la maison, ils font appel à un des plus grands architectes de son temps, Jacques Greber. Egalement paysagiste, celui-ci dessinera aussi le parc “à la française” avec sa pièce d’eau au sud et une roseraie à l’ouest. Au Nord de la propriété, seront également construits une maison de jardinier et une écurie pour trois chevaux. Greber est connu pour de grandes réalisations telles que Fairmont Parkway à Philadelphie, les plans d’urbanisme de Montréal etc… On lui doit aussi la maison d’Eugène Motte à Croix, aujourd’hui incorporée à l’Edhec.

Marcel Tiberghien s’installe dans sa maison en 1928. Dans l’aile des domestiques sont logés cuisinière, chauffeur, femmes de chambre.

En mai 40, la famille se réfugie en Bretagne; elle est sitôt remplacée dans le manoir par des officier de la Wehrmacht. Une légende veut que, dans la précipitation de l’exode, Marcel Tiberghien aurait confié des pièces d’or au jardinier pour qu’il les enterre dans le jardin. Un magot qui ne fut jamais retrouvé ! Une histoire sans doute inventée car on la retrouve racontée dans d’autres familles de la Métropole !

Au retour de la famille en 1942, les Allemands laissent les Tiberghien s’installer dans l’aile des domestiques. A la libération, ce sont des officiers américains qui occuperont la maison jusqu’en 1946…

Après la guerre, Marcel Tiberghien lotit 3 ectares situés au Nord donnant sur le chemin de Ghesle. Il fait ensuite donation-partage d’une parcelle de 4 000 m² environ à chacun de ses sept enfants. Il cherche ensuite un acquéreur pour la maison et les 4 hectares restants… Une négociation s’engage avec les frères Willot mais n’aboutit pas, ceux-ci entendant revoir à leur avantage les conditions de l’achat convenues dans la promesse de vente, lors de la signature chez le notaire. Deux nouveaux acquéreurs se présentent : la Chambre de commerce de Lille et Caquant traiteur qui projette d’en faire une maison de réception. La préférence est donnée à la Chambre garante de davantage de tranquillité pour les riverains du lotissement. Elle y installe en 1971 le CEPI, à l’étroite rue de La Bassée… A cette fin, elle construit deux bâtiments d’enseignement et un hôtel (situé côté rue) pour faciliter l’organisation des séminaires.

Dans les années 2000, l’hôtel et les bâtiments sont démolis en raison de la présence d’amiante et un nouvel immeuble d’enseignement est construit. Cependant le reste de la propriété est à l’abandon. La toiture et les fenêtres laissent passer l’eau, la cuisine n’est plus aux normes, le mobilier est vieillot et le parc à l’avenant: arbres morts non remplacés, lampadaires cassés…
Certains membres du Bureau de la Chambre préconisent alors de démolir le château et de lotir le parc. Indignation des autres : Ne s’agit-il pas de l’une des dernières prestigieuses maisons de maître de la métropole qui en comptait des centaines, à Croix, à Mouvaux, à Lambersart? C’est aussi un témoin, avec la Villa Cavroix qui date de la même époque, de la prospérité des familles textiles du Nord dans les années 20, et ce jusqu’à la grande crise de 1929 qui frappa la France trois ans plus tard.

Un important budget sera consacré par la Chambre en 2008 et 2009 à la rénovation de la maison : mise hors d’eau, agrandissement de l’ancienne aile des domestiques, aménagement de salles de séminaire à l’étage, nouvelle décoration contemporaine…

Le Manoir de Marcq est né…

Additional Hints (Decrypt)

197

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)