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Le monastère de Saint-Martin-au-Val Multi-cache

This cache has been archived.

Johnny28: Et hop... un petit coup d'éponge et j'archive.
On va arrêter de faire le travail à la place de ceux qui sont payés pour le faire [:D][:D]...

Merci à tous pour votre passage sur cette cache. A bientôt [;)]

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Hidden : 5/4/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Cette cache est une petite dédicace laugh à Cathor27... un super GéoCarnute qui partageait un goût pour le patrimoine et les légendes locales.

Ce géopote a décidé de rallier des contrées plus chaudes et ensoleillées.

Alors bon vent à toi et reviens nous voir dès que tu peux wink !

 


 

Le monastère de Saint-Martin-au-Val

La tradition attribue l'origine de l'abbaye à Saint Martin, quatrième évêque de Chartres.

En 156 ap. J.-C., il aurait choisi cet endroit, peut-être le lieu de culte des premiers chrétiens de la cité, pour y reposer après sa mort. Néanmoins, les listes des évêques de Chartres sont plus que sujettes à caution, notamment pour ce qui concerne les douze premiers.

Haut Moyen-Age

C'est dans la vie de Saint Lubin que se trouve la première mention de ce lieu de culte : "basilica Sancti Martini".

Ce texte hagiographique (vie de saint) serait daté du milieu du IXe siècle. Des chapiteaux et des colonnes, utilisés en réemploi dans la crypte, semblent dater des VIe-VIIe siècles.

Chapiteaux du Haut Moyen-Age présents dans la crypte.

Au VIe siècle, l'évêque Léobinus (Saint-Lubin, cité comme évêque en 549-552, mort en 567) y est inhumé. Le clergé chartrain considérait cet évêque comme une sorte de héros fondateur en lui attribuant l'organisation et la délimitation du diocèse. C'est lui qui aurait fixé à 72 le nombre des chanoines de la cathédrale.

Aux VIe-VIIe siècles, cette église de la périphérie de la ville (suburbium) aurait servi de nécropole épiscopale conformément aux règles qui interdisent l'inhumation à l'intérieur des murs de la ville.

A partir de la fin du VIIe siècle plus aucune inhumation d'évêque n'est signalée à Saint-Martin-au-Val.

Plusieurs campagnes de fouilles ont été réalisées à l'intérieur de l'église. Entre 1858 et 1862, ces premières fouilles avaient mis au jour une vingtaine d'inhumations en sarcophages s'échelonnant de la fin du Ve siècle au VIIe siècle.

Les fouilles récentes, menées en 2013-2014 et 2016 par la direction de l'Archéologie de la ville de Chartres, ont permis de redécouvrir ces premiers sarcophages et d'en découvrir de nouveaux !

Photo des fouilles récentes (cliché Direction de l'Archéologie de la ville de Chartres)

Photo d'un petit sarcophage contenant les restes d'un nourrisson décédé entre cinq et huit mois (cliché Direction de l'Archéologie de la ville de Chartres)

La richesse du mobilier, le positionnement et la qualité des sarcophages, pourrait faire penser à des inhumations de privilégiés dans la basilique primitive.

 

Entre 960 et 1128

Le monastère tombe rapidement aux mains des comtes de Chartres (abbatiat laïque), probablement vers 960, qui assurent les prérogatives épiscopales et exercent la protection du monastère.

Durant l'abbatiat laïque des comtes de Chartres, ces derniers remplacèrent les moines par des chanoines (du chapitre de la cathédrale ?) et en distribuèrent les prébendes (revenus) en fief (domaines). C'est probablement de cette période que viennent les droits que les comtes de Chartres exerçaients encore au XIIIe siècle sur des terres, la plupart en vignes, situées à Luisant, Morancez et au Coudray.

En 1128, le comte Thibaud IV, sous la pression du pape Honorius II, remet la collégiale de Saint-Martin-au-Val entre les mains de l'évêque Geoffroy pour en investir les religieux de l'abbaye de Marmoutier qui en font l'un de leurs prieurés.

 

Entre 1128 et 1663

Le prieuré de Saint-Martin-au-Val, dépendant de l'abbaye de Marmoutier, jouit d'une large autonomie au sein du diocèse de Chartres.

Le prieuré est durement touché par la guerre de Cent Ans. En 1357-1360, la nef et les bas-côtés sont endommagés par les anglais.

En 1556, le prieuré comportait encore 20 moines.

En 1645, le prieur Jean-Baptiste le Féron fit restaurer l'église. La nef et les bas-côtés sont raccourcis jusqu'au milieu de la seconde travée et en 1648 une nouvelle façade est installée. Les voûtes de la crypte sont refaites en 1650-1652. L'église est bénie le 7 juillet 1656.

Entre 1663 et 1791

En 1663, l'établissement est acheté par le chancelier Séguier pour y loger les Capucins de Saint-Lubin-des-Vignes.

En 1785, comme les Capucins ne sont plus que 5, il est projeté de transformer le couvent en hospice des pauvres... ce qui sera chose faite en 1791.

 

1791 : l'hospice Saint-Brice

En 1791, après le départ des derniers Capucins, le couvent est vendu comme bien national et transformé en hospice des pauvres.

La façade pignon de 1648 est hâtivement restaurée en 1820.

En 1852, l'hospice Saint-Brice reçoit un legs important mais il est conditionné : les administrateurs doivent rétablir l'église dans son état Roman. Viollet-le-Duc, jugeant en 1858 l'église trop remaniée pour être entièrement conservée, décide de rebatir une grande partie de l'édifice. En 1864, les travaux conduits par l'architecte Emile Boeswillwald, sont terminés. La nef est prolongée d'une travée et demi, avec ajout de chapelles au chevet et déambulatoire. La façade de 1648 est remplacée par une autre de style roman avec deux clochers-tourelles. C'est dans cet état que l'édifice est aujourd'hui conservé.

Portail de style Roman de 1864.

Sources :

Renseignements de Laurent COULON (directeur, direction de l'Archéologie de la ville de Chartres)

Photos de fouilles : Bruno BAZIN (archéologue, ville de Chartres) et Emilie PORTAT (archéo-anthropologue, ville de Chartres).

Magazine Chartres Votre Ville n° 28 - texte de Juliette CLEMENT (Présidente de la Société Archéologique d'Eure-et-Loir - SAEL).

Magazine Chartres Votre Ville n° 157 juin 2016.

 


 

Pour trouver la cache, il vous faudra vous rendre au point de départ (cour) et regarder les indices autour de vous :

Indice A : date inscrite dans la pierre

Indice B : nombre de buissons

Indice C : nombre d'arbres

Indice D : chiffre pointé par la petite aiguille sur l'horloge

Indice E : chiffre pointé par la grande aiguille sur l'horloge

 

La cache se trouve en :

N48°26. (A / C) + B + D

E01°29. (B x C x E) + (B x D) - E

Le final est tout proche... à vol d'oiseau cheeky ! Reste à trouver le bon chemin pour y aller.

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Cnesnvg cbhe snver har fnhpr ! [Merci de respecter l’environnement naturel de la cache.]

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)