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Les tours de Bois Ruffin Traditional Geocache

Hidden : 5/8/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les tours de Bois Ruffin

Carte postale ancienne sur laquelle on remarque les traces de la chemise couronnant le rempart de terre.

Les tours de Bois Ruffin sont en fait un château-fort (donjon et tour carrée) du XIIème siècle en pleine campagne et à proximité du massif forestier du même nom. Il s’agit d’un des plus intéressants ouvrages défensifs du Moyen-âge en Eure-et-Loir bien conservé.

 

Vue aérienne du site.

Carte du site.

Bois Ruffin est un superbe exemple de réadaptation d'une fortification de terre. Il se compose d'une enceinte circulaire contenant donjon et tour-porte (formant le noyau défensif) et d'une basse-cour avec bâtiments de ferme et ancienne chapelle. Le donjon, construit en grès roussard, possède une belle archère à croisillons (d'influence Plantagenêt) et conserve encore intacte ses défenses sommitales.

Il s'agit d'une construction de type "motte féodale" très facilement identifiable.

Les mottes féodales sont des constructions qui remontent aux Xe, XIe et XIIe siècles. Au sommet de ces mottes, se dressait une construction en bois, sorte de donjon, ceinturée par une palissade en bois.

Dans la basse-cour, ainsi nommée parce qu’elle était plus basse que la motte, s'élevaient les bâtiments du domaine où l'on abritait les chevaux, les vaches, les moutons, les porcs et les logements des manants attachés au service du seigneur.

Histoire

Cet ensemble est contruit dans le milieu du XIIe siècle sous le règne de Louis VII le Jeune (1137-1180).

1150-1160 : existence d'un ensemble fortifié.

1240-1250 : construction du donjon actuel.

1420-1421 : le site devient une prison anglo-bourguignonne pendant la guerre de Cent Ans. Le 22 mars 1421 les Français remportent sur les Anglais la victoire de Baugé, puis l'armée de Charles VII part de Tours et se met en campagne par le Vendômois et le Dunois. Au début de juin les troupes, sous le commandement du capitaine Boucicault, sont devant Bois-Ruffin. Après 8 jours de siège le donjon est pris et le 26 juin Charles VII écrit aux habitants de Tours pour leur annoncer ses conquêtes. Il a recouvré Montmirail, Bois-Ruffin, Beaumont-le-Chétif, Villebon et Gallardon.

1684 : la place forte est à l'abandon. Seuls les travaux de rénovation de la chapelle seront réalisés par Léon de Montmorency (1664-1750).

1794 : A la révolution, Bois-Ruffin est confisqué, puis vendu le 14 août 1794 à charge pour le nouveau propriétaire de détruire la tour jugée " poste de défense pouvant servir aux ennemis de la chose publique ". Par chance, ce décret ne sera jamais appliqué et le donjon survivra à la tourmente révolutionnaire.

1924 : le site est classé aux Monuments Historiques

Descritpion

La basse-cour :

Il ne reste aujourd'hui, du gros pavillon d'entrée, que les murs latéraux, un arc brisé et la rainure de la herse. Des commodités subsistent quelques bâtiments rustiques dont une maison à abside demi circulaire (chapelle ?).

Vue extérieure de la basse cour : à droite, la maison à abside demi circulaire (chapelle ?).

Vue intérieur de la basse cour : à gauche, la maison à abside demi circulaire (chapelle ?), à droite, le pavillon d'entrée.

Le noyau fortifié :

Séparé de la basse-cour par un large fossé rempli d'eau, cet îlot est ceint d'un rempart de terre couronné par une courtine flanquée de cinq tours semi-circulaires. Cette chemise, fortement ruinée de nos jours, a remplacé au début du XIIIe siècle les " haies et plessis " du texte du XIIe siècle.

 La tour-porte du noyau défensif. A noter : les deux contreforts plats, l'entrée primitive au 1er étage et le reste du crénelage au niveau supérieur.

Pour franchir le fossé d'eau, une passerelle bétonnée a remplacé le pont-levis du gros pavillon carré. Cette tour-porte, construite en grès roussard, est munie de deux contreforts sur sa face nord. On y pénètre désormais par le rez-de-chaussée mais la porte d'origine se situe au premier étage. Une partie du crénelage se voit encore au niveau supérieur. Cette seconde tour, qui avait aussi la fonction de logis (les traces d'une cheminée sont conservées au premier étage), renforçait la puissance de la place forte.

La tour-porte du noyau défensif, vue du sud.

Le donjon circulaire :

Le donjon, d'un diamètre extérieur de 14,65 m et intérieur de 7,45 m, a conservé ses quatre étages, sur une hauteur de 19 m. Le rez-de-chaussée, doté d'un puits en son milieu et éclairé par des soupiraux, était réservé au stockage.

Le Donjon côté ouest.

L'entrée du donjon se trouve au premier étage. Une passerelle, reliant le chemin de ronde de l'enceinte circulaire situé au même niveau, en permettait l'accès. Cet étage " défensif " -présence d'une belle archère à étrier triangulaire et double croisillon horizontal - ne négligeait pas le confort, comme en témoignent la cheminée et la latrine.

Le côté nord-est du donjon. A l'étage inférieur, l'archère à étrier triangulaire et double croisillon horizontal. Au-dessus, la porte donnant sur le balcon (absence de trous de boulins ?) et la seconde baie.

L'archère à étrier triangulaire et double croisillon.

Intérieur de l'étage résidentiel : la cheminée, la porte donnant sur le balcon, la baie. A noter, la cheminée de l'étage « défensif »

L'étage supérieur - le logis seigneurial - dispose de deux belles fenêtres (baies sous arcs de décharge plein cintre) et d'une porte donnant peut-être sur un balcon. La fonction résidentielle de cet étage est renforcée par la présence d'une cheminée et d'une latrine, comme au niveau inférieur. Une deuxième archère, côté sud-ouest, complétait le système défensif. Le dernier étage était, lui aussi, dédié à la défense. Il a conservé, quasi intact, son crénelage d'origine, ses merlons fendus d'étroites archères et ses trous de boulins qui accueillaient le hourdage sommital.

Il faut enfin noter que le côté du donjon visible depuis la basse-cour est réalisé en bel appareil moyen, tandis que l'autre côté ne bénéficie que d'un simple blocage. Faut-il y voir un désir d'économie ou un revers de fortune du seigneur de Bois-Ruffin ?

 

L'étage sommital et son dispositif défensif encore intact.

Sources :

http://www.richesheures.net/epoque-6-15/chateau/28boisruffin-general.htm

http://www.perche-gouet.net/histoire/immeubles.php?immeuble=44
 

 

Additional Hints (Decrypt)

Gebh qr obhyva [Merci de prendre le temps pour bien camoufler la cache : elle doit rester invisible après votre passage]

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)