GTAQ
SAISON 3 : LES LANDES
SAUGNAC-ET-CAMBRAN, en vallée du Luy
Cette multi-cache a été proposée le 25 Mai 2017, lors des events GTAQ - Saison 3 : Les Landes. Elle fait partie d'un circuit "drive" qui a pour but de faire découvrir le patrimoine landais.
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SAUGNAC-ET-CAMBRAN
Formée au XIXe siècle de la réunion de deux villages et d’un quartier, la commune de Saugnac-et-Cambran est à cette époque reconnue pour ses poteries.
À la fin du XIXe siècle, on fait la découverte d’une douzaine de tumuli d’origine préhistorique sur le site de Saugnac-et-Cambran (quartier d’Arzet et Oro), qui révèlent des pièces d’outillages de cette époque. L’endroit est ainsi habité depuis des temps très anciens. L’occupation se poursuit avec l’arrivée des Romains, qui établissent un camp au Poutéou dans la quartier Cambran.
Par la suite, les lieux sont mentionnés au XIVe siècle comme faisant partie de la seigneurie d’Oro et appartenant à la famille de Borda. C’est de cette famille qu’est issu le savant Jean-Charles de Borda, né à Dax en 1733.
La commune est formée de la réunion de deux villages distincts, Saugnac et Cambran. Au XVIIIe siècle, l’abbé Domec publie un document qu’il nomme « Les Statuts de la Communauté de Saugnac et d’Arzet », écrit d’après un parchemin remontant au XVIe siècle. Ce recueil est publié en 1771 par Roger Leclerc, imprimeur à Dax. Le 9 juin 1824, on adjoint à Saugnac-lès-Dax la commune de Cambran, ainsi que le quartier d’Arzet, par ordonnance royale.
L’artisanat potier tient un rôle important. Jusqu’au milieu du XXe siècle, on trouve à Saugnac-et-Cambran des fours à poterie, qui en font d’ailleurs sa renommée. On y façonne des cruches et ustensiles utiles à la vie de tous les jours. Jean-Baptiste Mothes, dernier potier de Saugnac-et-Cambran, meurt en 1945. Il est issu d’une famille qui exerce la poterie depuis 500 ans.
La proximité de la commune avec la ville de Dax entraîne un important accroissement de sa population : celle-ci double pratiquement entre la moitié du XIXe siècle et la fin du XXe siècle.
Aujourd’hui, la commune de Saugnac-et-Cambran continue de développer ses activités, particulièrement durant l’été. Des espaces verts sont aménagés, ainsi que des sentiers pédestres.
source : visites.aquitaine.fr
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ETAPE 1 : LE KIOSQUE
Ce kiosque a été construit en 1950
A = le nombre des petites colonnes rondes dans la rambarde du kiosque.
ETAPE 2 : LE MONUMENT AUX MORTS
Le monument aux morts de Saugnac-et-Cambran est édifié en 1922 par l’architecte Gellibert. Construit en pierre, il se compose d’un emmarchement surmonté d’un obélisque. Un motif de palme en bronze est ajouté sur le devant. Trente-et-un habitants du village sont morts lors de la guerre 14-18 et six lors de celle de 39-45.
B = le mois dans la date de la mort de F.PEHAU
ETAPE 3 : LA POMPE
Une pompe publique sur cette place bien reposante.
C = la date de la pompe.
ETAPE 4 : L'EGLISE SAINT-PIERRE
L’église Saint-Pierre de Saugnac-et-Cambran est construite au XIIIe siècle, sur un plan carré. À son extrémité se dresse un grand clocher massif couvert d’un dôme en forme de casque.
Dans le chœur, on trouve un retable de style corinthien inspiré de la Grèce antique, avec deux statues en bois représentant saint Paul et saint Pierre, patron de l’édifice. Au centre du retable, une grande toile est installée, représentant un ange tendant au pape la tiare pontificale. Ce tableau est offert à l’église par Jacques-François de Borda en 1786.
Dans les mémoires de l’abbé Domec, celui-ci raconte comment l’église Saint-Pierre n’a pas eu à souffrir de la Révolution, grâce à son vin du quartier d’Arzet qu’il offrait généreusement aux députés du comité de surveillance. Sa domestique, Catherine Barjon, prend néanmoins le soin de cacher le mobilier précieux, et particulièrement le tableau de Borda. La salle au-dessus du porche servait d’école. Dans le proche il y a un bénitier en marbre.
D = le nombre de face de la toiture du clocher.
COORDONNEES DE LA CACHE :
N 43° 40. [ (A*B) - 32 ]
W 000° 59. [ (C/D) + 353 ]
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