Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]
Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre.
#349 - Saulnières
Nom des habitants : Saulnièrois, Saulnièroises
Population : 665 (recensement de 2014)
Superficie : 10.7 Km²
Densité : 62 hab./km²
Historique :
Saulnières est aujourd'hui un village d'environ 700 habitants, réparti entre le centre bourg, Morvilette et les Bretonnières. Le centre bourg est tapis le long de la rivière La Blaise, prenant sa source à Dampierre en Blévy et se jetant dans l'Eure à Fermaincourt (commune de Chérisy) après 49 km de méandres et la traversée de Dreux et Vernouillet.
Anciennement habité (un cimetière Mérovingien a été mis à jour au XIX ème siècle sur la commune), le village de Saulnières est cité, sous le nom deSaunarias vers 820 (Polyptyque d'Imirion), Salinariae vers 1120 (Cartutaire -recueil d'actes- St Père en Vallée de Chartres), Sauneriae en 1230 (Prieuré St Jean de Belhomert), Salnerie en 1387, Saulnière à partir d'octobre 1492, ... XVIIIe, Saulnière sur la carte de Cassini.
Ces dénominations indiquent sa destination primitive : un bourg construit au milieu d'une saulnaie, ce qu'on appelle aujourd'hui une saussaie, c'est-à-dire un endroit planté de saules
En 1523, les seigneurs de Saulnières étaient Ferron-Fossiers. Ils avaient le droit de fabriquer du fer sous l'autorité du marquisat de Crécy, accordant un bail à la maison des forges.
En 1618, Louis d'Augennes achète tous les droits de cencive (redevances) sur le fief de Jean Olivier sis au terroir de Saulnières.
En 1754, Mme la Marquise de Pompadour acquiert le domaine de Messire Le Besque, Sieur de Majainville, Jouville, Saulnières, Bretonnières, Mémont, Lascher et Groslières pour 400 000 livres.
En 1851, Saulnières comptait 38 maisons et 120 habitants.
Les activités économiques de la commune :
Encouragée par le roi Louis XIV, la manufacture de Dreux a développé sa fabrique de draps et de serges. La présence de moutons, dans les plaines de Beauce, favorise à cette époque, la fabrication d'étoffes de laine. Les teintureries et foulons se sont donc implantés sur les rivières alentours dont la Blaise.
En 1710, la manufacture de Dreux employait environ 3000 personnes. On comptait 600 tisserants.
Après la révolution, ils ne sont plus que 220. L'apparition des filatures de coton, équipées de machines perfectionnées, met fin à cette industrie alors dépassée.
A Saulnières, il existait un de ces moulins à foulon servant à battre et fouler, avec de l'argile smectique (ou terre à foulon), le drap et la laine tissée afin de l'assouplir et de la dégraisser.
L'actuel moulin était la bâtisse abritant la machine de production d'électricité de la fonderie. Ce moulin, en mauvais état, n'est pas accessible au public.
Plus près de nous, mise à part l'agriculture, la principale activité de Saulnières reposait sur sa fonderie. Une vieille histoire qui a débutée au XVI ème siècle avec les seigneurs de Saulnières ayant bail de Maison de forges.
L'histoire moderne débute en 1872, par la création, par M. Dubois, d'un atelier de forge et fonderie à Fontaines-les-Ribouts à environ 1 km de Saulnières. Devenue trop à l'étroit, l'usine déménage, en 1889, à Saulnières, sur les bords de la Blaise, avec l'aide de Charles Gourdin. Le développement de l'agriculture en Beauce, créant un grand besoin de pièces d'usures, favorise l’expansion de cette activité.
En 1946, l'usine est cédée à M. De Mari. Cette cession permet de regrouper l'usine de Saulnières avec une entreprise de Chartres spécialisée dans les pompes centrifuges.
En 1967, l'usine change de main. M. Cromback, nouveau directeur, se sépare de l'usine de Chartres et absorbe Souplex-Penchard (charrues et déchaumeuses), devenant alors Gourdin-Souplex.
