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[#365 CEL] Thiron-Gardais Traditional Geocache

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gemiclo28: Archivage

De la place pour les autres

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Hidden : 6/26/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]

Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".

Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.

Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.

#238 - Thiron-Gardais


Nom des habitants : Thironnais, Thironnaises

Population : 1050 (recensement de 2014)

Superficie : 1346 hectares

Densité : 78,00 hab./km²

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

d’azur à la crosse d’abbé d’or tenue par un dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre, accostée de deux fleurs de lys aussi d’or rangées en bande et de deux étoiles du même rangées en barre.


Chef-lieu de canton, Thiron Gardais est une petite commune du centre-ouest de la France, située dans le département de l' Eure-et-Loir et de la région Centre.
Elle fait partie de la Communauté de communes "du Perche Thironnais".
Situé à 252 mètres d'altitude, la Rivière La Thironne est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Thiron-Gardais.
Les villes voisines sont Saint-Denis-d'Authou, Argenvilliers, La Gaudaine, Beaumont-les-Autels, Miermaigne.

 

Histoire - origine du nom de la commune

Thiron-Gardais

Tyronium vers 1120
Tyrum vers 1150
Tyronium vers 1250

L'actuel bourg de Thiron-Gardais doit son existence à l'abbaye, la rivière la Tironne lui donne son nom.

Ce lieu-dit s'agrandit au cours des années du fait de la présence des élèves du collège dont la visite des parents fit pousser les maisons au détriment de Gardais.

A la révolution le bourg pris le nom de Tiron-Gardais, en 1830 Tiron, puis officiellement Thiron-Gardais en 1985.

Abbaye de Thiron

Haut lieu de spiritualité, Thiron constitue un site empreint de légendes.

Après s'être consacré à la prédiction itinérante, Bernard, un pieux ermite né dans le Ponthieu, se mit en l’an 1108 en quête d'un endroit propice à la prière et à la méditation. Après de vaines recherches, il s'adressa à Rotrou III, comte du Perche, qui lui fit don du domaine d'Arcisses, sur la paroisse de Brunelles. Néanmoins, Béatrice, mère de Rotrou, fit révoquer cette donation de crainte que la proximité du nouveau monastère ne fît ombrage aux moines clunisiens de Saint-Denis de Nogent. En échange de ce domaine, Rotrou lui concéda un autre territoire, dans la forêt de Thiron, sur lequel Bernard fit construire un sanctuaire en bois dont la chapelle Sainte-Anne des Bois marque aujourd'hui l’emplacement présumé. La messe y fut pour la première fois célébrée le jour de Pâques 1109.

Mais là encore Bernard fut contraint de quitter le site dont les moines clunisiens revendiquaient le patronage. Bernard ne tenta pas de lutter et, pour échapper à cette servitude, s'adressa à l’évêque Yves de Chartres et à son chapitre qui, par une charte rédigée en 1114, lui octroyèrent un nouveau domaine, sur la paroisse de Gardais, près de la source de la Tironne.

Dès 1115, avec l’appui des rois louis VI le Gros et Henri 1er Beauclerc, et grâce aux libéralités de Béatrice et de Rotrou, la construction du monastère put commencer par l’édification du long vaisseau roman de l’église.

A la mort de Bernard, le 25 avril 1116, l’établissement comptait près de 300 moines. Certains d'entre eux établirent des prieurés, tant en France qu'en Angleterre, au pays de Galles et en Ecosse.

Les fondations en faveur de Thiron se multiplièrent si rapidement qu'au milieu du XIIè siècle plus d'une dizaine d'abbayes et près d'une centaine de prieures reconnaissent la suprématie du monastère de Tiron devenu abbaye royale. Elle devint ainsi le chef d'ordre de l’une des principales institutions monastiques du Moyen Age.

Toutefois, l’abbaye ne put échapper au fléau de la guerre de Cent Ans. En 1428, Thomas de Montaigu, comte de Salisbury, accompagné de ses soldats, incendia le monastère. Tout fut mis à sac, excepté l’église.

L’état financier de l’abbaye fut tel que les moines eurent recours à des expédients pour trouver les ressources qui leur faisaient défaut. C'est ainsi qu'ils modifièrent les chartes de leur monastère et s'octroyèrent des privilèges qui ne leur avaient jamais été attribués. Ce fut la cause d'interminables procès entre Thiron et le chapitre de Chartres.

Dans la seconde moitié du XVe siècle, les Grimault, dont l’oncle et le neveu se succédèrent comme abbé, remirent l’abbaye en état et entreprirent la reconstruction du chœur dans le style gothique. Les guerres de Religion ne furent guère moins désastreuses que les invasions anglaises. En 1562, une armée de trois mille reîtres saccagea pendant trois jours l’abbaye: trois religieux furent massacrés et l’édifice fut pillé.

