Au milieu du XIXe siècle, Eugène Riffault, alors Maire de Blois, décide de taxer les marchandises qui entrent dans la ville de Blois. Cela s'est fait dans de très nombreuses villes. Des barrières d'octrois sont alors réalisées aux portes de la ville et plusieurs bâtiments sont édifiés, destinés à accueillir les bureaux de ces octrois. Il y en aura à terme, seize situés à l'entrée de chaque route entrant dans le périmètre défini, ainsi que deux à la gare. Les octrois sont supprimés vers 1920. La plupart de ces bâtiments, ne servant plus, ont disparu ou ont été complètement dénaturés.
Ainsi, à Blois, il reste, dans leur état proche de celui d'origine, seulement 3 pavillons d'octrois.
Les deux premiers sont les deux pavillons qui se font face et situés Avenue Gambetta, de l'autre côté du pont de la voie ferrée. Ceux-ci ont été conçus par Jules de la Morandière, en 1854, dans un style XVe siècle, (ceux-ci se situaient à l'origine Avenue Médicis, mais ceux-ci ont été démontés pierre par pierre et remontés à leur emplacement actuel lors du déplacement de la gare, vers 1890).
Les pavillons d'octroi, dans l'ordre : Av. Gambetta, Av. Wilson (détruit), Av. du Maréchal Maunoury et le même, aujourd'hui, complètement dénaturé.
Le troisième est le pavillon d'octroi de la gare marchandise, en briques, le long du carrefour, en face de la Banque de France (le pavillon d'octroi de la gare voyageur a été détruit). Il abritait, jusque dans l'année 2013, la mutuelle des cheminots.
Dans l'ordre : Le petit pavillon d'octroi vue de de la route, Le pavillon et sa baraque à frites bleue.