Un peu d'histoire
Le 17 juin au soir, les blindés de la VIIème panzer du général Rommel arrivent aux portes de Cherbourg, Rommel ayant reçu l'ordre d'Hitler de prendre Cherbourg au plus vite.
Face à l'incursion massive d'hommes et de blindés, «organiser et tenir une ligne de défense sans esprit de recul», avec des effectifs insuffisants et du matériel de guerre plus ou moins obsolète, relève de l'exploit et témoigne d'une grande vaillance de la part de ces combattants dans un contexte de débâcle.
C'est ainsi qu'une poche de résistance s'organise à 5 km de Cherbourg au pont de Martinvast le 18 juin 1940. Des marins aux ordres de l'enseigne de vaisseau de réserve Pierre Levy arrêtent ou du moins ralentissent la progression des blindés de la VIIème Panzer de Rommel.
Grâce à cette résistance héroïque, tout comme le fut celle des hommes d'Henri Ramas à Saint Sauveur de Pierrepont, la Bataille de Cherbourg durera ainsi que d'une trentaine d'heures. Ce répit laissa ainsi aux forces britanniques (soit 30 630 hommes de la 52 ème division d'infanterie britannique et de la «Norman force») le temps de réembarquer et d'effectuer le sabotage du matériel qui aurait pu servir à l' ennemi.
Plus de 30 000 hommes ont eu le temps de quitter Cherbourg grâce à la résistance du Cotentin
La capitulation de Cherbourg ne sera signée que le 19 juin à 14 h 30. Et lors de la signature de l’acte de reddition de la ville, le capitaine de vaisseau Pérot ajoute ce post-scriptum: « L’armée de Cherbourg ne s’est pas rendue, elle a cessé la résistance quand elle est devenue impossible. »
Sur cette stèle vous pouvez lire cette inscription : « En ce lieu le 18 juin 1940 furent arrêtés les blindés du Général Rommel facilitant ainsi l’évacuation des alliés vers l’Angleterre pays d’asile et de résistance. »