En 1614, à l'occasion de ses états généraux, le clergé prit conscience de la nécessité de réformer les ordres monastiques. S'en suivirent des bouleversements qui affectèrent l’organisation du monastère. L’abbaye, sur ordre d’Henri de Bourbon, fut soumise, en 1629, à la gestion des bénédictins de la congrégation de Saint-Maur, célèbres pour leur érudition, afin de remplacer l’ancienne communauté.

Les religieux s'attachèrent à refleurir l’idéal bénédictin voulu par Bernard et se consacrèrent à l’éducation en ouvrant un collège qui prit, au XVIIIè siècle, le titre d'Ecole royale militaire. Jusqu'à la Révolution, sa renommée alla croissante.

La réforme religieuse s'accompagna également d’une réforme architecturale. De nouveaux plans et projets furent élaborés. Dans l’église, le croisillon nord du transept fut muré pour tenir lieu de chapitre, tandis que le croisillon sud servi à l’extension du collège et à l’aménagement du dortoir des élèves du roi.

En 1786, l’abbaye fut victime d'un incendie qui endommagea la totalité de l’aile ouest dont infirmerie, le réfectoire et l’hôtellerie. La Révolution ne fit qu’accélérer son déclin en raison du manque d'entretien et des pillages successifs.

Les ordres religieux furent supprimés le 12 février 1790 et l’abbaye fut déclarée bien national le 8 juillet de la même année.

L’église fut interdite au culte en 1792 et le collège ferma ses portes l’année suivante. Le cloître et les bâtiments conventuels furent acquis en 1804 par Etienne Taulé, ancien élève du collège, et servirent de carrière de pierre à la construction des maisons dans le bourg.

Aujourd'hui, du monumental ensemble monacal demeurent notamment l’église abbatiale, l’ancien collège, la grange aux dîmes, le pigeonnier, une partie des communs, le parc et le vivier. Le souvenir et la mémoire des moines se retrouve à bien d’autres endroits encore dans le village.

Sources : Monuments Historiques

Grange aux dîmes

La grange aux dîmes fait partie du domaine de l'abbaye, les moines y entreposaient la dîme des paysans.
Sur une structure à l'origine tout en bois, la toiture reposait sur un muret d'un mètre de haut. La charpente a été datée vers la fin du XVe siècle.
Suite à une inondation, les pignons et la façade nord sont murés mais le bâtiment finit par être réduit de moitié au XVIIIe siècle.Restauré au XIXe siècle dans les règles de l'art du bâti percheron, il est habité au début du XXe siècle par un charron.
La commune rachète de bâtiment en 1996.
Depuis 2006, la grange aux dîmes abrite le Syndicat d'initiative du Perche Thyronnais.
En 2000, des jardins thématique ont été créés dans le domaine de l'abbaye.

Source : L'action Républicaine

 

Ancien collège royal et militaire de Thiron Gardais, musée et jardin

Au 17e siècle, Henri de Bourbon Verneuil, fils naturel d'Henri IV, et Abbé de Tiron, demande à des moines Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur de s'installer à Thiron et d'y construire un collège.
En 1630, une école d'enseignement classique est donc fondée dans l'enclos de l'Abbaye par les moines de Thiron.
La renommée du Collège est grande et Louis XVI en fait l'un des 10 collèges royaux militaires de France en 1776.
Il ferme en 1793, en même temps que l'abbaye.
Il devient ensuite propriété privée.

Source : L'action Républicaine

Chapelle Saint-Jacques

Située sur l'ancienne commune de Gardais, sur la route qui relie Thiron à Chassant, elle est le fruit d'une querelle de clocher.

Jusqu'en 1774, Gardais était la paroisse dont dépendait spirituellement celle de Thiron. Suite au développement de cette dernière, l'église de Gardais fut abattue à l'occasion du regroupement des deux paroisses.

Le curé de Gardais, depuis cette suppression, se trouvait dans l'obligation de célébrer sa messe dans l'église abbatiale de Thiron, ce qui déplaisait à l'abbé de Thiron qui finit par lui interdire.

A l'occasion des rogations, le curé de Gardais porta le litige devant l'évêque de Chartres, qui lui donna l'autorisation de construire la chapelle.

 

Source : CRGPG, Wikipedia, Société Archéologique d'Eure et Loir

Merci de replacer la cache telle que vous l'avez trouvée.
Restez discret et pensez à votre stylo !

Additional Hints (Decrypt)

Uhvg

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)