Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]
Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
ATTENTION : les coordonnées ne sont pas celles de la cache. Ce sont celles de la “gare” de Lutz qui n’accueille que des trains de marchandises. Le silo céréalier de Lutz-en-Dunois assure l’expédition d’environ 80 à 100 000 tonnes de céréales par an, ce qui représente une moyenne de 2 trains complets par semaine.
Les renseignements pour trouver les coordonnées sont au bas de ce descritptif.
Nom des habitants : nc
Population : 436 (recensement de 2014)
Superficie : 2748 hectares
Densité : 16 hab./km²
Les armoiries de Lutz-en-Dunois se blasonnent ainsi :
De sinople au calvaire du lieu au pied duquel broche une église de sable, et accolé de 2 épis de blé tigés et feuillés d'or.
Il a été adopté par la commune à la suite d'un concours en 2012.
Un peu d’histoire :
Le village de Lutz en Dunois (prononcez LU, comme un vrai beauceron) appartient au canton de Châteaudun et à l'arrondissement de Châteaudun et est l’une des 12 Communes de la Communauté de communes des Plaines et Vallées dunoises. Il se situe géographiquement à une altitude de 135 mètres environ.
Mentionné sous les noms de Abregélux puis, Luxium en 1230, Luz en 1480, Lutz-en-Dunois en 1632, la commune a connu 3 changements officiels de nom :
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1793 : Lutz en Dunois
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1801 : Lutz
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1954 : Lutz-en-Dunois
Si le mot Lutz désigne aujourd’hui une figure en patinage artistique (du nom de l’inventeur de cette figure), il parait inconcevable que nos ancêtres Carnutes pratiquaient déjà ce sport !
On retrouve aussi beaucoup ce mot en Occitanie où il signifie « lumière », mais son étymologie provient beaucoup plus probablement du latin Lucus qui signifie bois, forêt. De nombreux toponymes sont déclinés sous la forme Luc ou Lux et sont parfois accompagnés d’un adjectif comme à Luplanté.
De nombreux lieux-dits et hameaux sont présents sur la commune : Baigneaux, Bassonville, Bel-Air, Boirville, Les Bois, La Croix Torse, Eteauville , Le Fresne, La Halte, Les Maisons Neuves, Menainville, Moirville, Mon Idée, Montachery, Le Paradis, La Rencontre, Saugeville, Les Vauvates, Les Vignes, Villiers, Villouzier.
Le 1er janvier 2017, Lutz en Dunois est intégrée à la commune nouvelle de Villemaury, avec statut de commune déléguée.
Eglise St Pierre :
Il s'agit d'une église romane des XIIe et XVIe siècles.
L'église fut pillée et brûlée par les Huguenots le 09/03/1568.
L’église Saint Pierre, possède un grand ensemble de peintures murales de la fin du XIIè, début XIIIè siècle assez méconnues, redécouvertes en 1937. Elles relatent des épisodes de la vie du Christ de son entrée à Jérusalem jusqu'à la mise au tombeau.
Ces peintures délaissées par les spécialistes sont pourtant intéressantes, ne serait-ce que par la présence de l’image rare et monstrueuse du Léviathan.
Le terme Léviathan (de l'hébreu : לויתן, liwjatan) vient de la mythologie phénicienne qui en fait le monstre du chaos primitif. C'est également un monstre marin évoqué dans la Bible.
Ferme de Saugeville :
La ferme de Saugeville est une ancienne seigneurie dont les origines remontent au XIIIe siècle. Cette demeure, d'époque Renaissance, possède une chapelle dédiée à saint Sauveur et un colombier du XVIè siècle. C’est une propriété privée qui ne se visite pas. La ferme possède aussi un gîte.
Dolmen sous tumulus la Pierre Coquelée :
A 1km au Nord d'Eteauville, dans un champ, se trouve un dolmen sous tumulus datant du Néolithique au lieu-dit la Pierre Coquelée, sa table de 3,30 m repose à côté de trois piliers tombés.
La légende locale raconte que Gargantua, se rendant dans la Beauce dunoise par l'ancienne voie d'Allaines à Châteaudun, s'arrêta en cet endroit et, voyant ces pierres, s'amusa à jongler avec elles en manière de passe-temps.
Ossuaire néolithique d'Éteauville :
L'ossuaire est situé sur le territoire de la commune de Lutz-en- Dunois, non loin de sa limite nord, à environ 200 mètres du hameau d'Eteauville et à près de deux kilomètres de la vallée de la Conie.
La fouille, par l'Abbé A. Nouel in Bulletin de la société archéologique française, année 1965 Volume 62 Numéro 3 pp. 576-648 :
D'autres blocs de pierre visibles le long des bois semblent provenir des champs voisins, et rien ne prouve qu'ils aient appartenu à un monument mégalithique. Mais il est notable que les champs qui avoisinent ce secteur ont donné à plusieurs visiteurs un certain nombre de silex taillés, nucleus, lames, grattoirs, pics, flèches, attestant que le territoire a été habité ou au moins fréquenté par les Néolithiques.
L'ossuaire lui-même n'attirait guère le regard, et sa découverte est la conséquence d'un changement de propriété occasionné par les opérations de remembrement. Au printemps de 1962, le nouveau propriétaire, M. Terrier, maire de la commune de Lutz entreprit d'améliorer la situation de son champ : un buisson d'épines, fiché sur une légère éminence de terre, recouvrait en effet quelques blocs de pierre, appelés perrons dans la région, qui gênaient le labour et avaient depuis toujours été épargnés par la charrue. Au printemps de 1962, plusieurs ouvriers furent invités à faire sauter l'obstacle. Les épines ayant été enlevées, apparurent à fleur de sol plusieurs perrons dont un s'élevait plus haut que les autres, à un peu moins d'un mètre au-dessus du sol environnant. Le bloc s'enfonçait assez profondément et pour le sortir au moyen de grosses chaînes tirées par un tracteur, il fallut creuser afin d'en dégager la base. Le pilier (Pi) fut brisé en trois morceaux et fut traîné dans la prairie voisine. C'est alors que les ouvriers découvrirent un grand nombre d'ossements humains et un petit vase intact, en terre cuite, qui reposait tout près du pilier. Intrigué, M. Terrier fit arrêter le travail et signala cette découverte à qui de droit. Il est probable que le récit de cette trouvaille d'apparence banale n'émut personne. Toujours est-il que le trou ouvert resta béant sept mois durant à la portée des rares curieux qui emportaient comme souvenir un os ou une mâchoire.
C'est en fin du mois de septembre 1962 que nous visitâmes le site et qu'aidé de quelques amis nous trouvâmes soit dans la fosse ouverte, soit dans les déblais, un bon nombre d'objets de parure, entre autres une pendeloque perforée, outre 168 dents humaines éparses. Il fallait à tout prix faire vite pour sauver une situation déjà depuis trop longtemps menacée. L'intelligente permission du propriétaire facilement obtenue, l'autorisation de prendre toutes les mesures utiles et de pratiquer une opération de sauvetage dans les plus brefs délais, nous fut accordée par M. le professeur Vaufrey, alors directeur de la Circonscription des Antiquités préhistoriques.
Pour en savoir plus sur cet ossuaire, vous pouvez consulter la publication complète à l’adresse : http://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1965_hos_62_3_4054
Sources :
Wikipédia
Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouet
Site de l’écomusée de la vallée de l’Aigre
La cache :
Pour trouver cette cache, il vous suffira juste de placer la bonne clé aux bons endroits et de vous aider du tableau ci-dessous :
Les coordonnées de la cache sont :
N 48° 05 . cellle
E 001° 25 . ecelee
