Vous êtes (virtuellement) en possession du coffret d'une "Reverse-Cache", qui vous donnera la distance jusqu'au final / la géocache.
L'objectif est de demander la distance le moins souvent possible.
Trouvez la cache uniquement à l'aide des distances que le coffret vous donne.
Vous pouvez lancer cette Wherigo, pour demander la distance, depuis n'importe où dans le monde.
Pour cette cache, vous aurez besoin d'un appareil GPS Wherigo ou d'un smartphone.
La cartouche Wherigo est une création de -Waldmeister-, elle peut être chargée ici
Voici le code de démarrage de cette Wherigo :
084107
423605
432120
Veuillez les prendre avec vous, vous pourriez en avoir besoin si le GPS plante.
En arrivant au final, vous allez recevoir des statistiques au sujet de votre aventure. Copiez-les dans votre log.
Aussi, vous recevrez un mot de passe personnel qui vous permettra l'accès au générateur de codes.
Vous pourrez créer vos codes et placer votre propre Reverse-Cache.
Dans votre log, ne mentionnez pas comment et où vous avez trouvé la cache!
merci à -Waldmeister- pour la création.
Connaissez-vous mon oncle Gérard ? C’est un bûcheron de métier. Il n'y a pas d'homme plus habile que lui pour manier la hache, le sciotte et le godendart. Il travaille dans la seigneurie de Lotbinière plus précisément à Sainte-Agathe. Il était à l'emploi de Auguste Labranche, propriétaire de l'un des plus gros chantiers de l'époque. Mon oncle Gérard était fort comme un boeuf et un joueur de tour invraisemblable. Il ne manquait pas une occasion de faire des coups pendables à tous ceux qui le côtoyaient. Dans le campement, son voisin était Victor. Il était un peu naif. Cet homme était lui aussi très fort et surtout très travaillant. Il faisait toujours confiance à ceux qui l'entouraient. Avec mon oncle Gérard, ils pouvaient abattre une somme considérable de travail. Il n'y avait pas d'hommes qui pouvaient en faire autant qu'eux. Imaginez dans une journée, ils étaient capables d'abattre une quarantaine de gros sapins, de les sortir de la forêt et de les corder. Les deux hommes avaient également de la facilité àconduire les chevaux et à tirer le maximum de leur force. Comme on dit, ils formaient un bon team ! Victor était le meilleur ami de mon oncle Gérard. Il avait développé une confiance aveugle envers mon oncle et il avait le coeur aussi gros que le plus gros sapin de la seigneurie. Ainsi dans le camp, il pouvait aider tous ceux quien avaient besoin. Le soir, même après une grosse journée de travail, ilxaidait le cuisinier à laver ses casseroles et à ranger le matériel. Quand tout était rangé, il se joignait aux hommes autour du feu et il sortait sa musique à bouche et jouait des airs de Noël avant de se mettre au lit. Plusieurs s'endormaient au son de sa musique.
Le matin, il était le premier à se lever et à aller attiser le feu pour réchauffer la cabane. Un à un, les hommes se levaient et se mettaient à table. Au menu, beans, lard salé, pain, gruau, mélasse, pain et café. Puis c'est le moment de se rendre à l'ouvrage et de s'attaquer aux arbres qui se dressent devant eux comme des indiens. Ce matin-là, Victor et mon oncle Gérard devaient se rendre au fond de la seigneurie pour abattre les gros sapins près de la petite cabane qui appartenait à je ne sais pas qui. Comme il y avait beaucoup de neige, ils mirent leurs raquettes, leurs outils sur le dos et ils s'enfoncèrent dans la forêt défiant les vents et le froid qui pinçaient les joues. Bien habillés et déterminés comme de coutume, les hommes parvinrent à destination. Les sapins étaient immenses et la journée s'annonçait des plus difficiles. Ils abattirent quelques arbres avec aisance comme de coutume. Puis vint le temps de couper le gros sapin près de la cabane.Mon oncle observa l'arbre gigantesque qui se dressait devant eux et s'arrêta quelques instants. Il dit à Victor: on ne peut pas le couper tout desuite car il risque de tomber sur la cabane avec le vent qu'il fait présentement. Il faudrait qu'il vente en sens inverse. Présentement le vent vient du Nord et il faudrait qu'il vienne du Sud pour mieux faciliter la tâche.Sur un ton autoritaire, il ordonna à Victor de se rendre au campement et d'aller