Madeleine est ma "belle-maman", 95 ans et qui habite à quelques pas de cette boite. Elle adore recevoir, à l'ancienne, des cartes postales de nos lieux de vacances que l'on se régale de lui adresser dès que le géo-fourgon décolle ses roues de la terre belfaisienne! donner du plaisir à nos anciens pour si peu d'investissement, pourquoi s'en priver, comme d'offrir des petites boites de temps à autre à mes amis géocacheurs.
Sillé-le-Philippe, encore autrefois appelé Sillé le Brûlé, doit son second surnom à un incendie qui détruisit en grande partie le bourg vers la moitié du xive siècle.
Ce sinistre semble avoir pour origine la vengeance d'une coalition de nobles propriétaires à l'encontre de l'évêque du Mans, Jehan de Chanlay, à la suite de l'emprisonnement de l'un d'eux, Amaury de Juillé, dans le château de Touvoie à Savigné-l'Évêque, château appartenant au diocèse et dont dépendaient les terres de Sillé.
Un nouveau village fut alors reconstruit au pied du coteau autour de l'église, mais celle-ci fut à nouveau détruite par un incendie accidentel survenu en 1870. Elle fut immédiatement reconstruite, telle que nous la connaissons aujourd'hui, bien que différemment orientée.
En janvier 1871, le hameau de Chanteloup (commune de Sillé), fut le théâtre d'âpres combats entre l'armée prussienne et le 5e bataillon des Mobiles de la Gironde.
Un monument commémoratif fut érigé en 1921 près de l'ossuaire où reposent les corps de 25 soldats irlandais et 26 allemands réconciliés dans la mort et jamais réclamés par les familles. Vous pourez à l’occasion aller contempler et vous recueillir sur cet édifice… et chercher une autre de mes petites boîtes !
Merci de ne pas prendre le tampon! tamponnez votre carnet de letter-box, aposez le vôtre sur le carnet, inscrivez si vous le souhaitez un petit mot (je le lirai)...