Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre.
#013 - Aunay Sous Crécy
Nom des habitants : Aunaisiens, Aunaisiennes
Population : 573 (recensement de 2014)
Superficie : 8.5 Km²
Densité : 68 hab./km²
Etymologie:
Aunay : aunaie, « lieu où poussent des aunes ».L'aune est un arbre des lieux humides.
Le terme « aulne » est assez récent : l'arbre s'appelait auparavant verne ou vergne.
Histoire:
Le village est très ancien, lors de fouilles pratiquées par le frère Indes en janvier 1873, au "champtier de la Hutte", il a été trouvé en abondance des débris d'archéologie préhistoriques, des silex taillés, des lames, pointes et hachettes des cavernes et un amas considérable d'os de cheval, de bœuf, de renne, de marmotte et de blaireau. On a également trouvé au "Bois des Aises" des briques romaines, des monnaies et des haches celtiques. En face de la gare, dans le petit bois appelé "les vieux murs", on y a trouvé des squelettes, une médaille de Constantin Ier (empereur romain), des objets de bronze et une pierre celtique.
Le plus ancien document concernant la commune date des années 800. Il s'agit de la traduction d'un passage la concernant dans le Polyptyque d'Irminon, abbé de Saint-Germain-des-Prés (Paris), dénombrant les manses (habitation rurale avec les terres y étant attachées) et revenus de l'Abbaye à l'époque de Charlemagne puis, avant 1080, le village passa dans les biens de Saint-Père-en-Vallée, la grande abbaye de Chartres.
Seigneurs Marquants:
- la famille de Gauville : Simon (mentionné en 1398), puis Robert (mentionné en 1440), puis Charles (mentionné en 1499).
- Jean de Graffart (sa veuve est mentionnée en 1537).
- Charles de Douault (mentionné en 1665), condamné en 1670 par jugement du présidial de Chartres à avoir la tête tranchée pour meurtre.
- la famille de la Vergne : Vincent qui le 22 avril 1671 achète les terres et seigneuries d'Aunay, du Nouvet, du Bois des Aises et leurs dépendances pour 70.300 livres. Puis Philippe (mentionné en 1675), puis Jullien Philippe (mentionné en 1725).
Le 4 août 1747 le sieur de la Vergne vend à la Marquise de Pompadour, dame de Crécy, la seigneurie d'Aunay, moyennant 140.000 livres.
Le 21 septembre 1757, la totalité des domaines dépendant du marquisat de Crécy (dont dépendait la seigneurie d'Aunay) fut vendue au Duc de Penthièvre.
Le 21 décembre 1775, le Duc de Penthièvre revendit les domaines au Duc de Montmorency qui les laissa dans le plus complet abandon.
En 1791, la veuve du Duc de Montmorency, Louise Pauline Françoise de Montmorency-Luxembourg, émigra.
Le 29 février 1792, les domaines furent saisis et vendus en 1795 comme Biens nationaux. En ce qui concerne Aunay, les biens vendus furent : le château (en grande partie détruit à la Révolution française), la ferme du Bois des Aises, la ferme de Villiers, le moulin à blé, le moulin à tan, des près et des terres labourables.
Par la suite, le bois des aises fût acheté le 22 février 1805 par Joachim Rigault, au nom de Madame de Montmorency.
Epoque Contemporaine:
6 décembre 1846, les restes du château en flamme
Le dimanche 6 décembre 1846, vers les cinq heures du matin, le feu éclate dans le corps de bâtiments formant les restes de l'ancien château d'Aunay, dans lequel M. Ray-Anquetil, manufacturier, avait établi une fabrique de lacets. Ce corps de bâtiments, élevé de deux étages, rempli d'un grand nombre de métiers à lacets, est rapidement la proie des flammes. Les machines sont détruites par le feu à l'exception de celles qui se trouvent au rez-de-chaussée. Des bâtiments, appartenant à Monsieur Canuel, banquier à Dreux, il ne reste que les quatre murs. Les ouvriers de la fabrique se retrouvent alors sans emploi.
