Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]
Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre
Nom des habitants : Mésiens, Mésiennes
Population : 264 (recensement de 2014)
Superficie : 1991 hectares
Densité : 14 hab./km²
Le village du Mée appartient au canton de Cloyes et à l'arrondissement de Châteaudun et est l’une des 15 Communes de la Communauté de Commune des Trois Rivières.
Il se situe géographiquement à une altitude de 128 mètres environ.
Un peu d’histoire :
Le Mée est une petite commune du sud du département à la limite de l’Eure-et-Loir et du Loir -et-Cher. Son histoire est liée à celle de Verdes.
Elle est cernée de deux voies anciennes:
La voie romaine Chartres-Blois-Bourges limite la commune au sud -est.
La voie romaine Châteaudun-Blois par Verdes traverse la commune au centre : non loin de cette voie on a trouvé des céramiques grises et des briques.
Les formes écrites les plus anciennes du Mée datent du 13è siècle :
Le Mes en 1235
Mesium vers 1250
Mes en 1330
L’origine du nom pourrait être issue du latin mansus , une manse au Moyen Age qui désignait une exploitation agricole occupée par un seul tenancier .
Dès 1873, on signale sur la commune du Mée la découverte d'objets d'époque gallo-romaine.
Des fouilles ont mis à découvert des fondations romaines situées "au terroir des Grandes Buttes à 1500 m du bourg, du côté et à 2 km de Verdes". Le chantier fournit un matériel abondant : tuiles utilisées pour les conduits d'écoulement des eaux", poteries aux figures en relief, épingles en os et en cuivre, médailles, et même hachette en silex poli, silex rond à usage de poussoir..».
Il semble bien qu'il y ait eu des constructions romaines, et probablement un couvent sous l'invocation de Sainte Suzanne.
La physionomie du Mée a bien changé au cours du 19è siècle.
En 1860, en effet, il y avait encore des vignes.
Quelques années plus tard, en 1867, à propos de la flore, on parle des "marais du Mée". Ils pourraient avoir été dans le creux en contrebas de la route de la Motteraye et du chemin de Malitourne, mais leur localisation n’est pas avérée.
Le Mée possède 13 hameaux : Belle Lune, La Canche, Chardonnelle, Chublainville, l’Etang Motte, Feularde, les Jaunets, Lézainville, Malitourne, la Mésangerie, Montbary, la Motteraye, Villebeton.
Le hameau de la Motterraye, déjà mentionné comme seigneurie en 1128, suit la rivière l'Aigre.
Il représente un attrait important puisque "la cour du moulin", avec sa passerelle qui enjambe la rivière, est devenue un lieu privilégié d'aire de pique-nique et de détente.
Dans les hameaux de Chublainville, Lézanville, Chardonnelle, il y a de magnifiques fermes au carré qui représentent un bâti typiquement beauceron. Ces fermes font partie des circuits de la route du Blé en Beauce et bénéficient d'une signalétique spécifique du Pays Dunois.
L’église Sainte Madeleine :
L'église Sainte Madeleine dépendait de Pontlevoy.
Cette construction date de la fin du XII ou début du XlIIè siècle. Le clocher, construit sur le côté sud, est une tour carrée. Le portail est d'esprit encore roman. Il est surmonté d'une vaste fenêtre, ouverte dans le pignon au XVlè siècle. Deux arcades ouvraient au sud sur un bas-côté disparu. L'ensemble est couvert d'une voûte lambrissée. A l'intérieur, une statue de la Vierge à l'Enfant, en pierre polychromée peut remonter au XVè siècle.
Le Château de Villebeton :
Le Château de Villebeton, est connu comme ancienne seigneurie dès 1188. Le roi Louis XI séjourna à Villebeton, du mardi 21 au mercredi 22 août 1481.
Le château de Villeboton a été reconstruit au 18e siècle, sur l'emplacement d'une ancienne demeure dont il reste des vestiges des fondations des deux tours.
Il présente un plan en L. Le corps principal, rectangulaire, est flanqué sur son élévation occidentale de deux tours circulaires vestiges de l'ancienne demeure. Cet édifice a été fort peu modifié au cours des 19e et 20e siècles, comme en témoignent deux gravures datées de 1774 réalisées par le propriétaire, M. de Meaussé.
C'est au cours du premier tiers du 19e siècle que la chapelle fut élevée dans le parc à l'est du château et que les bâtiments des communs furent remaniés. Les volumes extérieurs ont été conservés. Le château, les façades et toitures des communs ainsi que la chapelle sont inscrits aux monuments historiques par arrêté du 2 janvier 1995.
Sources :
Wikipédia
Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouet
Site de la commune du Mée
Office de tourisme de Cloyes