chercher la corde à virer le vent appartenant apparemment au patron du chantier. Ainsi on pourra effectuer facilement notre travail et éviter d'endommager la cabane. Sans poser de question, Victor se dirigea de peine et de misère au camp et demanda où se trouvait le patron. Il était à l'arrière de la bâtisse entrain de réparer les haches et les sciottes. Il alla le trouver et lui demanda s'il pouvait lui prêter la fameuse corde à virer le vent car lui et mon oncle Gérard en avaient besoin pour abattre les arbres près de la cabane dans le fond de la seigneurie. Le patron hésita puisque cette demande venait de mon oncle Gérard et qu’elle ne semblait pas avoir de sens.Il lui dit qu'il ne l'avait pas en main puisqu'il l'avait prêtée au responsable de l'écurie qui en avait eu besoin pour mieux conduire ses chevaux dans la forêt. Tu n'as qu'à aller lui demander. Sans poser de question et sans hésiter, Victor se dirigea droit à l'écurie. Les hommes étaient de retour et se chauffaient autour d'un bon feu. En arrivant, Victor s'écria qui a la fameuse corde à virer le vent. Mon ami Gérard en a besoin. Un silence trancha l'atmosphère. Les hommes se regardaient du coin de l'oeil et personne n'osait parler. Soudain Ernest se leva et dit qu'il l'avait remise aux hommes qui bûchaient dans la partie sud de la seigneurie. Un peu découragé, Victor remis ses raquettes et se dirigea là où Ernest l'avait envoyé. En quittant les lieux, les hommes de chevaux partirent à rire sans que Victor ne les entende. Après quelques minutes de marche. Victor est parvenu aux hommes en leur demandant la fameuse corde. Malheureusement pour lui, cette fameuse corde n'était plus là. Elle avait été refilée à une autre équipe qui se trouvait encore plus loin. Les hommes lui dirent qu'il ne pourrait pas les rejoindre à pied puisqu'il faut une bonne heure à cheval pour se rendre à cet endroit. Il retourna donc bredouille au camp et demanda la présence du patron afin qu'on lui remette une autre corde puisqu'il doit bien en exister plusieurs. Malheureusement pour lui, le patron n'était plus là et personne n'était au courant de la présence d'un tel instrument. Il réfléchit quelques instants et décida d'aller rejoindre mon oncle Gérard. Il était peiné puisque c'était la première fois qu'il n'était pas capable de satisfaire les besoins de mon oncle Gérard. Bravant encore une fois la neige et les forts vents, il s'en alla où se trouvait mon oncle Gérard. En arrivant près de la fameuse cabane, il s'aperçut que l'immense sapin était couché et du bon bord à part de ça. Il demanda alors à mon oncle comment il avait fait. Ne t'inquiète pas mon homme. Édouard est passé par ici et il avait en main la fameuse corde. Je l'ai utilisée, le vent a changé de bord et j'ai pu effectuer le travail même si tu n'étais pas là. Édouard m'a aidé un peu puis il est reparti car semble-t-il les autres bûcherons voulaient utiliser la fameuse corde. Victor n'en revenait pas. Avoir une si petite corde et pouvoir faire virer le vent de bord. Ça sortait vraiment de l'ordinaire ! La journée s'est poursuivie comme d'habitude et Victor questionna souvent mon oncle à propos de sa fameuse corde. C'est drôle que je n'ai pas pu la voir se dit Victor. Un jour mon homme tu la verras et tu pourras l'utiliser. Tu verras que c'est un des outils les plus utiles pour un bûcheron surtout quand il vente. Le soir venu, les hommes se sont attablés pour le souper et tous les regards étaient tournés vers Victor et mon oncle Gérard. Le responsable du chantier s'est levé et à voix haute demanda qui a lafameuse corde à virer le vent que Victor a tant cherché toute la journée ? Tout le monde l'avait vue mais personne ne l'avait en sa possession. Antoine qui était à l'autre bout de la table se leva et dit : elle est dans l'écurie à côté de Ti Pit, le gros cheval noir. Je l'ai vue lorsque je l'ai attaché. Victor se leva d'un trait et sortit sans même s'habiller pour aller cueillir la fameuse corde. À l'intérieur tous s'exclamèrent de rire et se tournèrent vers mon oncle Gérard en lui disant : tu l'as bien eu. De reprendre le boss du chantier : levez votre verre à la santé de la corde àvirer le vent.
Denis Normand