1873, inauguration de la ligne de chemin de fer Chartres-Dreux, passant par Aunay-sous-Crécy
C'est en avril 1873 que sont réalisés les premiers essais de la ligne de chemin de fer Chartres-Dreux, passant par Aunay-sous-Crécy. Parti de Chartres à 10 heures 37 minutes, un train spécial, dans lequel sont montés M. Cucheval-Clarigny, administrateur délégué et les ingénieurs et entrepreneurs de la section Chartres-Dreux, a franchi la distance en une heure et demie. Six stations se trouvent sur le parcours : Bailleau-l'Évêque, Clévilliers, Theuvy-Achères, Saint-Sauveur-Levasville, Morvillette et Aunay-sous-Crécy. On espère une ouverture au public de la ligne dans la seconde quinzaine de mai.
1899, découverte d'ossements humains anciens
En janvier 1899, des ossements sont découverts au chantier des Huttons, dans le jardin de Monsieur Poussin, dans une tranchée d'une soixantaine de centimètres de large qu'il a creusée pour y planter des pommiers. L'un des crânes est normal, plutôt petit, l'autre gros, difforme, ayant une mâchoire très proéminente, a malheureusement été brisé d'un coup de pioche. Les deux squelettes se trouvent côte à côte, presque superposés, l'un couché sur le dos, l'autre, couché sur le ventre. Monsieur Poussin fils ayant eu l'idée de prolonger la tranchée, découvre à proximité une dizaine de pierres taillées qui se trouvent entre deux gros silex. La gendarmerie, informée de la découverte s'est rendue sur les lieux pour se livrer à une enquête. Le 15 janvier 1899, Monsieur Fouju, puis, le 29 janvier 1899, Monsieur Capitan, tous deux membres de la Société d'Anthropologie de Paris, se rendent à Aunay-sous-Crécy pour les examiner, mais ils ne parviennent pas à les dater. Monsieur Capitan, dans son rapport, indique toutefois que "celui dont la face subsiste a un aspect qui rappelle le type de Cro-Magnon."
Mars 1908, la rivière empoisonnée
À la suite d'un accident survenu en mars 1908 dans l'usine Hurel, une certaine quantité d'acide sulfurique s'écoule dans la rivière, tuant plusieurs poissons. À la demande de l'administration des Eaux et Forêts, Monsieur Hurel est poursuivi devant le tribunal correctionnel de Dreux. L'audience se tient le 27 décembre 1909.
Juin 1931, la rivière à nouveau polluée
Les usines Hurel versent dans la Blaise de l'acide sulfurique, pour une quantité, selon les techniciens, de vingt tonnes. De toute part, des protestations s'élèvent, d'autant plus qu'un gros effort de rempoissonnement venait d'être fait.
La Libération et la fin de la Seconde guerre mondiale
Aunay-sous-Crécy est libérée en août 1944. En novembre 1944, Marcel Desdoigts est réélu à l'unanimité maire, avec pour adjoints Maurice Hurel et Robert Jumelle.
Le 3 juin 1945, Marcel Desdoigts, reçoit officiellement à la mairie, avec le conseil municipal et une délégation d'anciens combattants et des délégués des différentes sociétés de la commune, les prisonniers et déportés rapatriés. Après le discours d'accueil prononcé par le maire, un délégué communal leur remet un livret de caisse d'épargne. À la suite de cette réception, un vin d'honneur a été offert au café de la Gare. Puis une vente aux enchères à l'américaine de quatre paquets de cigarettes a lieu et rapporte 4.180 francs.
29 août 1948, une grande kermesse pour restaurer l'église
Le dimanche 29 août 1948 après-midi a lieu dans les prairies de la Vieille Usine, face à la propriété de M. Foucault, une grande kermesse avec de nombreux comptoirs (ouvrages de dames, alimentation, bazar, pâtisserie, bar, salon de thé, gaufres, etc.) et de multiples attractions par des artistes locaux et parisiens, dont des attractions dansantes, en vue de collecter des fonds pour restaurer les églises d'Aunay-sous-Crécy et de Tréon41.