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#71 : Les P'tits Trésors Creusois : Budelière Traditional Geocache

Hidden : 4/17/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


C'est une série collaborative initiée par Yalouzo23 sur le thème :

« Une Commune Creusoise = 1 Cache »


 

Vous l'aurez compris : nous vous proposons d’œuvrer ensemble pour que chaque commune du département s'offre à la découverte en disposant d'au moins une cache.

Le format de description sur Géocaching.com sera identique pour chaque cache de la série.

Après de longs palabres Creusois ( nous ne manquons pas d'arbres ici ! ) il est ressorti que la Creuse regorge de Trésors… Comment définir un Trésor ? C'est juste quelque chose que vous voudriez faire découvrir : le Trésor est dans l’œil de celui qui regarde !

Vous êtes libre d'y participer ( et même fortement encouragé : toutes les communes de la Creuse doivent être (dé)couvertes ! )

Pour cela, il suffit de contacter Yalouzo23 ou Cdfy qui vous remettront les images et textes. Bon Géocaching !


trésor

 

La mine d'or du Châtelet

La découverte :

Nous sommes en 1896 sur le chantier du chemin de fer devant relier Montluçon (Allier) à Ussel (Corrèze). Entre les deux, la commune creusoise de Budelière, qui compte tirer son épingle du jeu avec une gare en construction, à mi-chemin du bourg et du village du Châtelet. Au lieu d'épingle, c'est un gisement que découvrent les ouvriers qui remuent la terre. Une terre beaucoup plus riche que prévue, puisqu'il s'agit d'un gisement d'or.

L'essor :

Au tournant du siècle, des prospecteurs débarquent dans la région. Ils mettent à jour des filons de quartz enchevêtrés dans le granite des Combrailles, qui renferment bien des paillettes aurifères ! Pour les extraire, il faut creuser des puits que l'on baptise Marthe, Émile, Félix ou Emmanuel : l'étrange famille s'agrandit sous la gouverne d'une société anonyme créée en 1907, la Société des mines d'or du Châtelet, qui rassemble des actionnaires exclusivement parisiens, parmi lesquels un certain Pierre Curie.

La concession de 580 hectares attise les convoitises, la ruée vers l'or californienne il y a moins de 50 ans est encore dans toutes les têtes. Les 12.000 actions de 500 francs chacune, partent comme des petits pains. Elles permettent la construction d'une usine, pour trier le minerai, l'année suivante. Mais c'est là que l'affaire se complique : toute la question est de savoir comment dissocier l'or du tout-venant que ramènent les mules et leurs chariots. Divers procédés mécaniques et chimiques sont testés parmi lesquels la cyanuration, une technique aussi efficace que néfaste pour l'environnement… D'autant qu'en séparant l'or du quartz, on libère aussi de l'arsenic en grande quantité. Ce cocktail détonant, en surplomb de la Tardes, fait pourtant les beaux jours de la mine.


En 1911, année où la société trouve sa vitesse de croisière, 523 kg d'or fin sont extraits. À l'aube de la première guerre mondiale, le village du Châtelet est une vraie cité industrielle : 365 personnes travaillent dans les galeries et 240 à l'usine. Les ouvriers et leurs familles sont logés dans des maisons standardisées. Ils disposent d'un lopin de terre pour leur consommation personnelle. Ils envoient leurs enfants à l'école construite par la société des mines et passent leur temps libre dans la fanfare ou l'équipe de football financées par cette même société. Il faut sans doute cela, pour supporter 12 à 15 heures de travail quotidien dans des conditions plus que pénibles.


Le déclin :

Mise entre parenthèses pendant la Grande-Guerre, l'exploitation reprend au début des années 1920 grâce aux travailleurs immigrés venus de Pologne, d'Italie et du Maghreb. Des membres de ces familles vivent encore sur place. À l'orée des années 1930, le site compte trois puits principaux, près de 50 km de galeries qui descendent jusqu'à 360 mètres de profondeur. Certaines passent même sous la Tardes et courent du côté d'Évaux-les-Bains.

Jusqu'à 600 kg d'or sont extraites certaines années. Mais les beaux jours sont derrière. La Grande dépression conjuguée au second conflit mondial enrayent ce fragile équilibre, l'activité se maintient difficilement jusqu'en 1955.

Une étude de réouverture a bien lieu en 1962, mais cela fait longtemps que le site n'est plus rentable. Les 231 kg d'or sortis en 1954 sont les derniers lingots creusois.

Et maintenant ?

Les anciennes mines d'or du Châtelet sont une des friches les plus importantes du département de la Creuse, et des plus gênantes du point de vue environnemental.


Le site a entièrement été réhabilité avec la réalisation d'importants travaux menés de 2010 à 2011 afin de contenir des produits polluants, formés notamment d'arsenic.

La cache :

La cache est située à l'entrée du village du Châtelet, à l'extrêmité de la commune de Budelière . Même si la zone a été réhabilitée il y a quelques années, ne passez pas ici sans aller jeter un coup d'oeil à ce qu'il reste de cette exploitation. Pour cela, rendez-vous au WP1 et empruntez le chemin carrossable qui longe la Tardes. Après quelques centaines de mètres vous apercevrez sur votre gauche un bâtiment bardé de bois (il a été conservé pour abriter des chauve-souris) et sur votre droite en hauteur la dernière ruine de l'exploitation (vous trouverez d'ailleurs un accès à celle-ci 150 m plus loin).

Merci de respecter les lieux et prévoir un stylo !


Merci de replacer la cache exactement dans la position qui était la sienne en veillant à ne pas être vu !!!

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)