Les 2 salles Jacques Copeau et François Pompon permettent aussi d'héberger des banquets.
L'esplanade située entre les terrains de foot, les courts de tennis, le skate park et la salle permet l'organisation de concerts en plein air, comme le K6FM live.
Une partie du parking est réservée au co-voiturage. Sa proximité avec l'Ouche et l'Arboretum peut en faire le point de départ d'une ballade propice au Geocaching, quelques caches égaieront votre promenade.
Qui était Jean Bouhey ?
Jean Bouhey est un homme politique né le 28 octobre 1898 à Villers-la-Faye (Côte-d’Or). Il est le fils de Jean-Baptiste Bouhey-Alex, député de la Côte-d’Or sous l’étiquette du Parti socialiste français puis de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO). Jean Bouhey fait ses études au lycée de Dijon, puis au lycée Louis-le-Grand à Paris, avant de s’inscrire à la faculté des sciences de Dijon. Ses études sont interrompues par sa mobilisation, en avril 1917. Il reçoit la croix de guerre 1914-1918 et sort de la Première Guerre mondiale avec des convictions socialistes, patriotes et pacifistes qui vont alors déterminer ses engagements pour le reste de sa vie. Il adhère à la SFIO, puis est élu maire de Villers-la-Faye à 27 ans en 1925. Il est ensuite élu conseiller général en 1931, un poste qu’il conservera jusqu’en 1940. Secrétaire de la section de Nuits-Saint-Georges, il représente la Fédération socialiste de Côte-d’Or à plusieurs congrès, notamment à celui de Lille, en février 1923. Après deux échecs aux élections législatives de 1928 et de 1932, sa ténacité est récompensée par son succès, le 3 mai 1936. Il proclamait dans sa profession de foi : « Nous sommes des partisans forcenés de la paix universelle ». La gauche bourguignonne se devant de posséder son propre journal, il devient le président fondateur du quotidien La Bourgogne républicaine dont le premier numéro sort le 1er janvier 1937. En octobre 1938, dans un contexte politique particulier oscillant entre patriotisme et pacifisme, Jean Bouhey est le seul député socialiste à voter contre les accords de Munich, les qualifiant de « honteuse capitulation » devant le danger nazi. Le 1er septembre 1939, les troupes hitlériennes entrent en Pologne. Le 3 septembre, à 17 heures, la France déclare la guerre à l'Allemagne.
Le pacifisme de Jean Bouhey s’efface alors derrière son patriotisme. Il s’engage dès le mois de septembre dans le 227ème Régiment d’Infanterie. Fait prisonnier en juillet 1940, il ne peut participer au vote sur les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est libéré en août 1941 et s’engage alors dans la Résistance au Comité d’action socialiste. Il dirige un journal clandestin, L’Espoir , échappe de peu à la Gestapo puis est nommé par la France Libre du général de Gaulle, commissaire de la République de Bourgogne et Franche-Comté pour instituer les comités de libération départementaux. Il crée également le maquis de l’Yonne.
Une fois la paix revenue, il retrouve ses mandats locaux et son mandat de député. Il préside le Conseil Général de la Côte-d'Or de 1946 à 1947. Il est réélu député en 1946, 1951 et 1956. Il quitte la vie publique en 1958 et décède à Paris le 12 juin 1963.
Une place de Dijon, près de l'auditorium, porte aussi son nom.