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[dbs] - Devoir de mémoire - stèle des Vrillandes Traditional Geocache

Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

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Geocache Description:

 

 

 

 


[dbs] Devoir de mémoire - Stèle des Vrillandes

 

Vous vous trouvez devant la stèle qui porte les noms de Marcel HUCHET et Henri RAGAIN tués lors des combats de Vrillandes le 05 octobre 1944.

J'ai trouvé peu d'information sur ces deux militaires du 93 RI, régiment que l'on a appelé à l'époque le régiments des “Vendéens” par l'intégration des résistans de Vendée.

Chaque année, au mois d’octobre, une cérémonie est organisée, route de Villedoux au lieu dit « Les Vrillandes ». Les anciens combattants du 93èmeRégiment d’Infanterie commémorent les combats de la libération de la Poche de La Rochelle en ce lieu où deux jeunes furent massacrés au lance-flamme par les nazis.

 

Je vous propose quelques informations sur les résistants de Vendée, le 93°RI et la poche de La Rochelle.

 

 

 

 

L'histoire du maquis du Lys

 

Le maquis du Lys n'a existé qu'une quinzaine de jours et son point d'attache était loin du centre de la Vendée. C'est pour ces raisons que la vie de ses maquisards est un peu méconnue.
 

  • Le contexte


En 1941 qu'apparaît, en Vendée, un petit nombre d'hommes courageux engagés dans la résistance. Ils sont environ 150 résistants à la veille du débarquement puis les volontaires affluent après le 6 juin 1944.
Afin de les former et de les équiper pour combattre, le haut commandement allié va lancer des opérations aéroportées.

  • Pourquoi le secteur Vendée-Poitou pour ces opérations ?

Nous sommes en 1944. Les armées alliées foncent sur Paris et, débarquées en Provence à la mi-août, les troupes françaises menées par le général De Lattre de Tassigny, s'élancent aussi vers la capitale. Le repli des troupes allemandes peut devenir un danger.

Pour le contrer, le commandement allié va organiser des opérations de parachutage auxquelles va participer le maquis du Lys. Cette opération aura pour nom de code Dickens.

Elle est confiée au général Fournier : dans la nuit du 15 au 16 juillet, avec ses 59 hommes, il est parachuté au bois d'Anjou, à la lisière du Maine-et-Loire et des Deux-Sèvres. Les hommes sont répartis en « stick » de huit hommes autonomes.

  • Le maquis du Lys établit son camp

Vers la mi-août, le cinquième stick du sergent-chef Héricourt se retrouve dans le secteur de La Châtaigneraie-La Chapelle-aux-Lys, avec un indicatif radio Jeannette 125. Il rassemble les volontaires éparpillés dans les fermes.

Les parachutistes vont aller se cacher au château du Lys, abandonné. Ce sera le maquis du Lys Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) appelé plus souvent camp du Lys, du nom du château. Il sera un centre d'instruction pour les volontaires et une base de départ des opérations d'embuscades sur les convois allemands. Les volontaires seront de jour en jour plus nombreux, jusqu'à une centaine, venant des Deux-Sèvres, et Fontenay-le-Comte et ses environs

 

  • Le maquis lève le camp – re-création du 93° RI


En septembre 1944, la libération de la Vendée s'achevait et les troupes allemandes se replient sur La Rochelle. Ordre est donné à tous les parachutistes et résistants de les harceler. C'est pour cela que le camp du Lys est abandonné le 4 ou 5 septembre. C'est la fin de l'opération Dickens dont aucun participant n'a jamais entendu le nom prononcé.

Les volontaires du Lys se retrouvent alors à Marans et le commandement français va affecter les volontaires du Lys au régiment de Vendéens, le 93e régiment d'infanterie, 5e bataillon.

Leur mission sera de contenir l'ennemi dans ce qui sera « la poche de La Rochelle » sur une ligne allant de Marans à Charron, petit port de pêche de la côte atlantique. Les hommes portaient sur leur vareuse l'insigne des parachutistes.

 

  • Les forces françaises devant la poche

Le général de Gaulle se rend à Saintes le 18 septembre 1944 pour rencontrer les principaux responsables des unités militaires issues de la Résistance, et engagées dans la libération du pays, dont le colonel Adeline, ancien responsable des FFI de Dordogne.

Le colonel Adeline, secondé du commandant de marine Meyer, obtenaient, au cours de pourparlers avec les Allemands, que ceux-ci reconnaissent que les hommes portant un brassard sur la manche soient traités comme des combattants ordinaires et qu'en cas de capture ils soient traités comme des prisonniers de guerre.

  • Les opérations militaires

Après diverses rencontres menées par le commandant Meyer avec le contre-amiral Schirlitz, une convention temporaire est signée avec l'accord du général Adeline, commandant des forces françaises du Sud-Ouest. Dans le but d'éviter la destruction des installations portuaires et urbaines du port de La Rochelle-La Pallice.

Cet arrangement n'empêchait pas les bataillons d'engagés volontaires FFI de poursuivre le siège de forteresse et de faire face aux coups de main allemands (raids sur Marrans, Aigrefeuille d'Aunis, Saint Jean de Liversay).


 

Plus de 60 ans se sont écoulés et les anciens combattants éprouvent des difficultés pour assurer un entretien de la stèle érigée à la mémoire de ces deux victimes de la barbarie. Le conseil municipal a, logiquement, accepté d’intégrer cette stèle dans le patrimoine communal afin d’en assurer l’entretien.

 

Sources:

  • Wilkipédia
  • Lettre de marche du 93 RI
  • Lettre de Mr Alain de GAILLARD

 

Soyez discret lors de vos recherches pour la conservation de la cache.

N'oubliez pas de prévoir un stylo et de bien remettre en place la cache pour les suivants.

Pour un « found it », il ne suffit pas de voir la cache, il faut remplir le logbook!

 

Bon géocaching!

 

Additional Hints (Decrypt)

Ra unhgrhe

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)