L'église Saint-Ours fut construite de 1861 à 1868 par l'architecte Peyronnet. Elle vint remplacer, au même endroit, une précédente église datant du XVIIème siècle tombée en ruines. Le bâtiment est assez imposant sur sa colline, et se voit de loin : ses proportions sont en effet vastes pour un village tel que La Frette. Saint Ours était un légionnaire romain, compagnon de Saint Maurice. Ils furent tous les deux martyrisés près d’Agaune en Suisse, sous le règne de l’empereur Maximien. La Frette et on église se trouvent sur le tracé de la voie Gebennensis, qui mène à St Jacques de Compostelle, en partant de Genève et en rejoignant Le Puy-en-Velay. On trouve ainsi non loin un gîte pour les pèlerins de passage.
A droite de l'église, on trouve encore le magnifique bâtiment de la cure et son jardin, qui a reçu le label départemental, réservé aux monuments non classés, mais dont l'intérêt patrimonial et représentatif de l'isère mérite qu'on les préserve.
Enfin, cette église et ses paroissiens ont été au coeur d'un évènement historique emblématique d'une époque, en 1906, qui a laissé des traces et qui mérite qu'on s'y attarde...
Pour démarrer cette multi, se rendre aux coordonnées de la page de présentation de la cache (point R1). Vous êtes devant le porche de l'église. On constate que l'église est faites de calcaire blanc pour la base, et au dessus d'un matériau plus poreux : le tuf. C'est un matériau d'origine fossile. Il contient entre autre des fossiles de mousses agglomérées, ce qui lui donne son aspect poreux caractéristique.
Sur la photo ci-dessus, au niveau du carré rouge, vous trouverez 1 cheville plastique oubliées, plantée dans le tuf (et le ciment). Quelle est sa couleur ?
Rouge (A=1) Bleu (A=2) Jaune (A=3) Vert (A=4) Noire (A=5) Blanche (A=6)
Remarque : les murs de l'église sur les côtés contiennent aussi des galets et de la terre, matériaux classique en dauphiné, dans le style du pisé.
Contourner l'église par la droite pour rejoindre le point R2 et la chapelle de l'immaculée conception. A gauche de cette chapelle, il y a une porte en bois permettant d'entrer dans l'église. Un message est écrit sur cette porte :
"Cette porte fut brisée en 1906 le B mars à 6 heures du matin, en présence de C soldats du 140ème et de 3 brigades de gendarmerie. Vive La Frette D."
Relever les valeurs des nombres B et C
D = nombre de lettres du dernier mot
Cette inscription rappelle les évènements tendus, voir tragiques, qui se déroulèrent dans certaines régions de France suite à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905 (*). "La loi de séparation prévoit ainsi un inventaire des biens mobiliers et immobiliers (art. 3) des établissements publics du culte avant que ne soit rendue aux associations cultuelles la partie de ces biens estimée nécessaire au culte et que le reste soit saisi. "
Certains catholiques de l'époque le vivront très mal, le ressentant comme une spoliation associée à un sacrilège. Bien qu'aujourd'hui beaucoup s'accordent à reconnaître les bienfaits de la laïcité telle qu'elle a été voulue en 1905.
Dernière étape de cette multi : rejoindre le point R3 où vous trouverez le panneau de randonnée mentionnant le passage ici du chemin de st Jacques.
E = nombre de coquilles st Jacques sur le poteau (en 2D ou 3D)
Non loin, il y a un banc fait avec un objet de récupération assez particulier.
F = nombre de lettres sur le dessus de ce banc spécial
Aide (le banc semblant absent en hiver) : somme des indices = 190
La cache se trouve en :N45°23,AxC-E-1 | E5°21,Bx(2xD+F+1)+2
Pas de stylo dans la cache.
(*) Source : Wikipedia - Loi de séparation des Eglises et de l'Etat
