C’est un endroit enchanté, les fruits doucement mûris et aoûtés, arboré d’essences exotiques, exquises, bien justement adoré des dieux, où des bacs fleuris enjolivent les fenêtres.
C’est une maisonnette ancienne, taquine, où aussi, jusqu’à aujourd’hui, les chants des cinq rouge-gorges attentionnés n’ont discontinués.
A entendre de si belles mélodies, les huit bons génies l’ont admise à être agrée comme lieu de prières éternelles par tous reconnue. A émettre de si bonnes ondes, les vastes et merveilleux pins se déploient voluptueusement.
Attendu des hommes comme des neuf immortels, ce lieu si rare, aérien, enchante le monde.
Entendez-vous l’oratorio qui résonne doucement à nos oreilles soumises, comme sorti d’un mystérieux aéronef venus des sphères asymétriques de l’univers des trois sorciers. A émouvoir nos cervelles émerveillées, elles deviennent aptes de percevoir les secrets les plus enfouis, les plus dissimulés.
Plus loin l’oratoire perdu, nappé des brumes du Nord et de l’Est réunis, a ordonné les lois. Certain de son pouvoir envoutant, il attire vers lui les esprits simples, déboussolés sous leur masque emprunté. A éviter le pire, ils y sont obligés. Après bien des périodes de confusion, un matin ils s’en retournent vers le soleil, lumière éternelle.
Une lune nacrée a ébloui le fantôme-chat, assis à quinze coudées d’une tour éboulée. Aucun s’émerveilla aux vertus atypiques de ce phénomène tardif. Jusque là, émue de si belle sollicitude, notre lune avertie brille de ses mille feux saints orangés. L’orage se profile attentif, cent trahisons l’ont si souvent bousculé.
Un couple de crickets s'émerveille de l'aurore séculaire entourés de volatiles éberlués. Ils ne supportent que le reggae. Quels cas ces vibrations. Voici le mulot à queue fourchue au milieu des boutons d’or. Il a accumulé mille et deux trésors, des atomes de poussières, des nénuphars lyophilisés, mets de choix pour paella, dix petits radis et six perdrix. Un kiosque ensorcelé et son maestro jouent plein de rage et enivrent les lutins épars. Une grive grivoise a épié une corneille. Celle-ci exhibe une tignasse vermeille. Une horloge égrène son tic-tac gaiement.
Poursuivre son errance, ne point oublier sa quête âpre du Tao ailé. Découvrir une tangente de satin. Mourir de trac. Voici le lot de l’aïeul effeuillant les pâquerettes accomplies. Il a évincé les vents du Sud, supportant naturellement les frimas. Il se réserve une pomme d’or, laquelle, au cœur du taillis exubérant d’azur, a épousé le sortilège.