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Le camp Marguerre à Loison Traditional Geocache

Hidden : 8/9/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

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 Le  Camp Marguerre

A une quizaine de kilomètres en arrière du front devant Verdun, dans les Bois de Loison, le site du Camp Marguerre offre un témoignage étonnant. Caché à l'ombre des forêts de la Woëvre, il se présente comme un village fantôme, parsemé de blockhaus et de maisonnettes de ciment : créée en 1915 sous le commandement du capitaine Marguerre, cette véritable petite cité pionnière construite autour d’une centrale à béton témoigne de l'intense activité qui animait l'arrière-front allemand devant Verdun.

L'Arrière-front allemand : la zone des « étapes »

 La «zone des étapes» s’étend derrière les lignes qui constituent la zone du Front. Les soldats y vivent, y travaillent, s’y reposent. Ils y sont soignés, évacués ou transportés. Le matériel y est stocké, fabriqué, transporté grâce au développement d'un maillage de moyens de communication. C'est aussi la base de l’attaque : les officiers y installent leur Quartier Général, l’artillerie lourde y est installée. Elle nourrit la bataille en hommes, en matériaux et en matériels. Ici pas de défenses, pas de tranchées, pas de réseaux de barbelés mais des stocks de matériels, de munitions, des petites industries, des camps et des bivouacs, des emplacements d’artillerie. Le Camp Marguerre est ainsi un des très nombreux sites disséminés dans la zone allemande des étapes.

 

Fin 1914, la Ve armée allemande a pour mission de stabiliser le front en installant de solides positions défensives autour de Verdun et en construisant des camps de repos pour les soldats de passage. Le capitaine-ingénieur Marguerre est affecté sur la zone de Spincourt pour créer au lieu-dit « le Rassat de Loison », dans le bois d'Hingry, un cantonnement et installer une centrale à béton.

Les travaux au Camp Marguerre vers 1915

Au-dessus de la porte centrale, une inscription rappelle que «ce camp a été construit par la section de la BEton-FAbrik sous la direction du capitaine Marguerre». Etendu sur deux hectares, le camp comporte trois familles d'installations. Il y a d'abord une série de bâtiments en ciment et béton armé : il s'agit de la base vie, à l'aspect soigné, avec ses peintures murales, ses décors, ses bacs à fleur le long des murs. Un petit paradis aux portes de l'Enfer, avec la maison du capitaine, les cuisines, le refectoire, le Kasino des soldats, le tout relié par des allées bétonnées. On trouve aussi de vastes bunkers : au Camp Marguerre, on va se consacrer à élaborer et tester des techniques rapides pour construire des abris bétonnés. La plupart des blockhaus sont érigés sans fondations afin de tester des méthodes de constructions sur une simple fouille de sable ou de terre avec comme éléments de coffrage des tôles, des planches ou des branchages. Ils présentent un plan «type», avec une entrée en chicane avec meurtrière et un corps de bâtiment pour environ 50 hommes. Un peu à l'écart se trouve l'emplacement de l'ancienne centrale à béton, couplée à une centrale électrique : si les installations ont disparu après 1918, il en reste les plots-support en béton, et les traces des ballasts des voies ferrées militaires qui alimentaient et distribuaient les matériaux.

Une cité perdue

L’ensemble du village ne fut abandonné par l’armée allemande qu’en novembre 1918. Au côté des blockhaus et des maisonnettes, de nombreux baraquements en bois restent sur place. Ce sont ces baraquements de bois qui feront nommer ce camp, dont les Français ne savent alors rien, «Village Nègre», nom donné par les soldats aux cantonnements sommaires faits de «cases». Par ailleurs, les constructions étonnantes de cette véritable cité perdue en plein bois le feront également surnommer «Village du Kronprinz» ou «Camp Bismarck», du nom de grands chefs allemands. Au delà du périmètre du camp, c'est toute la forêt des alentours qui recèle de très nombreux vestiges, témoins de l'intense occupation militaire du secteur au cours de la guerre 14-18 et tout particulièrement durant les mois de la Bataille pour Verdun : anciens ballast ferroviaires, abris, réservoirs d'eau, fontaines, soubassements de baraquements ou d'ateliers, forment ainsi un étonnant parc archéologique qui reste encore largement méconnu.

Rubrique écrite par Airy DURUP DE BALEINE, 
chargé de mission à la Mission Histoire

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq q'ha tebf neoer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)