Les fabrications se concentrent sur les appareils de préparation des sols et des pièces mécaniques en fonte sur modèles.
En janvier 1992, Gourdin-Souplex cède son activité agricole et ne conserve que son activité fonderie sous le nom de Fonderie Gourdin.
En septembre 1992, est créée la Fonderie Technique de Saulnières (FTS), locataire-gérante de la fonderie Gourdin.
En 1999, l'usine souffre terriblement de la tempête et, ensuite des deux crues de la Blaise de 2001.
Malgré un carnet de commande plein et environ 6 tonnes de fonte de haute qualité produite par jour, faute de trésorerie et sans aide des structures locales et nationales, FTS doit fermer ses portes en 2002.
Sources :
http://www.saulnieres28.fr/
http://www.linternaute.com/ville/saulnieres/ville-28369
La cache :
Pour trouver la cache, il va falloir faire appel à vos talents de détective. En effet un meurtre a eu lieu à la fonderie, lors d'un entretien avec un riche entrepreneur. Il vous faudra, au vu des indices relevés par les enquêteurs, démasquer le ou les assassin afin de pouvoir obtenir la clef qui vous permettra de trouver les coordonnées finales.
Voici ce qui s'est passé hier soir:
On a assassiné le célèbre entrepreneur Willy Clairsin. Personne n’en a été surpris. Tyrannique, pingre et snob, il ne comptait pas beaucoup d’amis. C’est un appel anonyme qui a signalé son décès vers 23h30. Il a été retrouvé gisant face contre terre dans un bureau à l'étage de la fonderie. On lui a enfoncé le crâne à l'aide d'une rotule en fonte retrouvée sur place. Il a tenté de se défendre et dans l’échauffourée il a endommagé sa montre. Sa montre indiquait 22 heures et cela établit donc l’heure de sa mort. Cinq autres personnes étaient à la fonderie au moment du meurtre : son épouse, Cynthia ; leur bonne, Eve ; l'employé d'entretien, Gary ; la femme de ménage, Hilda et leur majordome, Jérôme. Ils ont tous fui les lieux et ils demeurent encore introuvables. Les experts en scène de crime ont conclu que, durant la soirée, chacun d’eux a participé à certaines activités pendant un certain nombre de temps. Il a aussi été établi, que ces activités se sont faites de façons ininterrompues. L’analyse des photographies du bureau de M. Clairsin révèle deux traces de pas distinctes sur le tapis où gisait son corps. L’une produite par une chaussure à talon aiguille et l’autre par des bottes en caoutchouc.
Voici les indices relevés par les experts en scène de crime :
1— Personne n'a terminé plus tôt que 21h et personne n'a terminé plus tard que 23h
2— De toutes les femmes, Eve est celle qui a commencé le plus tôt. Elle a mis une heure de plus à épousseter le bureau que Cynthia a mis à lire son roman. Cynthia ne portait pas de souliers à talons aiguilles.
3— L'homme qui portait des souliers de styliste italien est la personne qui a commencé le plus tôt. Il a travaillé trente minutes de plus que la femme qui portait des bottes à talons aiguilles, mais trente minutes de moins que la femme qui portait des souliers à talons aiguilles.
4— L'employé Gary (qui a travaillé pendant plus d'une heure) a commencé trente minutes avant la personne qui portait des bottes en caoutchouc (qui n'était pas Cynthia), mais trente minutes après la personne qui a travaillé pendant trois heures.
Voici comment calculer les coordonnées :
A ; Cynthia : coupable (8) / non coupable (7)
B ; Eve : coupable (6) / non coupable (4)
C ; Gary: coupable (5) / non coupable (3)
D ; Hilda: coupable (44) / non coupable (37)
E ; Jérôme: coupable (1) / non coupable (2)
N48°39.nnn => nnn = A * (B*E) * (B*C) + D/E
E01°16.eee => eee = D * (A+B) * E - (A*C) - 1
Bonne recherche, vous êtes le dernier espoir !!!
